J'ai du mal à donner mon avis sur ce livre. Je n'ai pas adoré, pas détesté. J'aime le concept de l'histoire : Un homme, Alexis, tombe fou amoureux d'une femme, Violette. Il en fait sa maîtresse. Mais très vite, il vise plus haut. Il ne se voit plus sans elle, c'est "la femme de sa vie".
Pour lui, l'amour peut combattre de tout. Seulement, quand on a pas choisit la femme qu'il faut, où cela mène t'il ?
Comme pour Alexis, dans la tristesse, le désespoir, la naïveté car Violette aime mais à sa manière : elle aime "mais à distance". Elle part sans dire un mot, sans donner de nouvelles et revient pour une nuit ou quelques jours avant de repartir et tout cela sans fin. Violette est une menteuse, manipulatrice qui n'est pas faite pour une relation durable.
On tourne vite en rond mais ce n'est pas désagréable du tout. L'auteur rend attachant ces personnages. Alexis qui tombe amoureux d'une femme et qui n'en veut plus d'autres ou Violette, celle qu'on peut détester pour tous les mauvais coups qu'elle fait à Alexis. Mais l'auteur sait la rendre attachante. On n'est pas tous fait pour le grand amour.
Au début du livre, l'auteur met en évidence l'enfance qu'elle a vécu : maltraité psychologiquement à cause de son père. Seulement, elle joue fort avec les sentiments des gens, ce qui ne la rend pas innocente.
On a aussi en parallèle, des voix de personnes. L'aventure féminine qu'a eu Violette. Un ami de Alexis qui nous raconte ce qu'il pense des personnages, ce qu'il voit de leur histoire etc.
Puis, au final un dénouement tragique qui fait ressortir tristesse et mélancolie.
Donc, j'ai aimé l'histoire mais je ne sais pas si ça laissera un souvenir impérissable.
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Patrick poivre d,arvor présentateur pendant plus de vingt ans,signe un livre
charnel et grave.sur la passion.il y a un beau sens du romanesque.c'est correctement écrit,tantôt tendre, tantôt érotique.et touchant.👍
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Bof, vraiment bof, un peu remâché. Un homme, fou d'amour pour sa maîtresse, qui se révèle être une menteuse pathologique et une manipulatrice, raconte sa pauvre vie qui tourne autour de cette femme...
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J'ai des morceaux de toi dans le cœur, dans l'âme et sur la peau. Quand d'autres ne laissent que le vide, de toi je garde tout, j'ai toujours tout gardé.
[...]Elle m'ouvrit les yeux perdus, l'air hagard, elle tremblait. Je la couvrit d'un drap et la raccompagnait jusqu'à notre chambre comme une pauvresse que j'aurais secourue après un attentat. Elle se pelotonna contre moi pour se réchauffer et m'expliqua qu'elle avait eu une crise d'angoisse. Pourquoi ne m'avait-elle pas réveillé pour m'en parler ? Quelle angoisse ? N'avait-elle pas eu plutôt l'envie de dormir seule, ou de me fuir ? Je ne le sus jamais. Ce que je savais, c'est que je l'aimais.[...]
C'était un amour unique. Deux enfants malheureux qui ne cessaient de se déchirer parce qu'ils s'aimaient trop fort et trop mal.
Elle a toujours quelqu'un dans sa vie quand elle communique avec lui a distance par lettres postales ou messages Internet. Alexis tourbillonne dans la folie de cette femme qui ment tout le temps. Il aime ce genre de femme qui font du mal, qui font souffrir les autres personnes.
Elle s'étourdie dans ses voyages, soit-disant toujours attendue par son mari qu'elle quitte constamment. Elle ne sait pas aimer. Dans le titre du livre, justement, nous voyons en rouge le mot "aimer". Elle croit aimer Alexis, son amoureux, en l'insultant, en le rabaissant et en créant des crises de nerfs, pour l'"envoyer balader" et en lui demandant tout le temps de le quitter. Mais Alexis s'accroche à elle, au mal qu'elle lui procure.
Dans La Grande Librairie François Busnel reçoit :
Delphine de Vigan, Les Heures souterraines (JC Lattès)
Véronique Ovaldé pour Ce que je sais de Vera Candida (L'Olivier)
Patrick Poivre d'Arvor pour Fragments d'une femme perdue (Grasset)
Justine Lévy pour Mauvaise Fille (Stock)