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Au printemps 1940, la Prefecture de Charente décide de parquer les tziganes dans un camp: le camp des Alliers. Ils sont obligés de laisser leur cheval et leur roulotte, eux qui sont profondément ancrés dans la terre, sont arrachés à leurs racines...
Histoire poignante peu connue du grand public qui nous fait découvrir d'un peu plus près ces "gens du voyage" et leurs croyances et coutumes. Belle oeuvre.
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bonsoir madame Piils gani
je finis a l instant de lire votre livre:je suis a la fois émue ,bouleversée...
j ai fait le voyage avec Alba et les siens...portée par l émotion ,par la musique,la sensibilité qui se dégage de cette histoire émouvante...
je vis a Champagne Mouton:Marie France Chapelle m a prété le livre que vous lui avez dédicacé;un jour ou je lui disais que les "gens du voyage me fascinaient....ils me fascinent encore davantage maintenant...
merci de m avoir fait voyager aupres d eux le temps trop court de cette lecture...
je suis née aussi le 28 juin comme vous et comme ce petit David clochefer qui m a tellement marquée a l école elementaire lorsque je pratiquais l aide aux devoirs.il n y a pas de hasard...
merci merci...portez vous bien...
merci a Marie France pour qui j ai beaucoup d estime te de respect
amicalement
cathy
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Je vais dénoter parmi toutes ces excellentes critiques, je n'ai pas aimé ce livre ! Effectivement il fait découvrir un autre style de vie, un pan inconnu de l'histoire et il donne envie d'aider ces gens. Mais il occulte toutes les raisons qui font le désamour des habitants de tous pays. Ce livre me semble montrer une image d'épinal de cette population. Il m'a tout de même fait réfléchir sur la façon dont on la traite qui est en grande partie responsable de l'absence d'hygiène, des vols qui accompagnent leur présence, et peut être de leur manque d'éducation professionnelle.
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Très beau livre . Hymne sur la liberté, la différence et la tolérance.
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Un récit émouvant, fort pour évoquer un sombre moment (encore un!) de la seconde guerre mondiale : l' internement des populations "manouches" en France. Printemps 1940, un décrit interdit la libre circulation des nomades et les roulottes sont à l' arrêt.
On découvre alors, 6 années d' existence de la jeune Alba, internée au camps des alliés avec toute sa famille. le récit oscille alors entre colère, incompréhension, peur, famine, découragement, sentiment d' injuste...On découvre alors une population à qui on retire tout ce qui fait l' âme : la liberté, la nature, le bruit de l' eau, le vent, le ciel au dessus de la tête.... Un récit poignant.
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un bel hommage au peuple tsigane, sa liberté enchaînée dans les camps pendant la 2e guerre mondiale, avec une écriture tout en délicatesse et en poésie. Hymne à la différence et à la tolérance de l'autre.Témoignage nécessaire pour apporter un éclairage historique et romancé sur des événements historiques et un peuple souvent méconnus.
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Que dire de ce livre...il est magnifique!!Je sais c est court mais je n ai rien a rajouter !
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Belle découverte au Livre sur la place - Nancy
Nous ouvre un autre regard sur les gens du voyage, et même si l'auteur nous raconte une page d'histoire ce livre se lit comme un roman

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Mon coup de coeur…

Préparez votre voyage:

-installez vous sur le bord d'une rivière dans un coin de nature ensauvagée…Mais ne vous éloignez pas trop des roulottes car vous aurez parfois envie de serrer dans vos bras ceux que vous aimez et leurs éclats de rire , ainsi que l'odeur de leur cuisine réchauffera votre coeur…

– mettez en fond sonore des violons tziganes

– humez l'odeur puissante et rassurante du cheval, celle du foin et celle plus tendre d'un cou de bébé

-naturellement, votre chien est couché à vos pieds et veille jalousement sur le panier de pique-nique!

Il s'agit d'un livre bouleversant et qui est à lire impérativement pour faire prendre conscience à un certain nombre de personnes de la bêtise des préjugés, de l'absurdité du rejet naissant de la peur de l'autre, ainsi que de l'horreur qu'entraîne la soumission à l'autorité…

Amoureuse du peuple et de la culture tzigane(roms, gitans…) , je ne pouvais être qu'intéressée par cet ouvrage…Mais ce livre, va au delà de la description du mode de vie , des coutumes tsiganes , il conte l'histoire de l'internement dans les camps d'un peuple, qui , justement, trouve sa raison de vivre dans le voyage …Cela est saisissant et malheureusement ne relève pas de la fiction…

Il s'agit d'une belle leçon d'humanité…la révélation au grand jour d'une période de l'histoire qui lorsqu'elle n'est pas tout simplement oubliée est trop rapidement survolée…

les personnages sont d'une rare intensité avec leurs rêves, ce qu'ils sont capables d'endurer sans s'étioler, ce qui fait mourir leur volonté, ce à quoi ils peuvent renoncer sans se sentir déjà mort, ce qui s'avère capital pour garder le gout de survivre, ces (pas si ) »petites » choses qui permettent de tenir, de persévérer…

Une écriture vraie, vivante, poétique et remplie d'émotion.

Ce livre parle aussi de l'attachement, de l'amour (une belle et vraie histoire d'amour avec un beau manouche aux yeux sombres…), de la cruauté des hommes , de leur lâcheté…

Vous ne ressortirez pas indemne de la lecture de ce livre et c'est tant mieux…
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La poésie du titre de ce livre mérite à elle seule 5 étoiles. Il s'agit d'un proverbe tzigane que Paola Pigani a mis très justement en application pour son premier roman. Fille d'une famille d'immigrés italiens, elle a côtoyé dans sa jeunesse en Charente, une communauté manouche et c'est l'histoire vraie de la grand-mère, qu'elle fait renaitre sous les traits d'Alba, son héroïne, qui l'a inspirée.

Fait assez méconnu de l'Histoire, de nombreux "nomades" ont été parqués dans des camps d'internement pendant l'occupation allemande. Dans celui des Alliers, près d’Angoulême, Alba et les membres de sa famille vont y être enfermés de 1939 à 1946, donc entre les 14 et les 20 ans de la jeune fille.
L'auteure nous raconte dans ce roman leur quotidien, principalement celui des femmes et des enfants, les hommes étant autorisés à sortir par obligation de travailler. Les autorités savent que le lien de la famille étant très puissant chez les gitans, ils rentreront chaque soir au bercail retrouver les leurs. Pour ceux qui ont pour maison le monde entier, la privation de liberté est encore plus terrible, ajouté à cela la privation de leurs seuls biens, leur roulotte et l'autre partie d'eux-mêmes que sont leurs chevaux. Au milieu de la misère décrite avec pudeur, la talent de l'auteure transperce à travers la poésie qu'elle distille çà et là, telles les roses que Louis, le père d'Alba, veut faire pousser sur le fumier. Mais surtout c'est l'espoir qui sommeille dans le cœur de certains comme la braise qui charmille dans le feu en apparence éteint. Malgré l'enfermement, la vie continue avec son lot de deuils, ses naissances, ses premiers émois.

Paola Pigani n'accuse personne, ne cherche pas de responsables, elle évoque plus ceux qui aident les prisonniers, ceux qui font le bien, que ceux qui obéissent aveuglément aux ordres. Quand arrivera l'Armistice, il faudra encore un an avant que le camp des Alliers soit libéré. Ceux qui auront survécu reprendront leur vie de errance à zéro, sans aucune reconnaissance de l'Histoire pour le préjudice subi. La Mémoire des gens du voyage ne figurera sur aucun monument. Devant les prémices de la sédentarisation des siens et les débuts de l'alphabétisation des jeunes, celle qui a inspiré Alba n'a plus qu'un souhait, vieillir en paix et oublier, toute la sagesse d'un peuple appelé à vivre et mourir dans la discrétion.

Tout simplement magnifique, plein d'émotions et de retenue, le contenu de ce roman à l'écriture sobre, mérite donc, comme son titre, la note maximale de 20/20.
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