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Je découvre Pierre Pouchairet et sa série Les trois Brestoises avec ce tome 8 du sang sur le quai. J'ai bien aimé. le style est agréable à lire. Les personnages sont sympathiques simples et plein d'humour.
C'est appréciable qu'il y ait beaucoup de femmes aux fonctions principales. Je n'ai cela dit pas compris pourquoi le choix de
« la commandant » alors qu'on trouve d'autres formes assez surprenante( je pense à procureur au féminin notamment).
J'aime quand les lieux (ville ou région) deviennent un personnage supplémentaire dans un récit. C'est le cas ici de la Bretagne. Une vraie carte postale. Tout comme la couverture très bien choisie.
La mise en abime du monde littéraire est totalement mais je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue.
J'espère lire les tomes précédents de cette série et les trouver tout aussi bien.
Je remercie Babelio et les éditions Palémon, cette masse critique me permet de découvrir un auteur et une série policière régionale.
Lien : https://leslecturesdecallie...
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Non mais franchement ? Qui aurait pu croire qu'être auteur de romans policiers puisse être dangereux ? A croire qu'ils seront bientôt classés dans les professions à risque, que plus personne n'osera écrire des polars, et que l'on devra se contenter de romans à l'eau de rose ou pire, de séries télévisées dont j'aurai la charité de taire le nom. Les victimes ont plusieurs points communs : elles participent à des salons du polar (et ils sont nombreux !) et ils ont été lauréat du prix Quai des orfèvres comme... Pierre Pouchairet lui-même. Reste à savoir qui peut bien vouloir leur mort !
L'enquête ne prend pas son temps, elle prend du temps et emmènera nos enquêtrices très loin, bien plus loin qu'elles ne l'auraient pensé. Elles renoueront aussi avec un auteur de polar qu'elles avaient déjà croisé lors d'une précédente enquête (le tome 5, de mémoire) et elles se seraient presque passées de le revoir, tant celui-ci peut être un peu, beaucoup horripilant, loin des personnages qu'il campe dans ses propres romans. Je ne veux rien dire, mais j'ai eu l'impression qu'il se repentait de tous les crimes sanglants qu'il avait commis à la pointe de son stylo ! Un autre auteur, un autre lauréat devrais-je plutôt dire, a lui décidé de vivre le plus normalement du monde - il ne s'agit pas de provocation, non, c'est simplement, de ne pas se laisser abattre, dans tous les sens du terme, par quelqu'un qui veut vous faire vivre dans la peur.
Je terminerai en disant simplement qu'il existe des truands honnêtes, des truands qui rappellent qu'il est bon de faire son métier de truand sans chercher à truander autrement que dans les règles prescrites par le patron, le second travail malhonnête pour mettre du beurre demi-sel dans les épinards, on oublie !
Et c'est sur cette note que je vous quitte en cette veille de Noël, en espérant vous avoir donné envie de découvrir ce roman !
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Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman par le biais d'une masse critique mauvais genre.
De cet auteur, j'avais lu le roman pour lequel il a obtenu le fameux prix du quai des Orfèvres.
Mais je ne connais pas ses personnages récurrents donc ce fut une découverte. Les inspecteurs de police travaillent à Brest. L'idée de départ est plutôt bonne car originale. Un auteur de polar est assassiné lors d'un salon du livre en Bretagne. Quelque temps plus tard, un deuxième auteur est tué dans sa voiture lors d'un autre salon. Leur point commun ? Avoir obtenu le prix du quai des Orfèvres. Qui est le tueur ? Un écrivain jaloux ?
Ce tueur a décidé que Léane Valaury la commandant de Brest serait son interlocutrice principale. du coup, il communique avec elle, lui délivre des indices et cela retire de l'intérêt à l'intrigue je trouve.
Pas mal, sans plus, manque de rythme et de suspense.
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Hé, hé, hé, je poursuis ma découverte de Pierre Pouchairet, et je dois avouer que ce tome est particulièrement succulent.

Un assassin s'en prend aux écrivains qui ont remporté le prix Quai des Orfèvres.

De fausses pistes en salons littéraires, Léanne et son équipe vont traquer le coupable !

On sent que l'auteur s'est bien amusé sur ce tome, et du coup la lecture est jubilatoire.

J'ai passé un excellent moment.
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Ce polar est très bien écrit par un auteur que je découvre. C'est ce genre de récit que j'affectionne le plus. Pourquoi ? Des dialogues percutants, forts, ponctués d'une touche d'humour et de glamour malgré le contexte, mais qui font du bien. le rythme bien dosé avec des moments de calme avant l'horreur, et des personnages attachants qui font de ce roman une lecture addictive. Je découvre par la même occasion les « Drôles de Dames » de Pouchairet : Léanne Vallauri, la commandante divisionnaire, cheffe de la police judiciaire du Finistère, Elodie Quillé la médecin et Vanessa la psychologue criminologue, 3 quadras, amies d'enfance. Outre le travail en commun, elles ont formé au temps de leur adolescence Les Trois Brestoises, un groupe de rock qu'elles tentent de maintenir malgré leur travail chronophage. Sans oublier les hommes qui forment l'équipe d'enquêteurs, Lionel et François les capitaines et le p'tit dernier, Isaac. Bien beau tout ça mais de quoi ça cause ! Nous sommes dans le milieu de l'édition (tient donc), et un tueur en série décide de faire le ménage dans les lauréats de ceux qui ont reçu le Prix du Quai des Orfèvres (PQO). Pour lui ils ne sont qu'un ramassis de gribouilleurs qui polluent la littérature du polar français alors que lui va écrire, grâce à ses meurtres, le best-seller du siècle. Il se fait appeler « L'assassin du PQO ». L'enquête va nous mener de Brest à Paris, pour découvrir les rouages du prix du PQO, récit extrêmement bien documenté retranscrit avec précision. Puis les investigations nous font prendre la direction de Saint-Pétersbourg, Russie, et une collaboration avec le FSB, anciennement KGB. Là encore les explications aident le lecteur à comprendre les rouages et les méthodes du plus grand service d'espionnage au monde. Comme vous pourrez le constater il n'y a pas de temps mort dans ce polar. Il commence vite et tient le rythme puis vient le dernier chapitre qui m'a laissé sur le carreau ! Quel puissance, alors un conseil lisez bien entre les lignes car l'auteur sème des petits indices qui une fois le mot FIN vous feront dire : mais bien sûr !!!
En conclusion : C'est le livre pour tous ceux qui aiment les polars et les thrillers. Une intrigue époustouflante et haletante, un rebondissement qui nous emmène vers un final à couper le souffle au dénouement imprévisible. Voilà ce que vous propose Pierre Pouchairet. L'auteur maîtrise son sujet, il sait de quoi il parle mais surtout il sait nous parler. Il utilise à merveille le langage de ce double milieu, la littérature et les investigations policières tout est décrit de manière très précise. Une fois l'enquête commencée, c'est une course contre la montre qui commence.
Un grand merci à Masse critique et Nicolas Hecht de m'avoir fait découvrir cet auteur grâce à Masse critique

Lien : https://www.facebook.com/phi..
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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé ce nouvel opus passionnant des trois brestoises. On y retrouve Léanne et son équipe enquêtant sur un tueur en série qui s'en prend aux auteurs récompensés par le prestigieux prix du Quai des Orfèvres. (L'auteur a lui-même été récompensé par ce prix en 2017 pour ''Mortels Trafics'')
On ne s'ennuie pas dans la lecture de ce polar qui nous fait voyager du Finistère à la Russie et particulièrement car l'enquête est plus complexe qui n'y paraît au début. J'ai aimé particulièrement retrouver le petit Nasrat (apparu dans ''Le Pont du diable'' même auteur, même collection) et le fait que les personnages secondaires de Isaac et Vanessa soient un peu plus développés.
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Tome 8 de la série Les trois Brestoises et comme à chaque fois, Pierre Pouchairet invente et évite de calquer à ses héroïnes des modèles d'intrigue et d'enquête tous faits. A chaque fois, il change de contexte ce qui fait qu'à part les personnages principaux, on n'a jamais la sensation de lire le même livre. C'est entre autres, ce que j'apprécie et qui est à noter, parce que ce n'est pas le cas dans toutes les séries et que Pierre Pouchairet qui écrit beaucoup pourrait aisément céder à quelques facilités.

Cette fois-ci, nous voici donc autour d'un prix littéraire important dans le monde du polar et que l'auteur connaît bien puisque, comme le précise le bandeau, il en est l'un des lauréats -en 2017-, avec Mortels trafics -l'un sinon le seul livre de lui que je n'ai pas lu. Et Pierre Pouchairet de nous parler du prix, de lancer quelques piques vers quelques écrivains de polars qui aiment faire couler l'hémoglobine sur le papier mais qui flanchent dès qu'ils en voient. Je ne sais pas s'il a raison, mais la remarque me fait sourire surtout que je ne suis pas fan des polars dans lesquels le sang coule abondamment ou dans lesquels les descriptions sont légion et gore, cela ne m'apporte rien, je préfère la suggestion et qu'on me laisse me faire mes images.

J'aime bien l'angle pris par le romancier pour nous faire vivre l'enquête : si Léanne est directement défiée par le tueur et agit en conséquence, ce sont son collègue Isaac et Vanessa la psychologue qui, sur ce tome, sont mis en avant. Une enquête qui tranche avec la précédente, le pont du diable, ce que fait régulièrement Pierre Pouchairet : une intrigue lourde et forte, suivie d'une davantage locale et classique, preuve qu'il maîtrise et aime tous les genres et nous les fait aimer.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Aujourd'hui, retour dans le Finistère avec une nouvelle enquête des Trois Brestoises, après notamment « L'île abandonnée » et « le pont du diable » dont je vous avais déjà parlé. Les Trois Brestoises ce sont donc Léane, chef de la Police Judiciaire du Finistère, Elodie, médecin-légiste et Vanessa, psycho-criminologue. Elles sont lancées cette fois-ci sur la trace d'un tueur en série. Mais pas n'importe lequel puisqu'il s'attaque aux écrivains lauréats du prix du Quai des Orfèvres tout en écrivain un roman policier sur son parcours meurtrier. Quand on sait que Pierre Pouchairet est lui-même lauréat du prix, on a là une sacrée mise en abîme !

L'intrigue est bien construite et intelligemment menée. Un peu à la manière d'une série policière, elle permet de voir évoluer les personnages des Trois Brestoises au fil des tomes. Néanmoins, une connaissance des tomes précédents n'est pas nécessaire pour apprécier cet épisode qui peut tout à fait être lu indépendamment des autres. Les motivations du tueur en écrivain aigri très critique du jury du prix et des lauréats, en particulier les anciens flics, sont tout à fait savoureuses tant elles semblent viser l'auteur lui-même. le lecteur se laisse prendre au jeu et prend plaisir à suivre cette enquête originale dans l'univers du livre et des prix littéraires.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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Du sang sur le quai de Pierre @pouchairet , série les trois Brestoises.
La Bretagne à l'honneur une fois encore avec Léanne, commandante de police, qui enquête avec ses amies sur une série de meurtres visant les lauréat du prix du quai des orfèvre. Un thriller haletant!
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