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Une nouvelle visite pour moi sur le disque et cette fois loin d' Ankh Morpork, mais au plein coeur de la campagne ou l'on retrouve la jeune sorcière Tiphaine Patraque et ses amis les Nac Mac Feegle.

C'est un tome ou l'on retrouve beaucoup d'anciens personnages. Et entre autre les fameuses sorcières : Mémé Ciredutemps (un de mes personnage préféré)et sa meilleure amie Nounou Ogg.

Pratchett nous livre un épisode un peu plus sombre, ou la connaissance de soit est importante et ou il nous parle de l'accomplissement de soi également. Mais Pratchett ne pourrait pas s'arreter là ! C'est aussi une belle démonstration sur l'image que l'on véhicule, ou que l'on veut montrer.
Enfin c'est pour, moi un tome assez difficile , il faut déjà avoir fait quelques visites sur le disque pour pouvoir tout saisir.
C'est aussi un épisode ou l'humour de Pratchett est un peu un berne... toujours présent mais un ton en dessous.

Sans doute la nostalgie de voir le disque s'éteindre peut à peu
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Tiphaine Patraque sort des sentiers battus et prend du galon. Elle est désormais la Sorcière du Causse. En cela, elle prend soin de la population, y compris du Baron vieillissant qui en vint à mourir. Elle est donc chargé d'annoncer la nouvelle à son fils, Roland, fiancée à une blonde digne des contes de fée. Sale besogne pour Tiphaine, d'autant que cela implique d'aller dans la Grande Ville.
En arrière-plan : une population de plus en plus hostile aux sorcières. A moins que ce soit une entité maléfique qui soit derrière tout cela?

Ce tome est très enthousiasmant. Déjà, le personnage de Tiphaine devenue sorcière, c'est très intéressant. Son voyage à Ankh-Morpork implique de voir d'anciens personnages : le Guet, pour ne citer qu'eux mais aussi Eskarina. Depuis le temps que je voulais savoir ce qu'elle était devenue.
Tout cela avec la plume de Pratchett, légère, déjantée avec des Feegle pour pimenter l'action en prime. Ah ce que je les aime ceux-là...
Ma seule déception reste sur le combat final, décevant parce qu'un peu trop bâclé à mon goût.

Challenge et LC Pratchett
Challenge Féminin
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Mais... Pourquoi relis-tu tes livres alors qu'il y en a plein que tu n'as pas encore lu ?
M'a-t-on demandé encore récemment.
C'est que, des livres, je ne garde que ceux que je pense relire un jour. Mon domaine étant bien trop humble pour les héberger tous. Et c'est bien dommage car j'adorerais vivre parmi des murs couverts de livres.
Et donc je relis ces temps les Tiphaine Patraque parce qu'ils me font du bien. Je me réjouissais de celui-ci car j'en avais de bons souvenirs. Sauf que, est-ce parce que lu peu après le précédent tome ? J' ai trouvé ce récit plus cru, vulgaire, désenchanté, moins jeunesse, comme si le royaume s'effilochait déjà. End of the world coming soon. Stay connected. Là où jadis Tiphaine briquait ferme son sol pour garder les pieds sur terre, la voilà désormais volant souvent et serrant les dents fort contre les maux du monde.
Oh. Je sais bien que pour faire un livre. Il y a l'auteur, le traducteur (et je plains les anglais qui ne lisent pas le Patrick Couton) et le lecteur. Et peut-être que pour ce tome là, un des trois voire les trois réunis étaient d'humeur de gris, de beurk et de moins bien, mais je ne conseille pas à la future moi même de le relire pour se réchauffer un brin.

Cela dit, comme je le remarque souvent, Terry Pratchett a le sens du mot et sait merveilleusement terminer ses histoires. Mais là, il donne même de tout son art dans les deux derniers chapitres. On ne termine que deux fois dirait James Bond si jamais il sortait in fine au cinéma. En tout cas, the last page is not an end.
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J'ai retrouvé T.Pratchett avec plaisir après une interruption de trois ans et la magie opère toujours.
Le démarrage est un peu poussif dans cet opus, et puis l'on retrouve ce que l'on aime, on réfléchit en se divertissant en accompagnant des personnages qui nous ressemblent souvent.
Comme toujours avec T.Pratchett, les travers de notre société sont décrits sans concessions mais avec humanité et beaucoup de recul, j'aime ce regard sur le monde.
Un petit bémol, j'aime beaucoup les feegles (NacMac), mais je souffre toujours autant à lire leurs dialogues.
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Pas facile de démarrer cette chronique... Pourquoi ça ? Et bien car il s'agit d'un Terry Pratchett...

Chose logiquement facile quand on tient un site sur lui, qu'on a commencé la lecture grâce à lui et qu'on est fan(atique) de son oeuvre. Oui mais voilà, Pratchett écrit écrit écrit écrit sans cesse, on en voit jamais la fin (hormis les one shot). Quel plaisir !
Pourtant là, il s'agit bien d'une fin car il l'a annoncé, ce tome est le dernier des aventures de Tiphaine Patraque et des Nac mac Feegle. Agé de 16 ans, elle entre pour lui définitivement dans le monde adulte (nous parlons d'une sorcière du Disque-monde) et plus rien ne justifie le fait de continuer ses aventures, qui touchent ainsi à leur fin avec ce tome... Après l'avoir accompagné durant quatre aventures il nous faut lui dire au revoir, ce qui n'est pas facile...

Je vais essayer de rester assez objectif et de ne pas me laisser emporté par les sentiments (comment ça c'est ridicule ? de quoi ? vous vous en fichez ?!)
Tout à commencer après avoir sauver son petit frère et Rolan le fils du baron de la reine des elfes avec l'aide des Nac mac Feegle, de bien curieuses fées ; puis la jeune fromagère et future sorcière de cette histoire a échappé à un "rucheur" esprit étrange qui se loge dans votre esprit et s'empare de vos pensés, sans oublier de rencontrer la plus puissante des sorcières du monde ; elle a par la suite dansé avec l'Hiver en personne et bien faillit ne jamais laissé l'Eté revenir mais on en apprend tous les jours (surtout avec les "conseils" d'autres sorcières). Après toutes ses aventures Tiphaine Patraque méritait bien du repos.

C'est ainsi une jeune sorcière que nous retrouvons chez elle. Et être sorcière ce n'est pas uniquement lancer des sorts, préparer des potions ou maudire le royaume. Oh non ! C'est surtout s'occuper des gens et des oubliés, tous les jours, tous le temps, pour TOUS les soucis (inutile de vous faire un dessin) ; les grandes aventures sont des choses rares et dont on se passe bien finalement. Savoir prendre soin des autres est le rôle le plus important d'une sorcière car elle seule en est capable et la seule à y penser surtout.

Et c'est là dessus que repose ce tome : le rôle d'une sorcière, son image, ses doutes, bref la vie d'une sorcière.
Tiphaine est seule cette fois et devra y arriver seule (ou presque). Devenus une sorcière elle a moins besoin d'aide, ce qui relègue les Nac mac au bien lointain second plan, et c'est de suite l'humour du roman qui s'en ressent : il beaucoup moins drôle que les précédents... à l'image de son "collègue" Harry Potter, Tiphaine a grandis et ses histoires aussi, ce n'est plus la petite fille de neuf ans qui croyaient aux fées. Ce tome est sombre, beaucoup plus sombre et ceci dés le début mais cela ne gâche en rien la qualité du récit, il est juste différent.
L'histoire quand à elle joue sur le rôle de la sorcière et de la vision qu'elle renvoie aux gens. L'auteur s'amuse ainsi avec l'image que l'on donne et que l'on porte de part le passé les et les histoires, il s'amuse surtout avec celle récurrente des contes de fées, et de la bêtise et de la méchanceté des gens (il rappellera le QI de la foule aux lecteurs de Pratchett).

Il y aura aussi un grand méchant certes (beaucoup moins charismatique) mais c'est un effet de foule que Tiphaine devra affronter et une foule qu'elle connait bien. Sans oublier ses doutes et sa fatigue, Tiphaine devra avant tout se trouver elle même.

Elle aura besoin de tout son courage et de toute l'aide possible pour protéger cette fois-ci (et pour la première fois) ce qui lui est le plus cher : son chez elle, le Causse.
Et ainsi devenir une véritable sorcière, à tout jamais.

A noter que contrairement aux tomes précédents, celui-ci nécessite un certains petis bagage du Disque-monde, voir même un bagage bien remplis (sans jeu de mot, pour ceux qui connaisse 'Le Bagage'). On retrouve des personnage bien connus tout au long du roman et ceci jusqu'au bout. C'est un vrai cadeau aux fans mais ce l'est moins pour les non-initiés, mais ils peuvent faire sans.

Vous me direz que lire un cycle sous-titré "un roman du Disque-monde" sans lire le Disque-monde est étrange mais ça existe, ce qui fait qu'on est aux anges en tant que fans mais on l'est beaucoup moins quand on ne connait que Tiphaine et les Nac mac, le roman est alors plus dur à apprécier dans son ensemble.

Bon pour un finish il fallait un peu de fanservice comme LA rencontre du livre mais elle est un peu trop facile, digne d'un coup de baguette de magicien "POUF! Et voilà! oui, oui, ta gu*le c'est magique." ; mais là encore les fans parleront de la logique du narrativium (voir La Science du Disque-monde), les lecteurs classiques eux auront plus de mal a apprécier ce grand moment et surtout à expliquer son arrivée dans le récit.

Mais ce tome ne propose pas que des visages bien connus des initiés (encore heureux), il nous présente de nouveau visage haut en couleurs, comme celui de la duchesse future belle-mère de Roland au caractère plein de clichés ou Madame Proust sorcière de son état et commercante de profession, mais aussi de bonne surprise comme Laititia véritable rivale de Tiphaine, sans oublier la garde du château avec en premier lieu Preston, un simple garde qui saura se rendre plus que sympathique et indispensable.

Pour revenir sur ce truc de narrativium (l'élément qui compose le récit chez Pratchett), l'histoire est d'un pratchettisme classique : tout va bien, petit élément pertubateur, l'héroine fait un voyage puis revient à son point de départ, petite pause et grand dénouement. La seule différence avec un Pratchett classique c'est qu'il n'y a pas de premier grand combat au court du voyage, non, il sert là à donner des infos à l'héroïne (oui c'est facile et classique) et surtout à lui offrir UNE grande rencontre (LA fameuse rencontre), c'est toute l'histoire qui est un combat pour Tiphaine. Il y a peu de temps morts et les quelques uns servent de repos au lecteur et à la jeune sorcière (surtout un repos psychologique). En étant sincère il ne se passe pas grand chose d'Enormeuh mais il se passe toujours quelque chose, Tiphaine est partout et doit tout faire, car elle en est la seule capable.

L'un des tomes les plus complets s'il ne demandait pas ce petit bagage du Disque-monde et certaines facilités vraiment trop facile... (propre au style de Pratchett).
Entre ses rencontres, ses actions, ses motivations, sa solitude, la jeune sorcière boucle en tout cas définitivement la boucle, la fin d'un age ^^
Merci Tiphaine Pattraque et merci sir Terry Pratchett
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Tiphaine a encore grandi dans ce quatrième tome de ses aventures, et la petite sorcière est devenue (presque) grande. Et, oh ! Stupeur, elle connait une première désillusion amoureuse. En plus de ça, le Rusé poursuit la sorcière de 16 ans...
Ce dernier, incarnation périodique des peurs, craintes, haines de la population envers les sorcières s'incarne dans un horrible fantôme sans yeux qui cherche à posséder les chapeaux pointus pour les détruire.
Charge donc à Tiphaine, qui l'a réveillé, de s'en charger. Évidemment les Nac mac Feegle sont de la partie, et on assiste à la première prestation de la troupe dans la grande ville, à savoir Ankh Morpok !
Un programme réjouissant au possible qui donne un livre très réussi, drôle, puissant, toujours aussi piquant et sensible, toujours rappelant notre petit monde à nous avec une grande espiéglerie... du très bon Pratchett !
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J'ai franchement dû rater quelque chose quand je vois ma notation et la notation globale... J'ai trouvé l'ambiance assez plaisante, les personnages assez drôles, cependant niveau action, je reste sur ma faim. On attend, on attend...Le problème du Rusé est, à mon sens, expédié extrêmement vite, dommage.
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'I shall wear midnight' est un des premiers Pratchett que j'aie lu en anglais. Personnage sympathique, Tiphaine Patraque y passe de l'adolescence à l'âge adulte, marqué par ce vêtement noir des sorcières confirmées.
Bien sûr, on retrouve Mémé Ciredutemps, une goutte de romance et de terribles dangers face auxquels les pouvoirs des sorcières ne seront pas de trop.
Mieux vaut lire les premiers tomes des histoires de Tiphaine auparavant (L'Hiverrier et Les Ch'tis hommes libres).
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Encore une excellente oeuvre jeunesse qui suit lez aventures de la jeune sorcière Tiphaine Patraque de retour dans son Causse natal.
Elle a tout de même grandi, et les problèmes qu'elle rencontre ont aussi évolué et deviennent plus adultes (les violences conjugales, la haine de ce qui est différent), ce qui rend cette oeuvre plus sérieuse que les précédentes.
Le style de Pratchett est toujours là, plein d'humour, et j'ai été enchanté de retrouver de nombreux personnages des autres romans du Disque-Monde, et la mention d'autres.
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[...]je ne peux qu'admirer le talent de cet auteur pour évoluer dans le monde qu'il a créé sans jamais se répéter, en trouvant toujours de nouvelles problématiques à mettre en avant.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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