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Ce livre là rentre dans la série qui voit des innovations technologiques investir le Disque Monde (On est au siècle de la Roussette quoi!). A part Vétérini peut des personnages traditionnels y jouent un rôle .L'intrigue met en scène un escroc condamné à mort qui , en échange de sa grâce doit réorganiser le système des postes . Je dois dire que ce cycle là (avec Monnayé ) m'enthousiasme moins même si le roman est intéressant.
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L'un des premiers attraits de ce livre est le personnage principal Moite von Lipwig. Certes, Pratchett ne dépeint jamais des personnages lisses et parfaits bien au contraire, l'auteur est plutôt adeptes des antihéros, il est cependant assez rare qu'il utilise un héros en quête de rédemption … . Globalement les personnages principaux de ses romans sont normalement dans le camp des gentils, Moite quant à lui est un ancien escroc forcé de se racheter. On suit avec intérêt l'évolution du personnage qui au départ accepte ce travail pour éviter d'être pendu mais qui ensuite aura un véritable intérêt pour sa mission et changera par amour. Je pense que Moite est certainement le personnage qui évolue le plus dans un même roman de l'auteur.

Le méchant et antagoniste du livre est aussi l'un des plus intéressants. On a ici un véritable méchant, j'apprécie vraiment la personnalité du personnage – je vous ne vous en dirai pas plus pour ne pas spoiler -.

C'est aussi un roman que je trouve intéressant car on voit les évolutions de la vie/société des golems. En effet, on voit le début de l'évolution dans Pieds d'argile avec le premier golem libre, ici on voit comment cela a évolué. On y voit des golems travailler pour eux-même ect …c'est une des choses que j'apprécie chez Pratchett cette capacité à faire évoluer et avancer le disque monde.

Enfin, on y retrouve ce ton humoristique, ici les blagues sur la poste et sur l'informatique y sont particulièrement drôles.
Lien : http://ancrerenard.fr/2019/0..
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Cet avis ne va pas être hyper objectif car je suis très très fan de Terry Pratchett.

Timbré, c'est l'histoire d'un malfrat qui se voit offrir une seconde chance, pour essayer de sauver La poste. Mais pourquoi lui ? Et bien quoi de mieux qu'un escroc pour lutter contre d'autres escrocs ?

Ici, Terry Pratchett fait la satire du monde financier et de ses requins.

On y découvre également le choix cornélien que l'on doit faire entre la modernité et les anciennes méthodes.

Et finalement on se rend compte que cet escroc, ben il n'est pas si escroc que ça au final.
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En grande fan de Terry Pratchett, je ne pouvais pas manquer la parution de « Timbré » en poche (pour la petite histoire, j'ai commencé la collection des Disque-monde en poche lorsque je n'étais qu'une étudiante fauchée, vu que je ne pouvais pas m'offrir le grand format Atalante).

C'est toujours un grand plaisir de retrouver l'univers de Pratchett, Ankh-Morpok et ses guildes, son patricien, son guet, ses golems, ses magouilles en tout genre. A ce titre, Timbré ne propose rien de vraiment nouveau, juste un approfondissement de certains éléments déjà amorcés dans les livres précédents (Le Disque-Monde, les Clics-clacs, les golems,…). le plus puristes pourront le regretter, moi ça ne m'a pas gêné outre mesure.

Côté personnage par contre, si on retrouve des figures connues (Ridculle, Vétérini…), le livre introduits des petits nouveaux : Moite von lipwig, escroc patenté, et Adora Belle Chercoeur, fumeuse invétérée au joli minois mais au caractère bien trempé.

Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal avec l'intrigue de « Timbré », je me demandais où Pratchett voulait en venir exactement, je trouve que contrairement à ses autres romans, les différentes pièces peinent à se mettre en place et que le rythme est moins maîtrisé.
Mais même si l'intrigue ne m'a pas entièrement convaincue, j'ai été séduite par les personnages. Comme toujours chez Pratchett, ils sont riches et complexes. Moite est un escroc, un manipulateur. Ça pourrait le rendre antipathique, ce n'est pas le cas, car l'auteur parvient à nous faire entrer dans sa tête, il nous permet de partager ses émotions, ses doutes, ses peurs. Et puis, il faut l'avouer, Moite est génial (crazy awesome, comme dirait nos amis anglais).
J'admire aussi le travail de Pratchett sur les personnages secondaires, cette capacité en quelques lignes à faire exister un personnage, au travers d'une description, de ses manies, d'un dialogue. Encore une fois, je tire mon chapeau au maître.

Bon, et puis, il faut l'avouer, un livre de Pratchett, c'est toujours un bon moment de rigolade en perspective, autant ne pas bouder son plaisir (mention spéciale aux talons d'Adora Belle, et à la technique de Ridculle pour traiter les importuns voulant poursuivre en justice l'Université de l'Invisible).

En conclusion
Pas le meilleur roman du Disque-Monde, à mon humble avis, mais une lecture plaisante néanmoins. Je retrouverai avec plaisir Moite dans ses nouvelles aventures.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Sir Terry fait son Ken Loach.

Suite des aventures du Disque-Monde où Terry Pratchett continue, dans cette série dans la série, sa critique du modernisme à tout prix. Après l'invention de l'impression, de la presse libre et des tabloïds (Tome 25, La Vérité), du clic-clac à grande vitesse, version steam-punk de l'internet, voici venir son analyse des dérives du capitalisme. Quel sens de l'anticipation pour un roman daté de 2004!

Moit von Lipwig, que l'on retrouvera dans le tome 36 "Making Money", escroc de profession et de passion se retrouve dans la situation délicate de choisir entre la mort et la direction de la Poste. A la manoeuvre, le tortueux Veterini qui compte bien mettre quelques bâtons dans les roues des nouveaux propriétaires monopolistes du clic-clac. A charge pour Moit de relancer la distribution du courrier à pied et à cheval pour tenter de contrer la transmission des messages par les airs. Face à une bande d'escrocs en col blanc,spécialistes du bonto des livres de comptes, il lâche un expert en relation humaine, un caméléon qui manie les ficelles de la cupidité de tout un chacun pour mieux déplumer le pigeon.
L'escroc à la petite semaine se voit incarner à son corps défendant celui du Dieu de la Poste, un Hermès tout d'or vêtu, il prend la tête d'un service public poussif, dont les derniers fonctionnaires sont un vieillard dépositaire du règlement intérieur et un jeune toqué collectionneur d'aiguille, fait la connaissance d'une ténébreuse nicotinophile elle-même à la tête d'une agence d'intérim qui place des golems où l'on veut bien d'eux.

[A SUIVRE]
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Ce tome de Pratchett parle de la poste, et je l'adore ! (et pour ceux qui aiment les adaptations, la version télévisée est aussi très bien 😊 )

Le héros, Moite von Lipwig (il n'a pas choisi…) est un escroc, un voleur et un menteur invétéré. Il a été arrêté et se retrouve condamné à mort…. sauf s'il accepte de devenir ministre de la Poste. Parce que oui, quoi de mieux qu'un homme profondément sournois, fourbe et intéressé pour un poste au gouvernement ? Pour remettre sur pied une poste moribonde ? Et, surtout, pour faire un peu de concurrence à ce nouveau moyen de communication que sont les clic-clacs et qui, depuis quelques temps, semblent mal tourner.

Bref. Je ne vous raconte pas tout.

Le personnage principal est selon moi génial. Cet escroc qui se retrouve "bloqué" dans un métier raisonnable, qui se convainc lui-même qu'il reste mais qu'il peut arrêter quand il veut, et qui finit visiblement par prendre goût à cette nouvelle vie honnête, ou presque. Il finit par abattre toutes ses cartes, y compris celles secrètes de son (ses) ancienne(s) vie(s).
Face à l'obstacle, au danger, il ne ralentit pas, il accélère et saute. Son modjo ? Rien ne sert de marcher, il faut directement voler !

De base, j'adore ces histoires où on voit quelque chose se mettre en place, des gens créer des choses nouvelles (l'invention du timbre est très sympa, celle des collectionneurs de ceux-ci est juste drôle). Ici, ce qui me plaît aussi c'est le côté enquête (comprendre comment la compagnie des clacs a mal tourné, pourquoi la poste a sombré) et même parfois un peu mystique (toutes les lettres non distribuées qui finissent par développer une personnalité, par agir pour enfin atteindre leur but).

Bref, une relecture qui ne sera pas la dernière, c'est sûr.
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Pour qui est fan du Disque-Monde, cet ouvrage est tout simplement l'un des meilleurs du cycle. Sir Terry pratchett donne ici toute l'ampleur de son imagination, dans un récit parfaitement structuré qui raconte, à la sauce fantasy, les débuts de la presse et du service postale. Une analyse mordante d'un pan de notre société au passage, ça ne gâche rien.
Les amateurs enchaîneront bien sûr directement sur "Monnayé".
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La SF, c'est de la fantasy avec les boulons dit habituellement l'auteur.Et dans ce cas, il a bien raison. En effet il projette dans l'univers fou d'Ankh-Morpokh une guerre économique entre la Poste et la compagnie de clic-clacs. Mais si, vous savez, les clic-clacs ... ces sémaphores fonctionnant avec l'aide de de démons et autres auxiliaires magiques dans Ankh-Morpokh et jusqu'à dix mille kilomètres.Ce qui est intéressant dans ce roman, ça n'est pas seulement l'intrigue montrant la rédemption d'un ancien escroc d'élite découvrant les bienfaits d'un métier pris comme une vocation (en même temps, il a pas trop le choix puisqu'il est sous les ordres de Vétérini). Même si cette intrigue est en soi fascinante, avec son lot de personnages complètement incroyables (les golems émancipés sont une idée fabuleuse).Non, ce qui est intéressant, c'est de voir comment le génie de Pratchett projette dans cet univers des concepts modernes : les financiers pour lesquels l'argent est la matière première, et qui se comportent comme par exemple Lehman Brothers, et d'un autre côté les hackers, phreackers et bidouilleurs divers et variés, qui vivent dans les interstices du système financier. Naturellement, les gentils gagneront à la fin, mais ce n'est pas ce qui compte. Ce qui compte, c'est que ce romn est d'une façon très claire l'équivalent pratchettien d'une fable De La Fontaine : caché derrière les golems, les clic-clacs et autres gadgets typiques, on ne trouve rien d'autre que notre monde et ses dysfonctionnements.Du coup le roman est peut-être moins drôle, moins tarte à la crème, que d'autres, mais il n'en est pas moins un excellent opus, dans lequel on verra en bonus passer quelques guest-stars sympathiques (Vétérini évidement, mais aussi Carotte Fonderenferson et chicard, juste évoqué).
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Lipwig ne vaut pas Rincevent, mais dans le genre anti-héros à la Pratchett, il est excellent aussi, dans un autre registre.
Un livre très drôle, et un excellent Pratchett, qui se renouvelle dans un genre un peu différent... à lire !
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Encore une excellent volume avec une trajectoire héroïque singulière, à l'image de ce roman qui détonne formellement dans l'oeuvre de PTerry.
On pourra regretter une certaine technicité faisant perdre en facétie, mais on se consolera avec la brillance de la démonstration comme l'excellence de l'agressivité mobilisée contre les bonnes cibles.
Un roman d'autant plus plaisant qu'il résonne particulièrement fort avec l'actualité.
Lien : https://syndromequickson.com..
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