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Samuel Vimaire doit partir en vacances c'est comme ça. C'est Dame Sybil qui l'a décidé et lui il n'est pas très chaud parce que la campagne ce n'est pas son truc .. et puis ses pavés vont lui manquer.
Mais tout le monde sait que quand on est flic , qu'on soit en vacances ou pas les meurtres collent inexorablement aux semelles.. et Vimaire ne fait pas exception.

Un excellent Pratchett, même si il n'est pas le meilleur.. (mais nous en sommes quand même au tome 34), qui comme a son habitude nous fait une belle critique de la société. Une mise en avant de l'esclavage et de la considération des esclaves par les "nantis". C'est également l'occassion pour l'auteur de mettre en avant l'opposition des campagnards et des nobles. Mais le tout toujours avec cet humour louffoque, plein de références, de jeux de mots et d'éclats de rire de la part du lecteur.

Attention SPOIL !
.

Mais si Sir Pratchett excelle, il faut une fois encore que je tire mon chapeau avec moultes courbettes à Patrick Couton, le traducteur, car pour traduire les jeux de mots et mettre en avant les jeux de phonétiques utilisés cela n'est pas piqué des hannetons.

Je termine souvent mes visites du disque avec un brin de nostalgie.. parce que je sais que bientôt ce sera la fin.. mais ainsi va la vie.
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Un vil complot fomenté par Vétérini, les agents du Guet et Dame Sybil a envoyé Sam Vimaire en vacances !! Non seulement en vacances mais à la CAMPAGNE (les majuscules illustrent l'horreur éprouvée par Vimaire) au domaine familial, le manoir Ramkin !!

Des occupations de Duc sont bien évidemment prévues, des visites aux voisins mais aussi et surtout des balades avec petit Sam et des découvertes d'une variété infinie de cacas !

Le flic dans le Duc a les poils de la nuque qui se rebiquent, signes que quelque chose de criminel l'entoure et un cadavre apparaît peu après son arrivée : une gobeline a été massacrée !

La loi et la justice se mettent en route et les aventures rocambolesques de Sam Vimaire nous emmènent loin ou plutôt profondément ! La veuve, l'orphelin et les espèces presqu'humaines sont âprement défendus et c'est toujours une satisfaction de constater la capacité de Pratchett de faire vivre en quasi harmonie des espèces si différentes !

Beaucoup moins d'humour mais toujours autant de dérision et d'ironie accusatrices !

CHALLENGE PAVES 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE ABC 2020/2021
LECTURE COMMUNE DISQUE-MONDE
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Bon si j'ai bien suivi, c'est le dernier tome sur le Guet et ça, c'est triste ! Malgré quelques longueurs, j'ai adoré suivre Vimaire en vacances dans sa résidence secondaire, à la campagne. Entre balade, diner mondain et nouvelle passion de son fils pour le caca, l'instinct de flic est en éveil et ne tarde pas à trouver une affaire à résoudre ! Un tome réjouissant avec un Vimaire au sommet de son efficacité et qui va se battre pour le droit des Gobelins. Un thème assez fort donc et beaucoup d'actions . Vraiment je suis triste que ce soit le dernier avec Vimaire, c'est mon personnage préféré ….
Challenge Mauvais genres 2021
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Lire un nouveau roman du guet, c'est comme retrouver un vieux copain que l'on ne voit décidément pas assez souvent. A ceci prés que le vieux copain s'appellerait Samuel Vimaire, passerait la moitié du déjeuner à enfumer le resto avec son cigare et l'autre à soupçonner le serveur de passer du pinard en contrebande. Mais on s'en fiche, parce que c'est un copain et une fois la lecture termin… oups pardon ! Une fois le repas fini, on a qu'une envie : prendre encore une dizaine d'autres déjeuners avec ledit copain, quelques cafés et – pourquoi pas ? Soyons fous ! – un brunch.

Toute une métaphore filée un peu foireuse (je ne suis pas particulièrement forte en métaphores, surtout le matin) pour dire que je n'ai absolument aucune intention d'être objective dans la critique ci-dessous. J'aime le disque-monde. J'aime les romans du guet. J'aime Sam Vimaire. Je ne pouvais donc que couiner sur « Coup de tabac » qui réunit tous les éléments d'un chouette récit du disque-monde : de l'humour (parfois noir, parfois bas-de-plafond, parfois burlesque, toujours pratchettien), de l'optimisme à revendre, une galerie de nouveaux personnages attachants, tout une race de petits nabots nauséabonds mais plutôt sympathiques à sauver, tout cela saupoudré d'une dose d'aventure pour pimenter l'ensemble.

En début de roman, on retrouve la commissaire divisionnaire Vimaire confronté à une situation particulièrement cruelle : avec la complicité des agents du guet – les immondes traitres ! – et le soutien sournois de Vétérini, son affectionné épouse dame Sybil a décidé de lui faire prendre des… Va-can-ces. Et pas n'importe où, attention : à la campagne, ce lieu honni et déconcertant où les rues ne sont pas pavées, où la végétation vous agresse de toutes parts et peuplé d'animaux aussi inquiétants et exotiques que la vache ou le mouton. Voici Vimaire, flanqué de son épouse et de son petit garçon de six ans (le petit Sam, adorable garçonnet possédant deux grandes passions dans la vie : son papa et l'étude du caca. Six ans quoi…) et confronté à un milieu hostile et étranger. Bien plus hostile qu'il n'y paraît au premier abord, d'ailleurs, car des individus louches se cachent dans les parages et y organisent des trafics tout aussi louches. Et comme on le sait bien, le louche attire le policier aussi surement que la charogne les rats. Autant vous dire que cela ne pas tarder à beugler et à botter des fesses dans les chaumières !

Conclusion ? À nouveau un très chouette roman, pas forcément le meilleur de la série, mais tout de même un fort agréable moment de lecture qui ne décevra pas les fans. Hélas, le problème avec les romans du guet, c'est que dès que l'on en lit un, on a tout de suite envie de se refaire la série entière, ce qui ne serait vraiment pas raisonnable. Quoique… « Jeu de nains » me fait salement de l'oeil sur mon étagère et… Oups. Si, si, je vous jure : il a sauté tout seul dans mon sac ! J'voulais pas !
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Coup de tabac est le dernier tome mettant en scène Sam Vimaire et son Guet. Je le referme non sans une petit pointe de tristesse et de déception. Tristesse parce que le Guet reste, des Annales, le cycle que j'ai préféré. Déception car j'aurais voulu, pour le dernier, y voir une histoire centrée sur tous les membres du Guet.
Dans cet opus, Sam Vimaire est contraint de prendre des vacances et de jouer le rôle honni d'hobereau dans les domaines qu'il a obtenu de part son mariage. Il se retire donc à la campagne. C'est un classique littéraire rependu : où que passe un détective, le crime augmente de manière significative. Y compris dans ce domaine rural tranquille.
Terry Pratchett aime, à travers le Guet, défendre l'ouverture d'esprit, lutter contre la discrimination. Ainsi, après loup-garou, troll, nain; vampire, gargouille et golem, on aborde le sujet de l'espèce des gobelins, perçus par tous comme des animaux répugnants, à tort bien entendu. Sam y met son grain de sel, sort de sa juridiction et dévoile ce qui semble être un trafic de gobelin avec des ramifications impressionnantes tandis que Sybil garde toute sa fierté vis-à-vis des "amis" de la campagne et que le petit Sam s'adonne à un sujet d'expertise des plus importants : le caca! On n'est pas loin, par endroits, d'une parodie de Downton Abbey et d'Orgueil et Préjugés.
Un tome qui se lit bien malgré le pavé, sans de réelles longueurs et toujours avec beaucoup d'humour. Mention spéciale au personnage de Villequin, incroyable dans ce tome. On voudrait tous un valet/ majordome tel que lui.

Challenge et LC Pratchett
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Multi-défis
Challenge Pavés 2021
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Même en s'y tenant fermement, il est souvent tentant et probablement à raison de ne pas lire les Annales du Disque-Monde dans l'ordre de parution. Non seulement les tomes ne sont pas chronologiquement liés, mais en plus les différentes thématiques ne fonctionnent pas sur tout le monde. Ainsi, ce trente-quatrième tome (sur 35, sans compter les hors-série !) ne casse pas la règle et propose une aventure échevelée en un seul volume, qui se déroule ce coup-ci dans la campagne environnant Ankh-Morpokh…

Nous suivons ici Sam Vimaire, commissaire en chef du Guet de la capitale, mais également duc d'Ankh-Morpokh par son mariage avec la duchesse. Clairement, son travail quotidien semble peser par rapport à la situation qu'il a acquise maritalement et qu'il a l'impression de ne pas mériter. Or, justement, sa femme, la duchesse, lui impose quelques vacances, non seulement pour le sortir de son métier de policier municipal, mais surtout pour prendre du repos dans leur résidence de campagne. C'est l'occasion pour leur enfant de découvrir les joies de la campagne (joies notamment scatophiles pour celui-ci), pour elle de multiplier les soirées mondaines et les « tea times » et enfin pour lui de se trouver fissa fissa une activité policière afin de ne pas s'ennuyer.
Une chance pour Sam Vimaire (moins pour les campagnards qu'il rencontre), l'aventure est au coin du comptoir. En effet, des rixes de villages semblent sous-tendre un climat très tendu et notamment à propos de la présence de gobelins dans le voisinage. Il est vrai que ce ne sont pas des « gens comme nous », il est vrai qu'on ne comprend pas leur culture, leur religion et encore moins leur façon de parler. Pour autant, un meurtre est un meurtre, alors Sam Vimaire prend l'affaire en main, même loin de sa juridiction. Au prix d'aventures souterraines puis maritimes (d'où le « Coup de tabac » du titre), le commissaire doit jongler entre le droit, les réclamations joyeuses de son partenaire improvisé et les réprimandes de sa duchesse de femme.
Dans ce tome-ci, Terry Pratchett a choisi de disserter longuement sur l'esclavage et la discrimination. Ces gobelins et les réactions que leur présence provoque donne un recul intéressant sur nos sociétés extrêmement corsetées. Pour autant, malgré ce sujet lourd au premier abord, il n'empêche que l'auteur fait du Pratchett avec des comparaisons abracadabrantesques, un vocabulaire très contemporain et du burlesque quasi constant ; des éclats de rire peuvent venir de peu de mots, même si la scène en cours n'est pas censée prêter à rire.

Coup de tabac est donc un tome des Annales du Disque-Monde honnête et nourri, sûrement trop long sur plusieurs scènes, mais qui ne dénote pas du reste de la série.

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C'est dans les coups rudes qu'on découvre ses vrais amis, et le Commissaire Vimaire s'aperçoit désormais qu'il n'en a aucun. Lâché par ses amis du guet, et même par le tyran de la ville, Vimaire est contraint de partir en vacances ! Plus aucun voleur à arrêter, plus un seul criminel à boucler. Pendant deux semaines, il ne sera question que de repos, de détente et de bon air pur de la campagne.

Pour son plus grand bonheur, il finira par tomber sur un crime atroce commis sur un gobelin ainsi que, cerise sur le gâteau, un empressement louche des notables de la région à étouffer l'histoire. Il n'en faudra pas plus pour que le commissaire décide de bouleverser les habitudes de population locale pour faire la lumière sur cette affaire.

Pratchett aborde ici le thème de l'esclavage, avec les razzias dans les cavernes des gobelins pour les envoyer travailler de l'autre côté du disque. Vimaire finira par se rendre compte que les gobelins ont une civilisation brillante et méritent d'être traités en êtres vivants intelligents et sensibles. Malheureusement, l'auteur nous a déjà servi la même chanson pour les nains, les trolls, les vampires et les orques, et c'est ce qu'on peut reprocher globalement à ce livre, c'est de répéter exactement les mêmes schémas que les tomes précédents. Un peu déçu donc, j'espère que Pratchett développera d'autres personnages à l'avenir, car il me semble qu'il a fait le tour avec celui-ci.
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Nous suivons le commissaire Sam Vimaire en vacances à la campagne.
Le commissaire est arraché à son milieu (les rues de la ville d'Ank-Morpok) pour la paisible campagne.
Paisible en apparence.

> Note : Il faut absolument avoir lu d'autres tomes du disque monde pour apprécier un tant soit peu ce tome. Je recommande en particulier ceux liés au Guet (la police) comme « Le Guet des orfèvres ».

La fantasy est souvent perçue à tort comme trop éloigné de la réalité, comme une échappatoire.
Grossière erreur. Les étiquettes « Fantasy » et « Humour » ne doivent pas vous leurrer.
Toutes les oeuvres de fiction, parlent d'ici et de leur époque.
Le commissaire va tomber sur un meurtre et sur de sombres évènements.
Le disque monde est peuplé de multiples créatures : parmi elles les gobelins.
Ils n'ont droit qu'à un total mépris, de la haine et de la peur : ils sentent mauvais, ils sont sales, ils volent, ils mangent leurs enfants et j'en passe.
Alors si on les maltraite, on les tue ce ne sont que des gobelins.

Et oui, toute ressemblance avec des ethnies, groupes religieux, peuples existants ou ayant existé et purement fortuite.
Cela révolte le commissaire. Surtout que le Guet est très différent de notre police.
Il est composé d'humains, de nains, de trolls, de vampires, de loup-garous et plus et… même de femmes !
Plutôt inclusif non ?

Le miroir qui nous est tendu par les romans du disque monde, est un miroir déformant.
Et notre monde ne s'en sort pas toujours à son avantage.
On manque de Sam Vimaire à la tête de la police dans ce bas monde, n'est-ce pas ?

Il y a dans ce tome beaucoup d'action, des remarques bien senties, de sublimes réparties.
On ne s'ennuie à aucun moment.
Et Vimaire ne va pas laisser les actes commis impunis.

Le ton est quand même plus sombre. Il y a plus de personnes qui mériteraient plus de justice. Des actes horribles.
Et plus de critique.

> Si un pauvre passe une année en prison parce qu'il a volé pour manger, quelle hauteur doit faire la potence où se balancera le riche qui viole la loi par cupidité ?

et parfois des prises de consciences un peu tardives

> S'ils pouvaient faire un truc pareil à des gobelins, rien les empêchait de décider qu'ils pouvaient le faire aussi à de vraies gens, et quelques-uns ont dit que, vraies ou pas, c'était pas bien !
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Monsieur le Duc sur ses terres...
Vu de cette façon, on pourrait douter de l'intérêt de cet opus des "Annales".
Mais lorsque le susdit Sam Vimaire, en vacances, se trouve confronté à un traffic d'êtres pensants on comprend mieux l'argument.
Ségrégation, esclavage, société aristocratique... les thèmes récurrents de l'oeuvre sont là, et bien là.
Traité avec autant d'humour que de réalisme, les sujets graves exposés dans "Coup de tabac" prêtent autant à rire qu'ils donnent à réfléchir. Une réussite, encore ?
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Le seigneur Vétérini dirigeant d'Ankh-Morpork depuis son bureau a appris de terribles choses qui se passe dans sa ville. Et ce qu'il déteste en tant que dirigeant de la ville, c'est de voir que des aristocrates déjà fortement riche, se font de l'argent en détruisant la vie de ses citoyens. Citoyens qui ont déjà une vie pénible, pauvre, et qui malgré tout essayent de gagner de quoi survivre. Ici c'est la population trolls qui ont leur tête qui explose après avoir absorbé de la drogue entrée illégalement en ville.

Juste hisse !

Ouvert d'esprit Vétérini n'a rien contre les substances qui permettent de trouver un bonheur, mais que ça tue son usagé, lui qui ne voulait pas cela, c'est horripilent. Il y a tromperie sur la marchandise. Et assassinat... Comme il le dit : En effet, si un pauvre passe une année en prison parce qu'il a volé pour manger, quelle hauteur doit faire la potence où se balancera le riche qui viole la loi par cupidité ?
  Alors qui de mieux pour faire respecter la loi, la justice que le duc d'Ankh-Morpork, le commissaire divisionnaire du Guet municipal : Samuel Vimaire, qui a justement grâce à sa femme un manoir de vacances à la campagne. Donc parfait pour des pseudos vacances, là où ce crime prend sa source.

Arrivé là-bas il ne tarda pas à se faire de nouveaux ennemis et amis qui ces derniers lui demandent et réclament «  Juste hisse ! » de ce crime qui a été fait contre l'une des leurs : une jeune gobeline du nom de : le contraste ravissant entre les pétales orange et les pétales jaunes de la fleur d'ajonc.

Juste hisse, monsieur Peau-liiissier !


Comme toujours, lire Terry Pratchett est un régal. Et ici dans « Coup de Tabac », tout cela rappelle les nations conquérantes qui ont mis en esclavage nombres de peuples, (qui si on leur avait donné les mêmes moyens financiers, technologiques, scientifiques..., ils s'en seraient même mieux sortis que les conquérants), en violant toutes les lois, et la pire de toutes pour ces gens se pensant supérieur est de penser que la loi ne s'applique pas à eux. Donc pour eux, ils n'ont jamais fait de mal. Ce qui va de pair avec la notion d'esclavage est la notion d'argent. Ces bénéfices engendrés font la fortune de grand propriétaire terrien, aussi appelé aristocrate, qui hélas font cela sur le dos d'un peuple mis en esclavage. La différence entre le travail et l'esclavage se situe à un bout de papier de consentement. Comme deux personnes qui sont différentes l'une et l'autre par leur lieu de naissance, leur milieu social, leur sexe, leur travail, etc... est la valeur préjugée qu'on leur étiquette à tort et à travers.

Terry Pratchett va nous rappeler que la richesse ne devrait pas dicter la loi. Que ces lois ne devraient non pas être en fonction de l'humain, mais de toutes les espèces, de tous les peuples qui cohabitent ensemble. Et que les gens riches doivent eux aussi obéir aux lois et même cent fois mieux.
C'est le fond de notre humanité : un monde de caca, de canetons débile et de salopards. Mais heureusement dans ce Disque-monde, une fois le mal enlevé, un avenir positif voit le jour grâce aux femmes et à leurs talents.
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