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Les cendres sous les coquelicots", tome 2 de la saga "
Les rêves de nos mères" nous plonge dans quatre années où l'Europe s'arrête de tourner et se retrouve sous une cloche : la Première Guerre mondiale. Les hommes sont appelés au front, les femmes restent tout en aidant à l'effort de guerre.
Dans ce deuxième tome, on retrouve bien évidemment Lady Julia et Emily, qui après le départ de leurs fiancés, décident elles aussi de s'engager dans la tourmente de la grande Histoire. Résumer 600 pages en quelques lignes est tout simplement impossible car ce roman est foisonnant de rebondissements, de voyages, de personnages, de références.
Pour ne rien vous cacher, j'attendais ce roman avec impatience surement comme beaucoup dès qu'on rentre dans une saga. L'attente est longue mais tellement concluante.
Carine Pitocchi à l'écriture visuelle, transporte le lecteur dans les tranchées, la boue, l'horreur, l'odeur de la mort, mais en gardant une lueur d'amour, d'espoir, de lumière, qui rend ce roman grand.
Le contexte historique est extrêmement détaillé, un travail incroyable de recherche. Chaque personnage évolue sous nos yeux, le palpitant de nos coeurs sont a l'unisson avec les personnages, tous aussi attachants les uns que les autres, que ce soit en Angleterre, en France ou encore en Russie.
Un roman vibrant, riche, lumineux, passionnant..
Carine Pitocchi manie les mots et les émotions à la perfection. Un véritable page-turner où on se retrouve émerveillé par les destins de ces femmes restait dans l'ombre et ou les thèmes abordés (condition féminisés, aristocratie, politique…) sont liés avec justesse.
Et quel plaisir de lire dans les remerciements que l'histoire continue... Vous l'avez compris,
Carine Pitocchi est dans mon coeur, qu'il est temps de vous jeter sur cette saga vivante et humaine. Une aventure historique et familiale, à la plume dorée qui ne vous laissera pas insensible. Coup de coeur !