J'aime les frères de lait, de sang, de race, d'armes, les germains, les consanguins, les lais, les convers, les frères du côté gauche, les demi-frères, les beaux-frères, les faux frères, les frères de la charité, les frères de Bohême, les frères mineurs et tout le saint-frusquin. Il me sied qu'au XVIe siècle, Brantôme ait pu écrire : "Tous deux mettent la plume au vent, comme bon frères jurez de ne s'abandonner jamais et vivre et mourir ensemble."
On parle toujours pour dissoudre le malheur. Il faudrait réhabiliter le silence quand on n'a rien à dire.