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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Étudiant la langue russe, j'ai acheté ce livre d'Alexandre Pouchkine en version bilingue. C'est une oeuvre inachevée, ce qui m'a évidemment laissé sur ma faim.
Pouchkine nous relate de manière romancée une partie de la vie de son arrière-grand-père, jeune prince africain, offert à Pierre le grand par l'un de ses ambassadeurs.
Le récit commence à Paris où Ibrahim Hannibal a été envoyé par le tsar, toujours curieux de ce qui se fait à l'étranger.
Nous voilà immergés dans la haute société française de l'époque (les dernières années du règne de Louis XIV ) où ce grand Africain ne passe pas inaperçu. Une société où règne l'insouciance, l'extravagance, le luxe et où la moralité se perdait. Ibrahim y est remarqué par la comtesse D. dont il devient l'amant. Ibrahim retourne néanmoins en Russie et oublie bien vite cet amour...
L'intérêt du livre tient dans la description de ces deux sociétés, la française et la russe,; dans cette dernière, Il nous fait voir l'antagonisme entre la Russie nouvelle vue par le tsar et la Russie attachée à ses traditions, et nous décrit bien le tempérament de Pierre le grand.
Dommage que Pouchkine ait abandonné ce récit...

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Le Nègre de Pierre le Grand
Alexandre Pouchkine (1827)


C'est un récit qui ressemble à sa propre histoire côté mère. Côté père, la lignée Pouchkine remonte au 12ème siècle : au 18 e siècle, la famille possédait d'immenses territoires dans la région de Nijni Novgorod, à 400 kms à l'est de Moscou.

" Au nombre des jeunes gens envoyés par Pierre le Grand à l'étranger pour y acquérir les connaissances nécessaires à un Etat transformé, se trouvait son filleul , le nègre Ibrahim.
Il avait été élève de l'Ecole militaire de Paris, en était sorti capitaine d'artillerie, s'était distingué pendant la guerre d'Espagne, et, grièvement blessé, était revenu à Paris.."

Dans les rangs russes, l'histoire est pleine d'actes de bravoure de ce genre. Quand on prenait les armes, le sentiment patriote était absolu ..

".. Au milieu de ses vastes travaux, l'Empereur ne cessait de s'informer de son favori, et il recevait toujours des notes flatteuses surs ses projets et sa conduite. Pierre était très satisfait de lui et l'avait, à plusieurs reprises, rappelé en Russie. Mais Ibrahim ne se hâtait pas. Il trouvait divers prétextes, tantôt sa blessure, tantôt le désir de perfectionner ses connaissances, tantôt le manque d'argent, et Pierre agréait ses demandes, lui demandait de bien veiller sur sa santé, le remerciait de son zèle pour l'étude, et bien qu'excessivement économe dans ses propres dépenses , ne regrettait point ce qu'il retirait pour lui de sa cassette personnelle, ajoutant aux ducats des conseils paternels et des préceptes avertisseurs.
D'après le témoignage de tous les mémoires et souvenirs historiques, rien ne peut être comparé à la légèreté, à la folie, et aux luxes des français de l'époque .."

Très grand texte de Pouchkine, malheureusement inachevé, écrit en 1827, considéré comme le premier roman historique russe ..
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