En une vague qui roule et se déroule sans fin puis repart sans bruit entre le désert de la plage parsemé de coquillages souvenirs et les grands fonds émotionnels,ceux de la perte,ceux de l'absence où le père se perd d'avoir trop perdu, en un chant du cygne dont la ligne d'ancrage se situe à 35 kilos, en un douloureux chemin de croix, en un long poème émergeant des sources de la souffrance,en une lettre à celle qui n'est plus mais restera toujours,
Patrick Poivre d'Arvor se livre, se délivre et nous transmet son impuissance,ses interrogations,son amour,sa culpabilité,ses échanges avec Solenn,si douce,si belle,si blonde,"capteuse d'ions","éponge à émotions".
Derrière l'image d'écrivain,de journaliste connu des médias,il se dévoile, colère,tempête et saigne, seul, seul à présent.
"Nom de Dieu,rendez la moi!"
Poignant!
Rappel:Solenn la fille de Patrick Poivre d'Arvor, anorexique s'est suicidée. Ce livre est un hommage et un cri d'amour d'un père à une fille.La maison de Solenn a été créee depuis à Paris pour aider les adolescents en difficulté.