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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lire mes avis critiques des « annales du disque-monde » n'est guère passionnant puisque de tome en tome je répète à peu près les mêmes choses. Il faut dire que c'est difficile de dire autre chose que « c'était super ». D'ailleurs, on ne devrait même pas perdre de temps (et en faire perdre à celui qui lit les chroniques) et se contenter de ça. Donc voilà, c'était super ! … Bon, en fait, je ne vais pas pouvoir m'empêcher de développer un tout petit peu mais promis ce ne sera pas long.

« le dernier continent » n'est pas le meilleur tome de la série mais comme toujours chez Pratchett, ce qui n'est pas le meilleur est tout de même excellent. Ce tome est un peu foutraque, part dans tous les sens. En fait j'ai eu l'impression que l'intrigue était surtout un prétexte à visiter un ersatz d'Australie à la sauce Pratchettienne, ce qui est en soi une très bonne idée. du coup, on a droit à une évocation très amusante de l'île-continent, de la faune dont la dangerosité est à peine exagérée au climat en passant par la culture aborigène ou encore des références culturelles irrésistibles (Mad Max, Prsicilla folle du désert, Crocodile Dundee). Voir l'ami Rincevent, que j'adore, confronté à tout ça est un régal. Même si la construction de l'intrigue n'est pas imparable, on a l'impression d'une suite de saynètes reliées par un fil conducteur prétexte, certaines saynètes sont tellement réussies que ce n'est que du bonheur. Mes passages préférés : la cuite de Rincevent, la chevauchée sur un destrier improbable, l'évasion.
En parallèle des pérégrinations australiennes de Rincevent, on suit également les mages de l'université qui échouent sur une île pas si déserte. Tout le génie de Pratchett se déploie ici dans des dialogues absolument fabuleux. le passage où Cogite essaie d'expliquer à Ridculle le concept de paradoxe spatio-temporel est anthologique. Les aventures des mages sur l'île déserte sont l'occasion pour Pratchett d'évoquer la théorie de d'évolution et c'est fait de façon très amusante et pertinente à la fois.

Avec « le dernier continent » j'ai passé un très bon moment. Rincevent et les mages font décidément partie de mes personnages préférés avec le Guet, les sorcières, la Mort, Cohen le barbare, les dieux, Planteur, Gaspode, Leonard de Quirm… euh je me rends compte que je suis en train de tous les énumérer. En fait tous les personnages du disque-monde sont mes préférés, voilà !
Pour en revenir au « dernier continent », c'est un blady bon bouquin !

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Oui, c'est un poil moins bien que d'habitude. C'est vrai, on revient dans du "un peu foutraque" avec un tome qui donne l'impression d'être un bagage fourre-tout (Private Joke, les amateurs comprendront), d'être davantage une succession de scènes un peu décousues qu'un tome vraiment réfléchi et mûri.

N'empêche que j'ai bien ri, une fois de plus, parce que les paradoxes temporels, le héros immortel et la création du monde par les dieux, vus par Pratchett, bah tout de suite ça prend une tournure inattendue, forcément !

Et c'est vraiment un étrange continent que celui de Iksiksiksik (je sais plus combien il y en a, mdr !) peuplé d'étranges habitants... Les très nombreuses références, surtout cinématographiques, déjà citées par Foxfire, ma compagne de lecture commune avec Shan_Ze, font apparaître des personnages "référencés" complètement délirants, avec un Rincevent plus naïf que jamais, et pourtant pas si bête...
Brinquebalé dans ce pays bizarre (et dangereux, ce qui est décrit de façon magistrale) au gré des desiderata d'un kangourou parlant (qui a influencé mes rêves, mdr, bon pour moi c'était un bélier, si vous lisez ce livre vous comprendrez pourquoi...), ses aventures picaresques sont absolument déjantées, et délicieuses (et drôles, même quand dramatiques, je garde un souvenir ému de mon fou-rire lié aux gardiens de prison complètement cramés).

Le patois local est aussi à mourir de rire. J'imagine que l'anglais australien est à l'anglais "anglais" ce que le québécois est au français... Cela a du être une belle prise de tête pour M. Couton d'arriver à traduire ça ! Bravo à lui !

Les mages de leur côté ne sont pas en reste avec les discussions hilarantes entre Ridculle, le major de promo, le doyen, l'économe, Cogite Stibon, le bibliothécaire, et Mme Panaris, qui, si elle n'est pas mage, n'en est pas moins une personnalité non négligeable dans ce tome !

Le dommage en ce qui me concerne c'est que j'ai trouvé la fin trop rapide, elle m'a laissé sur ma faim, mais il fallait bien que Pratchett se sorte (enfin, sorte Rincevent et les mages) de la situation compliquée dans laquelle il les avait fourrés ! Arfeu !
Malgré ces quelques menus défauts, c'est encore et toujours un grand plaisir à lire...

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Un petit avis sur ce nouveau tome des Annales que j'ai lu il y a quelques mois... Comme sur la plupart des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, il m'en reste une bonne impression. Je me suis bien amusée avec Rincevent mais aussi les autres mages. L'Australie est le thème de ce tome 22 (ou le continent Iksiksiksiks) et le prétexte à une histoire tout aussi foutraque que les précédentes. La présence de Madame Panaris vaut son pesant d'or. Une aventure à la sauce Pratchett qui m'a beaucoup plu même si il y a des moments moins passionnants que d'autres. Heureusement qu'il y a une cuite, une évasion et un kangourou pour bien se marrer !
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Un tome dans lequel on retrouve Rincevent d'un côté , chargé de "sauver" le dernier continent crée et les mages de l'autre , échoués sur une île après avoir passé une porte de l'université. Si j'ai passé un bon moment c'est parce qu'il a de l'humour omniprésent, grâce aux mages notamment . Les dialogues et les disputes se dégustent , sur fond de théorie de l'évolution , sécheresse et magie. La Mort passe en coup de vent et le bibliothécaire est malade , Rincevent frôle encore et toujours la catastrophe et les mages sont toujours aussi coincés . Une joyeuse bande que j'ai eu plaisir à retrouver !
LC les annales du disque-monde
Challenge Mauvais genres
Challenge séries 2019
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Je venais de lire l'excellent "Les Annales du Disque-Monde, Tome 20 : le Père Porcher".
Après un excellent voyage en Australie cet été, je me suis dit "en voilà une bonne idée de lecture"...
Hélas, ce tome même s'il est bon est soit moins réussi, soit l'humour n'est pas si accessible.

Il y a au menu :

Rincevent et sa façon bien à lui d'éviter les ennuis en s'y jetant en courant.
Un dieu de l'évolution ! Dieu auquel on suggère que la sexualité lui permettrait de créer de nouveaux organismes "tout seul" plutôt qu'un infâme bricolage.
Il y a d'ailleurs une bonne caricature des créationnistes : des mages se retrouvent sur l'île du dieu et les plantes et animaux évoluent avec un seul but : satisfaire et répondre aux désirs des hommes présents. Les plantes se mettent à faire pousser des fruits pour le moins originaux.
Ce dieu est sous exploité.
Un bon nombre de situations sont évidemment très contextuelles à l'Australie et parmi elles un bon nombre m'ont un peu échappé. C'est le principal défaut du roman.

Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Pas le meilleur opus de la série, selon moi, mais je suis vraisemblablement passé à coté des références à l'Australie, que je ne connais guère.
Reste l'humour incontrôlable de Terry Pratchett qui joue là avec l'évolution darwinienne et nous offre quelques théories irrésistibles sur l'apparition de l'ornithorynque ou de la sexualité.
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Le bibliothécaire de l'Université de l'Invisible est malade. Il n'arrête pas de changer de forme et personne n'arrive à faire obéir les livres de la bibliothèque hormis lui. Les mages de l'UI partent à la recherche de Rincevent qui est le seul à pouvoir stabiliser la forme du bibliothécaire.

Dans ce tome, le lecteur voyagera dans l'espace et le temps en un éclair sans avoir le temps de s'ennuyer. Il est parfois un peu difficile de recoller toutes les pièces du puzzle pour arriver à suivre. Toutefois l'humour et les références diverses et variées (Skyppue le kangourou, le dieu de la Création...) rendent ce tome très plaisant.
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Comme d'habitude, même quand c'est moins bon, avec Terry Pratchett, c'est toujours aussi bon. Et sur ce livre, il faut saluer encore une fois la traduction de Patrick Couton, qui s'est démené pour tenter de retranscrire le langage étrange de l'Australie.

Dans les nombreux récits des Annales du Disque-Monde, les livres de Rincevent ne sont clairement pas mes préférés. le personnage est amusant, mais dans l'ensemble bien en dessous d'un Samuel Vimaire ou d'une Mémé Ciredutemps. C'est bien souvent ses alentours qui provoquent l'action, et ici il se fait presque voler la vedette par les mages de l'Université de l'Invisible (dont l'archimage et le doyen sont des représentants extraordinaires).
Pour le reste, l'histoire suit son cours de scénette en scénette, en passant par des clins d'oeil très nombreux (Skippy le Kangourou, Mad Max, Priscilla folle du désert ...), mais aussi rempli d'expression que l'on sent traduite depuis un anglais très Australien. le rendu est très bon, et j'ai ri pratiquement tout le long de l'album. Mais le hic, et c'est ce qui limite ma note à 4, c'est que l'on a pas la portée de certains autres livres, comme "Le régiment monstrueux" ou "Le père porcher", qui posent une réflexion et une critique dépassant le récit lui-même. Bref, c'est dommage que ce soit "simplement" une comédie burlesque hilarante et une bonne lecture.

Donc voila, c'est bon, très bon même, mais dans le bas du panier de ce que Terry Pratchett à fait, et c'est le seul regret que j'ai avec ce livre. Pour le reste ... Aussi drôle que d'habitude, aussi prenant et toujours aussi bien écrit ... Un excellent roman de la saga, tout simplement !
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C'est le 22ème volume des Annales du Disque-Monde dans lequel on retrouve Rincevent qui a été projeté sur le continent IksIksIks à la fin de ses Tribulations en Aurient.
Le dernier continent de Terry Pratchett
Rincevent découvre un continent qui ressemble fort à l'Australie, un grand désert dans lequel les gens n'ont jamais entendu parler d'eau qui tomberait du ciel. Un continent sympathique où les gens ne se « cassent pas la tête » en cas de difficulté et sont plutôt tolérants sur la marginalité.
Le roman alterne avec ces chapitres et ceux dans lesquels interviennent les mages de l'université de l'Invisible. le bibliothécaire est bien malade et passe son temps à changer d'apparence physique. le seul remède possible nécessiterait de connaître son vrai nom et il semblerait que la seule personne à le connaître soit Rincevent qui a travaillé un temps à la bibliothèque à ses côtés.
Il y a tout un passage sur une petite île dont le créateur et les plantes qui s'y développent sont très amusantes et où Cogite Stibon croit trouver son bonheur. Il y a aussi la présence de Madame Panaris sur une plage qui rend une partie de la faculté complètement gaga...
Un agréable moment de détente !
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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J'ai adoré ce livre. Rincevent est une fois de plus héros malgré lui et on assiste à une véritable "plongée" dans la psychologie des mages (c'est pas triste !).
Et, en même temps quelques allusions à la théorie de l'évolution et même une illustration de la théorie des équilibres ponctués avec une histoire de crevettes à la fin !
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