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Terry Pratchett fait parti des auteurs que j'adore. D'ailleurs je lis ses romans à petites doses (1 à 2 romans par an) pour en garder, pour le plaisir.

Mon personnage préféré est LUI. Les fans comprendront. Pour les autres, précipitez vous car Pratchett, c'est trop bien! C'est de l'humour décalé, des jeux de mots à tire-larigot c'est drôle et en même temps une description des travers de notre époque. Et en plus la traduction est magistrale. Bref du bonheur...

Mais si vous ne connaissez pas Pratchett, ne commencez pas par ce tome là car il n'est pas aussi bon que les autres. Un peu trop... comment dire... une sorte de remix ratée de Pratchett. Est ce vraiment lui qui l'a écrit? Avait il besoin de payer ses impôts? Etait ce une commande? Je ne sais; On a tous nos mauvais jours. Disons que pour ce roman, Pratchett n'avait pas autant d'inspiration.

A suivre pour voir si les suivants sont de la même trempe ou bien si le maitre va retrouver sa plume...

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C'est toujours avec plaisir que je me plonge dans une histoire du Disque-Monde, surtout lorsque les mages et Rincevent sont de la partie, sauf que cette fois-ci, et pour la première fois, le rendez-vous est manqué.

L'histoire peine à se mettre en place, on a l'impression de lire une succession d'événements sans lien les uns avec les autres… Au bout d'une centaine de pages, j'ai eu une lueur d'espoir mais elle s'est vite éteinte.

On se retrouve ici avec deux histoires, celle de Rincevent et celle des mages de l'Université de l'Invisible, comme si Pratchett avait eu en tête ces deux histoires mais n'avait pas réussi à se décider pour une ou pour l'autre, ou qu'il avait manqué de matière pour qu'une ou l'autre soit assez conséquente pour devenir un livre à part entière. Résultat, on a là deux histoires qui s'alternent chapitre après chapitre et qui ne se rejoignent que dans les cinquante dernières pages.

Cette réunion est tellement rapide qu'on a l'impression qu'elle est comme expédiée, comme si Pratchett avait atteint le nombre de pages qu'il désirait et qu'il pouvait enfin nous livrer la conclusion de son histoire. de ce fait, on manque d'explications sur beaucoup de choses, des personnages disparaissent subitement de l'histoire sans que l'on sache pourquoi ni ce qu'il advient d'eux…

Heureusement, l'humour de l'auteur est toujours bien présent, et j'avoue que c'est ce qui m'a fait poursuivre ma lecture même si j'avais régulièrement envie de sauter des passages ou de lire les chapitres en diagonales.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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Un petit avis sur ce nouveau tome des Annales que j'ai lu il y a quelques mois... Comme sur la plupart des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, il m'en reste une bonne impression. Je me suis bien amusée avec Rincevent mais aussi les autres mages. L'Australie est le thème de ce tome 22 (ou le continent Iksiksiksiks) et le prétexte à une histoire tout aussi foutraque que les précédentes. La présence de Madame Panaris vaut son pesant d'or. Une aventure à la sauce Pratchett qui m'a beaucoup plu même si il y a des moments moins passionnants que d'autres. Heureusement qu'il y a une cuite, une évasion et un kangourou pour bien se marrer !
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Un épisode assez décevant malheureusement ; dans la lignée des tomes précédents, un tel manque de fonds au profit d'un travail référentiel trop poussé à l'Australie m'a surpris dans le mauvais sens.
Les mages et Rincevent sont toujours des personnages passionnants, mais pas assez exploités dans l'optique des thèmes profonds que Terry Pratchett manie si bien habituellement.
Sans doute un tome transitoire dans l'optique du Dernier Héros à venir, aux ambitions bien meilleures, dont j'ai d'excellents souvenirs. J'espère avoir vu juste.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Et voilà le 22ème tome des annales du disque monde, et c'est toujours aussi plaisant à lire.

Nous revoila dans les aventures du pauvre Rincevant et des mages de l'université de l'invisible qui se retrouve coincé dans le temps ailleurs... bon ce ailleurs ressemble fort à l'Australie et c'est pas Skipu qui dira le contraire. L'un c'est pas pourquoi il y est mais maintenant il devra faire pleuvoir, les autres ne savent pas quand il y sont mais recherche le premier pour soigner le bibliothécaire. Et c'est partie pour des aventures toujours aussi rocambolesque et drôle.

Un livre haut en couleur ou Pratchett part peut être un peu plus que d'habitude dans tous les sens le rendant parfois un peu difficile à suivre, ce qui parfois oblige à relire un ou deux paragraphes pour être sur d'avoir bien compris, et a la fin on est toujours pas sur mais ok...

Les mages sont fidèle à eux même, et les comparatifs entre le disque monde et la vrai vie sont foisonnant, même si ne connaissant pas la culture australienne les comparatif sont parfois moins aisé il n'empêche que certaine phrases tombent sous le sens.
Même si à certain moment l'histoire semble sans queue ni tête, casse pas la tête et fait toi plaisir avec une lecture fluide et drôle.

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Comme d'habitude, même quand c'est moins bon, avec Terry Pratchett, c'est toujours aussi bon. Et sur ce livre, il faut saluer encore une fois la traduction de Patrick Couton, qui s'est démené pour tenter de retranscrire le langage étrange de l'Australie.

Dans les nombreux récits des Annales du Disque-Monde, les livres de Rincevent ne sont clairement pas mes préférés. le personnage est amusant, mais dans l'ensemble bien en dessous d'un Samuel Vimaire ou d'une Mémé Ciredutemps. C'est bien souvent ses alentours qui provoquent l'action, et ici il se fait presque voler la vedette par les mages de l'Université de l'Invisible (dont l'archimage et le doyen sont des représentants extraordinaires).
Pour le reste, l'histoire suit son cours de scénette en scénette, en passant par des clins d'oeil très nombreux (Skippy le Kangourou, Mad Max, Priscilla folle du désert ...), mais aussi rempli d'expression que l'on sent traduite depuis un anglais très Australien. le rendu est très bon, et j'ai ri pratiquement tout le long de l'album. Mais le hic, et c'est ce qui limite ma note à 4, c'est que l'on a pas la portée de certains autres livres, comme "Le régiment monstrueux" ou "Le père porcher", qui posent une réflexion et une critique dépassant le récit lui-même. Bref, c'est dommage que ce soit "simplement" une comédie burlesque hilarante et une bonne lecture.

Donc voila, c'est bon, très bon même, mais dans le bas du panier de ce que Terry Pratchett à fait, et c'est le seul regret que j'ai avec ce livre. Pour le reste ... Aussi drôle que d'habitude, aussi prenant et toujours aussi bien écrit ... Un excellent roman de la saga, tout simplement !
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Oui, c'est un poil moins bien que d'habitude. C'est vrai, on revient dans du "un peu foutraque" avec un tome qui donne l'impression d'être un bagage fourre-tout (Private Joke, les amateurs comprendront), d'être davantage une succession de scènes un peu décousues qu'un tome vraiment réfléchi et mûri.

N'empêche que j'ai bien ri, une fois de plus, parce que les paradoxes temporels, le héros immortel et la création du monde par les dieux, vus par Pratchett, bah tout de suite ça prend une tournure inattendue, forcément !

Et c'est vraiment un étrange continent que celui de Iksiksiksik (je sais plus combien il y en a, mdr !) peuplé d'étranges habitants... Les très nombreuses références, surtout cinématographiques, déjà citées par Foxfire, ma compagne de lecture commune avec Shan_Ze, font apparaître des personnages "référencés" complètement délirants, avec un Rincevent plus naïf que jamais, et pourtant pas si bête...
Brinquebalé dans ce pays bizarre (et dangereux, ce qui est décrit de façon magistrale) au gré des desiderata d'un kangourou parlant (qui a influencé mes rêves, mdr, bon pour moi c'était un bélier, si vous lisez ce livre vous comprendrez pourquoi...), ses aventures picaresques sont absolument déjantées, et délicieuses (et drôles, même quand dramatiques, je garde un souvenir ému de mon fou-rire lié aux gardiens de prison complètement cramés).

Le patois local est aussi à mourir de rire. J'imagine que l'anglais australien est à l'anglais "anglais" ce que le québécois est au français... Cela a du être une belle prise de tête pour M. Couton d'arriver à traduire ça ! Bravo à lui !

Les mages de leur côté ne sont pas en reste avec les discussions hilarantes entre Ridculle, le major de promo, le doyen, l'économe, Cogite Stibon, le bibliothécaire, et Mme Panaris, qui, si elle n'est pas mage, n'en est pas moins une personnalité non négligeable dans ce tome !

Le dommage en ce qui me concerne c'est que j'ai trouvé la fin trop rapide, elle m'a laissé sur ma faim, mais il fallait bien que Pratchett se sorte (enfin, sorte Rincevent et les mages) de la situation compliquée dans laquelle il les avait fourrés ! Arfeu !
Malgré ces quelques menus défauts, c'est encore et toujours un grand plaisir à lire...

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Lire mes avis critiques des « annales du disque-monde » n'est guère passionnant puisque de tome en tome je répète à peu près les mêmes choses. Il faut dire que c'est difficile de dire autre chose que « c'était super ». D'ailleurs, on ne devrait même pas perdre de temps (et en faire perdre à celui qui lit les chroniques) et se contenter de ça. Donc voilà, c'était super ! … Bon, en fait, je ne vais pas pouvoir m'empêcher de développer un tout petit peu mais promis ce ne sera pas long.

« le dernier continent » n'est pas le meilleur tome de la série mais comme toujours chez Pratchett, ce qui n'est pas le meilleur est tout de même excellent. Ce tome est un peu foutraque, part dans tous les sens. En fait j'ai eu l'impression que l'intrigue était surtout un prétexte à visiter un ersatz d'Australie à la sauce Pratchettienne, ce qui est en soi une très bonne idée. du coup, on a droit à une évocation très amusante de l'île-continent, de la faune dont la dangerosité est à peine exagérée au climat en passant par la culture aborigène ou encore des références culturelles irrésistibles (Mad Max, Prsicilla folle du désert, Crocodile Dundee). Voir l'ami Rincevent, que j'adore, confronté à tout ça est un régal. Même si la construction de l'intrigue n'est pas imparable, on a l'impression d'une suite de saynètes reliées par un fil conducteur prétexte, certaines saynètes sont tellement réussies que ce n'est que du bonheur. Mes passages préférés : la cuite de Rincevent, la chevauchée sur un destrier improbable, l'évasion.
En parallèle des pérégrinations australiennes de Rincevent, on suit également les mages de l'université qui échouent sur une île pas si déserte. Tout le génie de Pratchett se déploie ici dans des dialogues absolument fabuleux. le passage où Cogite essaie d'expliquer à Ridculle le concept de paradoxe spatio-temporel est anthologique. Les aventures des mages sur l'île déserte sont l'occasion pour Pratchett d'évoquer la théorie de d'évolution et c'est fait de façon très amusante et pertinente à la fois.

Avec « le dernier continent » j'ai passé un très bon moment. Rincevent et les mages font décidément partie de mes personnages préférés avec le Guet, les sorcières, la Mort, Cohen le barbare, les dieux, Planteur, Gaspode, Leonard de Quirm… euh je me rends compte que je suis en train de tous les énumérer. En fait tous les personnages du disque-monde sont mes préférés, voilà !
Pour en revenir au « dernier continent », c'est un blady bon bouquin !

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22 tomes ! ca fait déja 22 tomes que [a:Pratchett|1654|Terry Pratchett|http://photo.goodreads.com/authors/1235562205p2/1654.jpg] écrit à propos de son monde en forme d'assiette à soupe ?Eh ben dites donc, le temps passe vite.Hélas, avec le temps viennent les habitudes, et c'est peut-être ce qui a fait que, même si j'ai beaucoup souri, je n'ai pas ri tant que ça. Parce qu'après tout, l'humour de Pratchett, je commence à bien connaître. Et même si j'apprécie toujours autant, on peut penser que je commence à y être salement habitué, et du coup ses blagues diverses et variées me font moins rire – mais me donnent quand même un bon moral, "casse pas la tête"(1). L'avantage, c'est que ça me permet de mieux voir toutes les finesses de cette histoire, qui cache comme d'habitude pas mal de chose sous son air bonnasse. Je pense par exemple à (dans le désordre) : un ornythronique, Mad Max, l'opéra de Sidney, les mystères du sexe, l'art pas trop figuratif des aborigènes, toute une bande de sacrées chouettes traditions locales, la bière, ...Mais bon, pas de problème, hein, c'était bien, casse pas la tête(2). (1) C'est dommage qu'il n'y ait pas de références pour cette expression sur le site pratchettien francophone, parce qu'elle m'avait l'air assez marrante.(2) Et oui, monsieur Pratchett, moi aussi, je peux caser cette expression n'importe où et avoir l'air assez, comment dire … rustique ?
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Awa, qu'est-ce que j'ai ri avec celui-là... Déjà, Rincevent était à lui seul une très bonne nouvelle. Puis il y a eu Iksiksiksiks, le fameux continent inconnu, il y a eu ce kangourou chelou et il y a eu toutes ces bestioles arrivées sur du bois flotté (c'est fou tout ce qui peut arriver sur du bois flotté). Sans oublier les mages de l'UI et madame Panaris. Ah, et le patois iksien est excellent. Awa, casse pas la tête. le cocktail était pour le moins explosif. Je me suis éclaté. le Dernier Continent est l'un des meilleurs tomes des Annales du Disque-Monde.
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