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sur 77 notes
Que faire lorsqu'on est maman et qu'on apprend que sa propre fille se retrouve en prison, accusée de terrorisme ?
Sa propre fille qu'on ne voyait plus beaucoup, engagée qu'elle était dans une ferme-communauté anarchiste, gauchiste ou quelque chose comme ça, de toute façon contre la société, là-bas en Lozère.
Sa propre fille qui a elle-même une petite fille de 8 ans, et dont il faut s'occuper, pauvre gamine.
Que faire lorsqu'on se rend compte que sa propre fille a suivi les pas de ses parents, ceux-ci ayant toujours voulu nier la société, ne pas dépendre d'elle, ne rien lui devoir, et donc se construire une vie dans un minuscule village des contreforts des Pyrénées, quasi en autarcie ?


Que faire ? Eh bien, digérer tout cela, faire face à la horde des journalistes, assumer la tête haute. Continuer. Vivre.
Magda en est-elle capable ? Oui, apparemment, oui. Elle est dure, Magda. Faut dire qu'elle est allemande, et qu'elle a quitté subitement son pays à 23 ans, pour n'y plus revenir. Jamais.
Et son secret, elle ne l'a jamais révélé à son mari français dont elle est tombée amoureuse il y a quarante ans.
Alors là voilà, avec son mari et leur fils malade mental, en charge de leur petite-fille, qu'il faut protéger sans rien lui cacher, car Magda, malgré son secret, est pour la vérité. Dire. Discuter.


Curieux assemblage, que cette Magda. Une maîtresse femme qui encaisse mais dont la construction intérieure se délite. Jusqu'à la révélation finale... (à vrai dire, cette révélation ne m'a pas surprise outre mesure, je l'avais devinée très tôt).

Mazarine Pingeot signe ici un roman très psychologique, où nous assistons pas à pas aux réactions d'une femme face à ce qui ne devrait pas être. Et pas seulement : sa vie, son comportement, ses idées sont bien expliquées. Les thèmes comme l'autonomie, la liberté parsèment toute l'histoire, et en font même le ciment principal.
Comment résister à l'Etat, ou plutôt comment faire en sorte qu'il n'existe plus dans notre propre existence ? La résistance doit-elle être active, quitte à adopter la violence ? Ou passive, en vivant en accord avec la nature, en refusant toute intervention intempestive de la société des hommes, brutale, mondialiste, médiatique ?
Comment éduquer un enfant à l'autonomie en le laissant libre de ses choix même si ceux-ci ne nous agréent pas ?


J'ai beaucoup aimé ce roman aux phrases toutes au présent, telles des flèches fichées dans la trame des jours.
Magda est une femme au présent, mais lorsque la vérité et le mensonge s'emmêlent et qu'il faut agir, le passé peut ressurgir...

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Un matin, la télé est allumée. Magda apprend que sa fille Alice, son compagnon et des membres de leur communauté sont accusés d'avoir commis un attentat contre l'installation d'un futur TGV.
C'est le drame pour Magda et Guillaume le père d'Alice. Ils se mettent en route pour aller récupérer Rosa leur petite-fille.
Démarre alors tout un cheminement de pensées culpabilisantes pour Magda qui vient d'Allemagne et n'a jamais voulu retourner dans son pays.
De plus, leur mode de vie proche de la nature, en totale autarcie, Magda, ses lectures de Marx et autres ont probablement influencé Alice qui est devenue réactionnaire et non pacifiste comme eux.
Par la petite Rosa, nous faisons la connaissance de leur fils Ezéchiel , schyzophrène. Ils le soignent à domicile près de chez eux. Il communique toujours très bien grâce au contrôle des médicaments.
Ils vont devoir affronter les médias, la police, défendre leur fille et tout à la fin, nous aurons droit à un coup de théâtre qui dormait quelque peu car elle était bien taiseuse sur son passé, Magda et insistait beaucoup sur le fait de tout recommencer lorsqu'elle avait quitté l'Allemagne.
Un beau roman, très bien écrit, très finement.
J'ai apprécié le fond de l'auteur qui nous glisse ses connaissances philosophiques pour illustrer le mode de vie de Magda qui avait apporté ses livres dont celui de Marx. Elle demandera à Guillaume de brûler ses livres pour ne pas attirer les soupçons de la police.
Un très beau roman avec un peu de lenteur toutefois, qui part de faits réels. De là, Mazarine Pingeot élabore tout son roman , très riche.
Bon d'accord, Alice a continué le mode de pensée de ses parents en y ajoutant ses connaissances universitaires et sa réaction très vive mais elle aurait très bien pu aussi adopter un tout autre mode de vie que ses parents et devenir une consommatrice acharnée. Là, ma fantaisie prend le dessus mais j'ai vu pas mal d'enfants réagir à leur milieu familial et mener leur vie tout à fait d'une autre façon que leurs parents.
Merci à mes amies babeliotes pour leurs critiques qui m'ont ouvert la voie de la lecture de "Magda" . Latina se reconnaître certainement.

Challenge plumes féminines
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Je remercie Babelio et les éditions Julliard pour l'envoi de ce livre. Je l'avais sélectionné en masse critique car le résumé m'intriguait et me faisait penser à un roman policier. En définitive, celui-ci est bien loin de mes lectures habituelles mais j'en ai très apprécié la lecture. Je connaissais l'auteur de nom mais je ne savais pas qu'elle était écrivaine. Elle a un style très intéressant en tout cas.

L'écriture est vive, des phrases courtes la plupart du temps mais également des phrases plus longues rythmées par des virgules donnent une impression d'urgence et qu'il faut lire vite les pages pour en connaître le dénouement. On suit principalement le point de vue de Magda mais également celui de Guillaume, les grand-parents de Rosa et les parents d'Alice, qui vient d'être arrêter à grand renfort de médias pour acte de terrorisme avec son compagnon. Est-ce la vérité? Quelle va être l'issue finale ? Comment Magda va réagir par rapport à son propre passé qu'elle dévoile difficilement ?... Ce roman est inspiré de faits réels que je ne connais pas, je l'ai donc découvert en total ignorance de l'histoire d'origine. Mais quelle histoire !! Je ne pensais pas arriver à un final comme celui-ci même si je me doutais que Magda portait un lourd passé sur les épaules. La façon d'écrire de l'auteur est originale, surtout pour les dialogues mis bout à bout. D'habitude, ça me choque mais avec le personnage de Magda qui se dessine, femme forte et fragile à la fois, qui mène sa barque suivant un passé que personne ne connaît, ça n'empêche aucunement la lecture. Très bon roman que je suis très contente d'avoir découvert par le biais de la masse critique et un auteur que je n'oublierai pas.

Comme vous l'aurez compris, malgré une erreur de jugement à la lecture du résumé, j'ai passé un excellent moment en compagnie de Magda, de sa famille et de son passé. Un livre sur une histoire dramatique, aussi bien dans le passé que dans le présent, et sur un captivant portrait de femme à travers les générations. Que vous soyez ou non amateurs de ce type de roman, je vous conseille très fortement de découvrir cette histoire et la façon si singulière qu'a l'auteur de la raconter. Pour ma part, ça m'a subjugué d'un bout à l'autre de ce roman et je compte bien découvrir un peu plus de la bibliographie de Mazarine Pingeot.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Mazarine Pingeot nous offre avec "Magda" un très beau roman sur le rapport parents-enfants et la transmission. Douzième roman de l'auteur mais première lecture pour moi. J'étais resté sur Mazarine Pingeot la fille d'un ex-président, et je découvre un écrivain.
Partant d'une histoire inspirée par « l'affaire de Tarnac » où des jeunes vivant dans une petite communauté avaient été accusé de terrorisme pour avoir saboté des installations SNCF. L'auteur nous livre, à travers l'histoire de Magda, Guillaume, Alice et Rosa, une réflexion sur les liens familiaux, ce qu'on transmet à ses enfants, comment vivre avec un secret mais aussi sur le poids de l'engagement politique.
Un roman qui se lit facilement, un sujet très intéressant, une écriture agréable malgré quelques longueurs. Une belle découverte !
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Lorsque Magda voit le visage de sa fille à la télé, elle ne comprend pas, ce sont les mots qui la foudroient « Terrorisme », « Déférée au parquet », « Ministère de l'intérieur », « SNCF ».
Quel est le lien entre ces phrases sans suite et sa fille ? C'est pourtant bien sa maison qui envahit l'écran.
Peu à peu l'univers de Magda et de son mari Guillaume est bouleversé. Ils sont devenus les parents d'une terroriste, le regard des voisins devient suspicieux, et les journalistes envahissent leur quotidien les obligeant à vivre barricadés derrière leurs volets.

Même si J'ai eu plaisir à retrouver la plume de Mazarine Pingeot que je n'avais pas lu depuis plusieurs années, je dois reconnaître que ce roman m'a déroutée. Je m'attendais à plus d'action, or, l'histoire « prend son temps », l'auteure préférant mettre l'accent sur la vie du couple et de Rosa, leur petite fille qu'ils accueillent après l'arrestation de sa maman.

On sent au fil du récit que la vie de Madga est lourde d'un secret jamais avoué. D'origine allemande, elle n'a jamais voulu retourner dans son pays et refuse de parler de sa vie d'avant.
C'est en toute fin de récit que tout nous sera révélé dans un final aussi inattendu que spectaculaire.

J'ai passé un agréable moment avec ce livre bien qu'il ne m'ait pas totalement conquise.

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Stupéfaction !
Magda apprend par la télé que sa fille Alice vient d'être arrêtée pour terrorisme.
Le monde qu'elle a bâti avec Guillaume semble s'écrouler.
Ils récupèrent leur petite-fille Rosa le temps de l'incarcération.
Lorsque l'on entend de telles informations, on ne pense pas à l'impact que cela peut avoir sur les parents.
La police va les interroger, fouiller leur maison, leur passé.
Les journalistes vont les harceler.
C'est un très beau roman écrit avec beaucoup de talent.
L'écriture est juste, claire, concise.
Les relations familiales et particulièrement parents-enfants font preuve d'une fine analyse.
Magda est une belle personne, un peu froide d'apparence mais aimante.
Son passé, qu'elle avait mis quarante ans à effacer va lui revenir en pleine face.
J'ai pris grand intérêt et grand plaisir à la lecture de ce livre, à la découverte de Magda et de sa famille.
C'est une femme complexe au parcours atypique qui n'hésite pas à se remettre en question.
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***

La vie s'est arrêtée, il y a plusieurs années, en Allemagne... Magda a fui son pays, a voyagé et a reconstruit sa vie en France, au milieu des montagnes Pyrénéennes, entourée de la famille qu'elle s'est créée. Mais le passé va venir frapper à sa porte lorsque sa propre fille est arrêtée, incarcérée et en attente de procès pour terrorisme...

il faut lire ce roman jusqu'au bout. Car c'est la fin qui en donne tout le sens, la chute qui en dévoile l'intensité. Mazarine Pingeot, avec une écriture rythmée et fine, nous livre le témoignage d'une femme fantôme, une femme en fuite et qui ne s'appartient plus. Mais elle se rend compte trop tard que ce qu'elle a souhaité effacer marque au fer rouge les gens qu'elle aime... Et elle comprend alors que les racines qu'elle rejette auraient été le socle qui aurait permis à son mari et ses enfants de lui pardonner et de la soutenir...

Merci à NetGalley et aux éditons Julliard pour ce partage...
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Magda apprend par la télévision que sa propre fille, Alice, est accusée de tentation de meurtre en relation avec une entreprise terroriste. Quel choc ! Et où est sa petite fille ? Comment vont t'ils la récupérer ?
Alice était en marge de la société, mais a t'elle réellement participer à un attentat ? Elle voulait abîmer des lignes de chemin de fer mais pas tuer des gens.. Enfin, elle ne voulait que des dégâts matériels, n'est ce pas ?? Comment une jeune femme en marge de la société avec son mari et leur fille a t'elle pu (avec son conjoint) faire un truc pareil ??
Beaucoup de questions se posent, et j'ai trouvé ce roman captivant. L'histoire est bien ficelée, au début j'ai plongé dans ce livre en me demandant comment ça allait pouvoir finir pour Alice.
Et puis, à un moment, ça s'essouffle ! Il y a des longueurs, notamment car Magda s'interroge beaucoup. L'allemande a caché son passé à sa famille, ils ignorent tout d'elle... Et ce qu'on découvre à la fin surprend, choque, et fait se poser des questions.. Telle mère telle fille ???
C'est pas mal du tout, j'ai trouvé ce roman bien écrit et j'ai apprécié l'écriture de Mazarine Pingeot.
Je me suis dit par moment que c'était exagéré, comment peut t'on traiter cette jeune femme de terroriste alors qu'elle voulait seulement détruire des lignes de chemin de fer. D'un autre coté, si l'attentat avait réussi, elle aurait pu tuer des gens et devenir une terroriste !
La justice est complexe, ce qu'on reproche à Alice et son mari aussi. En tant que maman je me suis demandée comment je réagirais à la place de Magda et Guillaume (son mari).
Il y a de très bonnes choses dans ce livre.
Je trouve quand même que ça manque de rythme par moment, mais l'histoire est bien faite. Et je ne m'attendait pas du tout à un tel dénouement. A la fin, ça bouge pas mal, et on comprend mieux certaines choses.
J'ai découvert Magda grâce à net galley et les éditions Julliard, que je remercie.
Même si ce n'est pas un coup de coeur, je mets avec plaisir quatre étoiles :)
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Je sors abasourdi de la lecture de ce magnifique roman de Mazarine Pingeot. En refermant le livre, je suis resté de longues minutes sous le choc des derniers chapitres.

En espérant vous inciter à le lire, mais sans trop vous en dire, je vais vous raconter une histoire très différente qui m'aurait procuré la même émotion. Imaginez un artisan chinois qui veut réaliser le vase de sa vie. Au fil des pages, on le voit mûrir des esquisses, dont on sent que les images sont liées à des épisodes de sa vie qu'il évoque à peine. On partage ses émotions et ses efforts. Avec lui, on choisit les matériaux et on voit le vase prendre forme. On communie avec lui lorsqu'il commence à peindre et l'on ressent son bonheur lorsqu'il voit les images prendre forme sous ses yeux, comme si elles effaçaient ses peine. On se demande quelles sont ces peines, mais on respecte le silence de l'artisan et ses émotions secrètes. On est heureux de le sentir heureux.

Dernier chapitre: le vase se brise en mille morceaux. La vie de l'artisan s'écroule parce que ses peines reviennent. Et comme l'auteur est parvenu à nous rendre tellement proche, l'onde de choc nous met à terre...

Vous sentez ?

Alors voici quelques mots sur l'histoire de Magda. Magda a quitté l'Allemagne pour venir se construire une nouvelle vie dans un petit village des Pyrénées avec Guillaume, son mari qui l'aime avec une bienveillante tendresse. Mais elle se montre complètement fermée sur son passé et elle rejette l'Allemagne d'une manière qui déconcerte Guillaume, mais qu'il respecte, pensant que ce passé évoque à Magda des souvenirs trop pénibles (elle lui a dit qu'elle y avait perdu ses parents, dans un accident de voiture).

Au journal télévisé, Magda et Guillaume apprennent que leur fille Alice et son mari ont été emprisonnés, soupçonnés d'avoir participé, avec un groupe d'activistes, au sabotage d'une ligne de TGV. Alice a de qui tenir: Magda a également milité dans sa jeunesse, mais, dit-elle, en se refusant de passer à l'acte.

Magda et Guillaume s'empressent d'aller recueillir Rosa, la fille d'Alice, pour que la fillette vive avec eux. Les mois passent. L'auteur nous fait partager le quotidien de ses personnages: Rosa s'habitue à son nouveau foyer et entre à l'école du village, la famille rend régulièrement visite à Alice, dont l'avocat prépare la défense. Calme et harmonie s'installent. Mais allez donc lire la suite pour voir d'où surgira l'émotion dont je vous parlais plus haut…

Un magnifique livre sur les secrets, sur les relations entre une fille et sa famille et sur la violence qu'on peut hériter de ses parents. La conclusion me touche énormément: celle qui brisera cette héritage, c'est Rosa, qui « aura la force de tout ça, parce que c'est la seule à qui on dit la vérité ». La vérité, c'est le plus simple et le plus fort. Assurément.
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Magda et Guillaume son mari, sont agriculteurs dans une ferme des Pyrénées-Atlantiques. Ils vivent presque en autarcie et fréquentent peu de monde. Ils prennent beaucoup de plaisir à faire ensemble des randonnées en montagne. Ils restent toujours peu absents de leur ferme, afin de rester proches d'Ézéchiel, leur fils de 27 ans, schizophrène, qui vit dans une dépendance de la ferme, suivi par une assistante de vie. Ils mènent une vie simple, loin du monde et son agitation.
Leur fille Alice vit, quant à elle, dans une communauté rejetant la société de consommation et fréquente peu ses parents. Alice et son compagnon Fabrice, qu'ils n'apprécient pas, sont arrêtés et accusés de terrorisme, Alice ayant été vue dans une voiture à proximité du lieu d'un sabotage sur une voie ferrée.
Alors Magda et Guillaume vont chercher leur petite-fille Rosa, âgée de huit ans. La gamine les découvre, ils découvrent la gamine....une gamine élevée loin de tout, loin de la société, loin de l'école.
Visites régulières à la prison, fouilles, enquête de gendarmerie, ferme et animaux dont il faut s'occuper, gamine que l'on découvre...La vie simple est bousculée. Mais, de temps en temps une randonnée permet de faire le vide, d'autant plus que l'enquête de gendarmerie avance peu. Les gendarmes s'intéressent cependant beaucoup à leur mode de vie, et à la conception de la communauté d'Alice et Fabrice. Ils cherchent des renseignements sur les changements dans le comportement d'Alice, ses fréquentations, veulent savoir qui l'a influencée, quelles étaient ses fréquentations. A t-elle été l'objet d'un lavage de cerveau ? Pourquoi s'est-elle radicalisée?
Magda est allemande de naissance, elle a sans doute par ses lectures de Marx, par sa vie en autarcie, par ses conversations, influencé Alice. Elle ne peut s'empêcher d'y penser, de culpabiliser chaque fois qu'elle lui rend visite en prison. Heureusement que Magda et Guillaume ont brûlé les livres politiques qu'ils possédaient lors de l'arrestation d'Alice.
Photo de Magda prise de nuit par un journaliste....la presse s'empare du fait divers, de la vie de famille... la presse fouille-m...qui vend du papier avec du sensationnel, avec tout ce qui sort de clous... avec des vies privées étalées au grand jour en toute indécence, avec des suppositions montées en épingle...
Révoltant!
La fin réserve une surprise qui m'a effleuré l'esprit au cours de la lecture. Ouah!
Un bon moment de plaisir. Plaisir de découvrir Mazarine Pingeot, philosophe et habile dans la description des mentalités, des âmes de ses personnages, de leurs faiblesses comme de leurs forces de caractère.
Plaisir aussi de lire aussi les réactions de ces personnes dont les vies privées sont étalées au grand jour, sont violées par ces journaux avides de sensationnel, avides de suppositions et de mensonges..."Elle se sent traquée, et c'est bien cela l'image qu'elle a vue, si précise qu'elle en était douloureuse, une proie cernée de toutes parts. Une proie condamnée à fuir."
Mazarine Pingeot en fut victime, elle dut en souffrir et peut-être que cette souffrance a été déterminante dans la construction de sa personnalité.
Je ne savais pas qu'elle était auteure! La presse préférait écrire qu'elle était fille de...et diffuser des photos volées à coté de lui, ce qui ne m'intéressait nullement. J'ai "rencontré" Mazarine Pingeot et lu cet ouvrage grâce à une boite à livres dans laquelle un autre lecteur l'avait laissé, mais pas abandonné. Merci à celui-ci ou celle-ci.
Je vais m'empresser de donner une nouvelle vie à cet ouvrage.
Il le mérite.
Je ne l'abandonne pas, je l'offre !
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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