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Le roi a été tué par le duc Kasqueth. Son fantôme erre dans le château. Les 3 sorcières vont confier son fils à une troupe de théatre ambulant. Il faut rétablir l'héritier sur le trone dans quinze ans... enfin c'est sans compter sur nos trois soeurcières...
L'humour de Pratchett, j'y adhère plus que tout! Je ne m'en lasserai jamais j'ai l'impression! Ces notes en bas de page qui me font toujours rire autant!( J'ai commencé par le premier tome et enchainé dans l'ordre) Et ces clins d'oeil aux contes pour enfants ou au célèbre Macbeth!
Enfin, j'ai quand meme moins aimé ce sixième tome que le quatrième, Mortimer! Si vous aimez la Mort ( je parle du personnage ), vous pouvez vous jeter dessus! Ca reste pour l'instant, mon préféré de la série.
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« Trois soeurcières » est le 6ème volume (mais aucune importance pour la compréhension de l'histoire) extrait du cycle de romans de Terry Pratchett intitulée « Les annales du Disque-Monde ». Sous un style fantasy et burlesque (le Disque-monde est un monde magique et imaginaire de forme plate et circulaire, soutenu par quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace d'une tortue géante naviguant lentement dans le cosmos), il s'agit d'une satire de notre société puisque les caractères et comportements de ces personnages, irréels et imaginaires, sont foncièrement humains et les situations étrangement familières.


Ici, le scenario est simple : Dans ce monde magique, le Roi s'est fait assassiner par un Duc et son épouse qui voulaient prendre sa place à la tête du royaume. Mais l'esprit du royaume tout entier (personnages, fantômes, végétaux, animaux, etc…) se révolte contre ce Duc imposteur et violent qui préfère le pouvoir au royaume et les opprime à présent : On sollicite l'intervention des sorcières, seules à pouvoir lutter contre le Duc…


Le fou du nouveau Roi affirme alors que seuls les mots peuvent rivaliser contre les sorcières : Il soutient qu'ils possèdent leur propre magie et que, pour rallier le royaume à sa cause tout en se débarrassant des sorcières, il suffirait de faire courir la rumeur selon laquelle tous les maux viennent des sorcières, tandis que le nouveau Roi est un modèle de vertu !


Or, quel moyen plus sûr de diffuser ce message que par les théâtres ambulants qui se produisent dans tout le royaume ? le fou commande donc à un auteur de théâtre une pièce dont il impose le scenario voulu et qui sera jouée au Château pour le peuple. Les sorcières devront alors apprendre à lutter contre une sorte de magie qui leur est inconnue : Celle des mots (et des images) qui circulent et s'impriment dans l'inconscient du public, jusqu'à former des souvenirs – et que sont les souvenirs sinon l'Histoire réelle du pays ? le théâtre ne raconte-t-il pas la vraie vie… ? Reste à savoir si les « trois soeurcières » sauront s'adapter et apprivoiser cette nouvelle sorte de magie, celle des mots et de la façon de les dire, bref : de la communication…


« - C'est nous, dit-elle. Autour de ce chaudron ridicule. C'est nous que ça représente, Gytha.

Nounou Ogg marqua un temps, elle écouta le texte.

- J'ai jamais provoqué de naufrage ! se récria-t-elle. Elles viennent de dire qu'elles ont naufragé des gens ! J'ai jamais fait ça, moi ! »


« Celui qui a écrit cette pièce en connait un bout sur la magie [des mots]. Moi-même, je crois à ce que je vois et pourtant je sais que ça n'est pas vrai.
[Le théâtre] c'est l'Art qui tend un miroir à la Vie. Voilà pourquoi tout est à l'envers.
On a perdu. On ne peut pas lutter contre ça sans devenir exactement ce qu'on n'est pas. »


*****

Bien-sûr, ce monde magique et caricatural est imaginaire et fait pour rire... Et pourtant. Nos souverains ne commandaient-ils pas des pièces de théâtre aux auteurs les plus doués ? Certains régimes totalitaires ne manipulent-ils pas leur peuple en contrôlant la communication ? Et si le théâtre est parodié avec brio (certains passages de ce livre m'ont fait penser à « Sors de ce corps, William » de David Safier), les services de presse et de communication ne jouent-ils pas également un rôle essentiel dans nos vies actuelles, quitte parfois à déformer la réalité de ce qu'ils nous vendent ? Ainsi, sous couvert d'une histoire sans prétention accompagnée d'un ton humoristique, ce récit a un petit air de fable de la Fontaine et nous fait redécouvrir l'importance de la communication au service du pouvoir.


Outre le côté satire burlesque, c'est d'ailleurs grâce au style vif et humoristique de l'auteur, riche en jeux de mots, qu'une récalcitrante à la fantasy comme moi s'est plue à découvrir ce roman ; Les soeurcières échangent des remarques amusantes, doux mélange de tradition et de modernité – comme ce monde un peu barré créé par l'auteur et qui ne peut qu'éveiller nos sens.


«Le garde regarda les bracelets magiques, la cape doublée, la main tremblante et la figure. La figure était particulièrement inquiétante. Magrat ayant abusé de la poudre pour obtenir un teint pâle et avantageux, la combinaison avec le mascara badigeonné copieusement donnait au garde l'impression d'observer deux mouches qui venaient de s'écraser dans un bol de sucre. »


Avis aux amateurs de fantasy, mais pourquoi pas aussi à ceux qui souhaiteraient débuter dans le style (même si ça m'a demandé un temps d'adaptation), ou encore aux amateurs de satires !

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Dans ce tome Terry Pratchett fait la part belle à 3 sorcières.. On y retrouve bien sur Mémé Ciredutemps avec 2 autres de ses compères , qui sont elles aussi très hautes en couleur.
Cet auteur est toujours aussi loufoque et drôle. Je dois reconnaître qu'il possède un énorme talent puisque à travers toute son excentricité il arrive a traiter d'autres sujets comme la quête du pouvoir (totalitarisme, taxe, impôt, oppression) et le théâtre.
J'aime aussi beaucoup ses clins d'oeil à d'autres oeuvres : Cendrillon, Blanche neige , Hansel et Gretel, Roméo et Juliette, le seigneur des anneaux... on croise aussi Laurel et Harry.. tout ceci fait de mains de maître puisqu'ils ne sont jamais évoqués nominativement.
Terry pratchett a un humour débordant : qui d'autre que lui aurait pu imaginer que la mort aurait le trac en montant sur scène !! (un exemple parmi d'autres)

Je ne peux donc que continuer mon voyage des annales du disque monde...
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Je poursuis ma lecture des annales du Disque-Monde dans l'ordre, entre plaisirs et déceptions...Ce sixième tome m'a effectivement déçue, le récit est moins finement mené que les précédents, et les calembours moins remarquables. Il m'aura fallu m'y reprendre plusieurs fois pour clore ce petit bouquin, qui ne me laisse pas grande impression.
Au suivant, en espérant qu'il lui sera supérieur !
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C'est avec ce livre que j'ai découvert l'univers du Disque-Monde. Et à l'époque, ça m'a valut bien des regards en coin dans le métro : impossible de ne pas rire ouvertement en découvrant les dialogues entre les sorcières ! de tous ses personnages, ce sont mes préférées, mais ce livre n'est pas que drôle : c'est un regard plein de lucidité et de tendresse sur les femmes en général. S'il n'y avait qu'un Pratchett à lire, je conseillerais celui-là.
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Après m'être ennuyé en lisant le tome "Sourcellerie" auquel j'ai peu accroché, j'ai eu le grand plaisir de retrouver le personnage de Mémé Ciredutemps découvert dans "La Huitième Fille".
Et quel plaisir de lecture ! le trio de sorcières mis en place dans ce tome est très attachant, Mémé Ciredutemps toujours égale à elle-même. Sans aucun doute mon tome préféré jusqu'à présent.
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Un très bon tomeC'est le sixième et la série ne semble pas s'épuiser.Terry Pratchett a la bonne idée de renouveler les personnages.Seul le disque monde ne change pas mais pour une fois Ank Morpok (la ville dont l'ai est sain car les germes ne peuvent pas y survivre) est seulement brièvement évoquée.Comme toute la série (au cas où vous ne la connaissez pas) :- les tomes sont souvent indépendants- il faut abandonner toute vraisemblance et c'est tant mieux !L'exagération pittoresque règne en maitre.Ce que j'ai aiméC'est toujours aussi drôle et pittoresque.Ce que j'ai moins aiméQuand même une répétition s'installe.En conclusionJe lirais le septième tome avec plaisir !
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Un roman assez long qui a beaucoup de potentiel mais qui n'a pas l'humour de Huitième Fille et qui ne se lit pas avec autant de conviction. L'intrigue est assez complexe par moment et la partie sur le théâtre a fini par m'ennuyer jusqu'à la scène finale. Lire ce tome juste après La Huitième Fille n'est pas une bonne idée : tout a changé mais tout est resté en même temps. Ce n'est pas la même Mémé Cirdutemps et pourtant elle garde certaines attitudes. La fin est facile à trouver pour qui a l'habitude des coups de théâtre et pour qui observera bien la couverture. Les adeptes de Shakespeare pourront apprécier les parodies de Macbeth et Hamlet qu'on retrouve dans le roman. La première scène de Trois Soeurcières est d'ailleurs un bel hommage.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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Dans ce volume, toujours aussi désopilant grâce à la présence de trois sorcières aux personnalités bien marquées, Terry Pratchett s'attaque au théâtre. A la fois hommage et parodie, le roman s'avère très entraînant. On y suit les conséquences de l'assassinat du roi Vérence, dans le royaume de Lancre. Entre l'assassin fou de remord, sa femme cruelle avide de tortures, le fantôme de la victime déçu de ne plus pouvoir festoyer, son héritier caché au sein d'une troupe itinérante de comédiens dotés, par les sorcières, d'un don de parole stupéfiant.... impossible de s'ennuyer ! Et encore moins de ne pas s'amuser.
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Ce tome est parmi les meilleurs des Annales du Disque-Monde. C'est la première fois qu'on voit le trio de sorcières. (Mémé était déjà apparue dans des livres précédents mais seule). Magnifique roman qui est une parodie de Macbeth et un peu de Hamlet
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