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C'est un des volumes les plus beaux et les plus féériques (si je puis dire) des aventures de Corto Maltese : Les Celtiques aborde les thématiques du rêve et de l'illusion, de la magie et des personnages légendaires, du théâtre et de la mélancolie.

"Mais cher okang, ces thématiques ne sont pas nouvelles ! On les retrouve déjà dans les autres volumes de Corto Maltese" - me diriez-vous.

Et je vous dirais que vous auriez raison tout en ajoutant quand même que ces thématiques sont amplifiées dans plusieurs récits des Celtiques, en particulier l'excellent "Songe d'un matin d'hiver" qui me fait espérer toujours qu'au milieu de notre monde cruel perdure un monde invisible et séculaire fait de fées, de mages et d'elfes.

Le trait d'Hugo Pratt prend une plus grande maîtrise dans le dessin de Corto mais aussi des femmes, toujours aussi belles dans ses cases (un petit coup de coeur pour Banshee et ses tâches de rousseur).

Alors que les récits des Celtiques laissent entrevoir à chaque fois la cruauté des hommes en pleine Grande Guerre, le fantasque et la folie - que ce soit la quête d'un trésor par une équipe internationale de soldats que tout oppose au départ ou encore une troupe de théâtre qui cache de nombreux mystères tout en égayant les soldats au front - sont présents pour le plus grand plaisir du lecteur !
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Comme dans Mû, le mystique se lie ici au réel pour emmener ce cher Corto sur les chemins de l'histoire. Mais à la différence de l'opus plus tardif, l'irréel se lie ici au tragique pour raconter des histoires qui nous emmènent dans le côté noir de l'histoire du XXème siècle. Corto le traversera, toujours avec la même nonchalance, laissant un peu de lui et remportant aussi bien plus en retour en monnaie de poésie. Pratt est magique, lisons-le.
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Quand un corbeau "parle" à quelqu'un, c'est que la réalité commence à céder du terrain à l'imaginaire. Corto Maltese entend parler un corvidé. le "Songe d'un matin d'hiver" constitue l'une des pièces du puzzle des "Celtiques". L'enchanteur Merlin, lui, entre-temps... Enfin, pas question de trop en dire. Nul n'est censé réveiller Merlin pour rien. Des hameçons peuvent servir à tout autre chose qu'à attraper des poissons, apprenons-nous dans ce recueil de récits dessinés qui ont tous un contexte chronologique commun: la Grande Guerre. Front italien. Front français. Peut-être que cette conflagration aura été la catastrophe de trop pour l'un des protagonistes, un comédien et metteur en scène qui bascule dans une espèce de folie: "Jusqu'à quel point votre folie est-elle réelle ?" lui demande le marin à la boucle d'oreille. Les marionnettes, l'art de l'illusion ? Au-delà de tout ce qu'un curieux approchant des coulisses d'un théâtre aurait osé imaginer, même.
Et toujours l'ennemi. Prêt à s'insinuer. D'autant que pour la première fois l'assaillant peut venir du ciel, en 14-18. Clem, soldat australien (il y en eut en France) entend bien descendre un ennemi célèbre que tous, côté français et britannique, rêvent d'abattre. de quoi faire dire à Corto que ces combats gaspillent la force et la jeunesse du monde.
Lien : https://www.bookcrossing.com..
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Avis en demi-teinte, n'appartenant pas, hélas? au "club Corto Maltese" et ayant du mal à me laisser séduire par ce personnage de bel aventurier hors des normes.
Il y a pourtant du bon voire du très bon dans cet album, à commencer par les aventures rapportées qui, bien qu'ancrées dans l'Europe de la première guerre, semblent se dérouler dans un univers parallèle. L'ami Corto est au-dessus des contingences de l'histoire, grand ou petit H.
Coups de coeur pour la pointe de merveilleux avec la convocation de Merlin et Morgan sur le site de Stonehedge, et pour une scène magnifique autour d'un spectacle de marionnettes.
En revanche, la construction en plusieurs épisodes mal reliés rend l'intrigue un peu pénible à suivre. Et franchement, on aimerait qu'il se prenne une bègne ou qu'il se plante de temps en temps, Corto le-plus-que-parfait!
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Dans ce roman graphique, peut-être mon préféré de la série des Corto Maltese, Hugo Pratt montre que le réenchantement du monde est toujours possible. L'errance et l'aventure, les mythes du passé qui resurgissent à tout instant à la surface de la réalité moderne, l'élégance du hasard… Avec Corto Maltese, Hugo Pratt invente un héros romantique total en plein XXe siècle.
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Le trait au noir, vif, dynamique et brut, le personnage ténébreux, énigmatique et flegmatique de Corto Maltese, ce sont les piliers du talent d'Hugo Pratt et il sont bien là. Mais il m'a manqué un petit quelque chose dans cet album. Il est composé de 6 courts récits et le souffle épique, dans ce format court, s'y trouve un peu à l'étroit, le scénario de certains épisodes (Concerto pour O mineur pour harpe et nitroglycérine” et “Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes”) paraissent bâclés avec un dénouement théâtral un peu ridicule et ses incursion dans le fantastique ne sont pas non plus d'une grande réussite (“Songe D'Un Matin D'Hiver” et à nouveau “Burlesque entre Zuydcoote et Bray-Dunes”). Ce n'est pas le meilleur album de la série, Hugo Pratt est plus à l'aise, plus personnel dans des histoires longues, ou l'atmosphère langoureuse et pesante prend le temps de s'étendre, et de nous envoûter, c'est indéniable.
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Le titre est un peu trompeur car sur ces 6 aventures deux seulement on rapport au monde celtique directement (Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine et Songe d'un matin d'hiver). Les deux premières se passent à Venise et en Vénétie ,les deux dernières sur la côte nord de la France ; Un thème récurrent :de superbes Mata-Hari (Venexiana,Rowena,Melody ) et la relativité de la notion de traitre (on pense à Borges ,Dialectique du Traître et du héros) .Le Songe d'une nuit d'hiver est carrément fantastique. J'aime beaucoup « Sous le drapeau de l'argent » et son antimilitarisme autour de la chasse au trésor (qui pour une fois réussit)
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J'étais réfractaires à Corto Maltese, mais puisqu'on parlait d'Irlande... le récit d'Hugo Pratt m'a eu par les sentiments.

Quelques récits, sans autre lien que la présence de Corto explore les luttes de cette petite île et les résurgences de créatures légendaires dans les brumes d'Irlande.
Et finalement, rien de tout cela ne m'a fait changé d'avis sur la série Corto Maltese. Comme les romans de Ken Bruen ou d'autres, on lit le récit pour la gloire de Corto Maltese et finalement les autres péripéties sont bien secondaires face à ce personnage.

Certes, le dossier documentaire comporte des photos magnifiques. C'est une qualité qu'il faut lui reconnaîte. Sinon,... pas sûr qu'on m'y reprenne, Irlande ou pas.
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Six courtes histoires variées et intéressantes sur fond de Première mondiale. Un des meilleurs albums de Corto Maltese.
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6 histoires de Corto MALTESE pendant la première guerre mondiale. de Venise en passant par l'Irlande du Nord, au MONTENEGRO ou à STONEHENGE, Corto parcoure les lieux magiques de la planète toujours en quête de cités disparues ou de personnages auxquels il s'est attaché.
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