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Citations sur Angel, l'Indien blanc (5)

« En Amérique vous étiez un esclave ; sur Le Neptune, simple matelot, un va-nu-pieds ; ici il y a deux mois, un étranger sur le point de mourir de froid ; il y a six jours, un meurtrier, frappé de tabou ; il y a trois jours, un condamné au sacrifice. Or, mon cher Angel, il faut bien vous rendre à cette évidence que, depuis votre retour du pays des gens-de-l'eau, tout a changé : vous n'êtes plus rien de tout cela. On peut dire que vous vous êtes débarrassé de ces dépouilles, de ces fripes qui nous cachaient votre vérité profonde. Les Woanas vous appellent « L'Homme-oiseau ». Mais savez-vous comment nous appelons, chez moi, à Venise, les êtres de forme humaine descendant du ciel ? (…) Un ange ! Comme quoi le nom qu'on vous a donné ne vous va pas si mal. »
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les mœurs et les coutumes, qui sont les vêtements de nos vies, sont bien différents d'un endroit à l'autre. Ici, on porte des masques, là, des plumes dans les cheveux, ailleurs on se perce le nez ou les oreilles... L'homme est en lui-même assez divers pour nous réserver bien des surprises (...)
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"C’est un pays compliqué, vous ne trouvez pas ? Il vaut mieux avoir le sang chaud si on ne veut pas y crever de froid, mais il vaut mieux garder la tête froide si on veut éviter l’échauffement du cerveau : car c’est tout ce qu’on gagnerait à trop écouter ses mystères."
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« Un vaisseau est un garde-temps. Toutes les demi-heures, dans la timonerie, on retourne le sablier : l'ampoule pleine bascule au-dessus de l'ampoule vide qui passe au-dessous dans le même mouvement de rotation. Le sable tombe aussitôt, et recompte, grain à grain le temps qui s'écoule. Au bout d'une demi-heure le plein et le vide sont inversés, il faut recommencer, car ce temps-là ne doit jamais s'arrêter. Peu importe si le vaisseau s'envole sous les alizés ou s'éreinte à traverser les tempêtes, il emporte avec lui ce temps du sable impavide, un temps détaché de la course des étoiles et du soleil. »
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Elle refusait de se croire vaincue. Elle gardait le chant de sa langue, elle me le faisait aimer. Même ici, loin de tout, j'étais entourée de sa confiance.
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