Les Farrel

J'ai commencé ce roman un peu déstabilisée car le temps du récit passe très vite ! A chaque chapitre d'une dizaine de pages, on saute au moins une année. On regrette de ne pas avoir le temps de s'attacher aux personnages. En début de roman, j'avoue également avoir eu du mal à cerner les narrateurs (qui changeaient parfois au cours d'un même chapitre). Pas très clair !

Ensuite, la lecture devient plus agréable, plus posée. On suit avec plaisir les personnages de cette famille même si certaines parties du dénouement sont attendues (et réalisées), même si ce n'est pas du grand art. Mais enfin, ça détend, Belva Plain nous raconte une histoire qui fonctionne et qui est plaisante. A certains moments, c'est bien tout ce que l'on attend d'une lecture de saga familiale. Pour ce que ce roman est donc, mission accomplie !

~ Challenge 50 objets-1 : voiture
~ Challenge multidéfis 18 : personnage principal médecin
~ Challenge ABC 2017-2018 : P

L'histoire commence en pleine campagne américaine avec Enoch Farrel, médecin de campagne qui perd ses enfants suite à une crue des eaux. Ce soir là, sa femme accouche de Martin Farrel.

On va ensuite découvrir tout au long la vie de Martin Farrel, ses études, sa vie professionnelle, sa famille... Claire va changer sa vie, mais rien ne se passera comme on pouvait l'imaginer...

Une saga familiale comme on les aime !

Un vieux roman, paraît-il... je croyais l'avoir lu autrefois, mais non, et cela a été une très agréable découverte, un peu "accro" que je suis aux grandes sagas familiales.

Quarante ans que ce livre dormait dans la bibliothèque de mes grands-parents.
Quarante ans avant d'être ouvert une seconde fois, ou bien une première... qui sait?
J'ai été interpellé par ce livre et j'ai été captivé par l'histoire de cet homme autour duquel gravite la famille qu'il a élevée, qu'il a meurtri aussi. Par amour, par déception, par passion évidemment.
Je ne suis pas du tout client de littérature américaine ou de saga mais la preuve est que les mots nous choisissent.
« Lis-moi » semblait-il dire.
L'attrait vient certainement du début du roman, une tragédie surmontée d'une volonté de reconstruire.
N'y cherchez pas une langue précieuse ou raffinée, mais plutôt une traduction française élégante et plaisante au service d'un récit peut-être un peu appuyé dans ses péripéties multiples mais qui saura nous passionner pour cette famille des Farell.

Comment ne pas partager le destin de cette famille du début du XXème siècle avec ses joies, ses tragédies, ses réussites et ses échecs. On lit avec beaucoup de plaisir le destin de ces personnages passionnés qui font preuve de courage, de volonté et d'amour. On apprécie particulièrement les détails de la vie quotidienne des habitants tant en Amérique qu'au Royaume Uni en ce début du XXème siècle. C'est cette atmosphère post victorienne transcrite par une écriture fluide qui apporte du charme à la lecture de ce livre.

BIEN

Une jolie saga familiale sur fond de thème médical. Les différentes générations sont bien représentées, un peu cliché, mais ça ne gène pas la lecture. L'écriture de l'auteure est agréable même si parfois je l'ai trouvée un peu trop romantique à mon goût, elle ne lasse pas, et c'est important pour un roman comptant un nombre de pages important (plus de 600). Une lecture d'été comme on dit...
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