Je ne suis pas très en avance pour ma LC avec Val La jument verte de Val. Mais à propos d'écho le très long roman de Richard Powers
La chambre aux échos n'a provoqué en moi qu'un retentissement très moyen.
Richard Powers est un auteur important dont j'avais aimé
le temps où nous chantions, beaucoup moins
Trois fermiers s'en vont au bal. J'ai mis bien du temps à venir à bout des 702 pages de
la chambre aux échos, roman essentiellement basé sur les neurosciences à travers le syndrome de Capgras, pathologie très complexe associant troubles de la mémoire et prosopagnosie, qui consiste à croire qu'une personne proche n'est en fait que le sosie de cette même personne.
Richard Powers abonde en détails scientifiques précis. Et bien qu'ayant exercé si longtemps une profession qui traitait entre autres de séquelles neurologiques j'ai très vite attrapé le tournis au point de ne lire que quelques pages à la fois, ce qui n'est jamais bon signe.
La chambre aux échos est loin d'être un page-turner. Donc, un frère gravement traumatisé de la route ne reconnait plus sa soeur. Nous sommes dans le Nebraska, rural et bien éloigné du Dr. Weber, neuroscientifique de renommée qui vient étudier le cas. Powers analyse très bien le comportement des personnages, leurs doutes et leurs interrogations, pour lesquels j'ai hélas eu du mal à éprouver une certaine empathie. Il me semble que ce roman nécessite une disponibilité d'esprit qui me manque un peu.
de ce livre par contre je garderai surtout une dose de poésie bienvenue, le souvenir de ces rassemblements annuels de grues, comme il en existe en Champagne. A l'origine d'une invasion touristique limitée dans le temps ces oiseaux n'ont pas que des amis. Il y a dans ce coin de l'Ouest américain et dans le livre quelques belles envolées sur la magie de ces rendez-vous ornithologiques. Mais je me suis bien souvent posé la question suivante: qu'en-est-il du plaisir de lire, réellement? Je crois que je ne lirai plus
Richard Powers. le temps est un peu compté.