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3,46

sur 146 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Eh bien, difficile pour moi de saisir les personnages de ce roman ! Côté écriture, j'ai passé une grande partie de ma lecture à me demander qui parle et qui fait quoi. Côté histoire, c'était un gros effort de comprendre cette femme divorcée, active et plaintive (la 4e de couverture dit "passionnante, aussi drôle qu'attachante"... je cherche encore !), coincée entre sa mère "princesse" qui n'a de l'amour à donner qu'à sa petite-fille bourgeoise gâtée qui veut être considérée comme une grande mais tourne autour de son nombril...
Je crois que ce roman est très iranien - c'est le point positif* qui me fait mettre 3 étoiles plutôt que 2,5 - et que de ce fait, beaucoup de choses m'ont échappé. On sent une société pleine de contradictions et de non-dits... Sans mauvais jeu de mots, pour moi On s'y fera est un roman voilé.
*entre autres, j'ai appris que lors du nouvel an qui est le 21 mars (pour des raisons astrologique), on réunit 7 objets dont le nom commencent par la lettre S.
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Arezou est une quarantenaire overbookée. Entre son agence immobilière, sa mère et sa fille, elle ne sait plus où donner de la tête. Un jour, elle fait visiter une maison à Zardjou. Celui-ci tente, petit à petit, de la séduire.

Avec un tel résumé, on peut s'attendre à une histoire-guimauve mais non ! L'histoire peut s'associer à Orgueil et préjugés, d'une certaine manière.

Arezou est une femme indépendante et battante. Elle ne fait pas assez attention à elle, c'est peut-être son défaut. Zardjou est un homme mystérieux au départ, puis, on est touché par sa sensibilité (artistique, notamment), il est marchand de serrure. Ayeb, la fille d'Arezou, est une jeune fille occidentalisée, son père habite en France donc ce n'est pas étonnant. Une jeune fille un brin capricieuse, trop.

Zoyâ Pirzâd nous montre un Iran plutôt occidental avec des boutiques de l'Ouest, un goût de l'argent et du luxe. Ses personnages sont, quant à eux, opposés, en tout cas Arezou reste attachée aux traditions iraniennes malgré qu'elle, en tant que femme, est une chef d'entreprise. Celui qui représente l'Iran traditionnel, c'est Naïm, un serviteur très touchant ! Les personnages ont des noms faisant référence au Livre des Rois, je serai curieuse de le découvrir.

Redécouverte avec plaisir du style Pirzâd : un Téhéran enneigé, les couleurs, les odeurs, tout y est ! Juste un peu déçue de la fin, j'aurais préféré une fin fermée.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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C'est à un étonnant voyage au coeur de la vie quotidienne de trois générations de femmes iraniennes que nous convie Zoyâ Pirzâd. Ce roman fait la part belle aux dialogues, aux petites conversations et réflexions intérieures de ces femmes, auxquelles on s'attache forcément... La grand-mère et son obsession à tenir son rang, sa fille, si combattante et volontaire dans sa vie professionnelle mais incapable de tenir tête à sa mère, Shirine l'amie si chère, Ayeh la jeune fille qui s'épanche sur son blog... En fait, on suit une part de la vie de ces personnages, puis on les quitte à regret. S'ils forment la trame du roman, ces personnages nous permettent aussi de plonger dans la vie quotidienne de cette société iranienne, avec par exemple, un passage qui m'a beaucoup marquée : l'irruption de la police des moeurs dans un café d'un centre commercial. Bref, un roman à recommander !
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Arezou est une mère divorcée qui partage son temps entre sa famille et l'agence immobilière familiale qu'elle gère depuis la mort de son père. Un jour, un client tombe amoureux d'elle et ses sentiments sont réciproques. Mais voilà: Arezou vit à Téhéran, et entre le poids de la tradition, les responsabilités familiales et les contraintes de la société iranienne, répondre à l'amour tout en voulant être une femme libre, rien n'est simple. Malgré une intrigue qui manquerait un peu de consistance, Zoyâ Pirzâd nous peint un tableau drôle et attachant d'une famille bourgeoise de la société iranienne dans une écriture fluide et concise.
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Plongée profonde dans la vie d'une femme iranienne. On y découvre ses préoccupations, ses engagements, ses relations, ses questionnements. L'humour et la tendresse y sont présents à chaque page. En lisant ce livre, une lucarne supplémentaire s'est ouverte pour moi sur le monde. L'Iran m'est totalement inconnu... pour l'instant.
Petite difficulté toutefois : le nombre de personnages et leurs prénoms souvent méconnus m'ont parfois embrouillée.
Mais en résumé : ce livre est un bol d'air frais et bienfaisant de Téhéran que je referme avec le sourire.
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Arezou est une femme d'affaire iranienne d'une quarantaine d'années "libérée", du moins en apparence car quand il s'agit de refaire sa vie (elle est divorcée), la réaction prévisible de son entourage freine sérieusement ses ardeurs…

Je suis toujours très motivée par la découverte d'autres cultures, d'autres moeurs. C'est donc avec intérêt que j'ai partagé l'espace de 300 pages le quotidien d'Arezou, femme attachante et courageuse qui subvient aux besoins financiers de sa mère et de sa fille tout en subissant de leur part une influence pesante sur sa propre vie. Elle est franchement méritante !


La relation entre Arezou et son "prétendant" m'a un peu surprise. Ils se comportent comme deux bons copains qui se téléphonent, dînent ensemble... mais sans plus. Au point que j'ai été surprise par leur projet de mariage ! Serait-ce par pudeur que Zoyâ Pirzâd n'évoque pas le moindre baiser, même furtif, ou parce qu'elle considère que le couple est trop âgé pour cela (la quarantaine, tout de même) ? Les plaisirs culinaires sont en revanche largement partagés, on passe beaucoup de temps à table, ce qui n'a pas été pour me déplaire.

J'ai lu ce livre avec plaisir même je m'attendais à une histoire plus originale. Par ailleurs, je trouve un peu dommage de n'avoir croisé que rapidement (dans le bus), des femmes de conditions plus modestes. Arezou a le choix de gérer sa vie comme elle l'entend, même si pour cela elle doit affronter la réprobation de sa famille. Ce n'est probablement pas le cas de la plupart des femmes iraniennes.

En conclusion je dirai que c'est une lecture-détente qui présente la vie quotidienne d'une femme iranienne de milieu aisé

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Arezou est une femme divorcée, qui dirige une agence immobilière et élève seule sa fille tout en s'occupant de sa mère. Quand Arezou rencontre Sorhab l'importateur de serrure, elle redevient une femme libre, prête à tomber amoureuse. Osera-t-elle bouleverser sa vie pour un homme ?

J'ai aimé ce livre qui se passe dans le quotidien du Téhéran d'aujourd'hui. On se promène avec les personnages dans les différents quartiers de la ville, et un peu aux alentours. On approche un peu, avec la fille d'Arezou et ses amies les difficultés des jeunes iraniens entre modernité et tradition. Les maisons sont belles même dans leur délabrement. Arezou et son amie Shirine, deux quadragénaires actives et modernes, sont attachantes.
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Arezou, divorcée, élève seule sa fille Ayeh et dirige une agence immobilière avec son amie Shirine... Mah-Monir, sa mère, est également omniprésente dans sa vie...
Dans ce milieu de femme, plutôt privilégié, le seul homme est Naïm, l'homme à tout faire de la famille...
Alors qu'elle fait visiter un énième appartement à un client qu'elle juge difficile, elle brise son téléphone portable... Cet incident anodin va être à l'origine d'un enchaînement de faits qui provoquera chez elle certaines remises en question...
Les trois générations vont s'affronter dans un monde où règnent les interdits et le non-dit...

Un roman vivant, riche en dialogues, qui plonge le lecteur au coeur de la culture persane avec de nombreuses références de coutumes, qu'elles soient festives ou quotidiennes et le fait voyager à travers le pays, grâce à la richesse du glossaire et des notes du traducteur...
Seul livre de Zoyâ Pirzâd que je n'avais pas lu; ce n'est cependant pas mon préféré en raison de quelques longueurs et d'un début un peu complexe dans lequel on a du mal à repérer les personnages...
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Dès le début, le lecteur plonge dans la vie quotidienne d'Arezou, agent immobilier à Téhéran, divorcée partagée entre sa mère tyrannique, sa fille adolescente et son travail. le texte, plein de dialogues vifs et réalistes, notamment en ce qui concerne les relations entre mère(s) et fille(s), nous plonge au coeur du quotidien d'Arezou, guère différent à première vue de celui d'une européenne. J'ai donc, en toute logique, préféré les passages où les similitudes s'estompent un peu et notamment quelques épisodes que j'ai savourés, comme le voyage jusqu'aux rives de la mer Caspienne, un trajet en bus avec des compagnes de voyage bavardes et sans pudeur, les relations avec les employés de l'agence… A noter aussi de belles descriptions de maisons, d'immeubles, de rues, ce qui est tout à fait approprié puisque vu par les yeux d'Arezou qui est agent immobilier. Quelque chose que les écrivains omettent parfois, bien que je manque sur le moment d'exemples précis pour affirmer cela, c'est que le regard des personnages sur leur environnement est conditionné par leurs centres d'intérêts, professionnels en particulier… Dans le cas de Zoyâ Pirzâd, c'est très finement observé !
Bref, j'ai passé un bon moment, en compagnie d'Arezou, de sa famille, de son amie Shirine, de son amoureux Zardjou, ce qui me confirme que l'Iran est un pays qui me passionne particulièrement.
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Légère déception
Peut être ne suis pas une habituée de ce style littéraire mais j𠆚vais beaucoup apprécié ses deux autres livres : comme tous les après midi et c𠆞st moi qui éteins la lumière
J𠆚i trouvé l’intrigue peu intéressante et surtout peu développée ; une femme tiraillée entre sa mère et sa fille toutes deux exigeantes dont le seule soutien est son amie et collègue de travail
De plus beaucoup de personnes, de noms, de surnoms ..
Et le côté positif c𠆞st que malgré tout avec ce livre j𠆚i voyagé en Iran et ce moment c𠆞st du reve
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