Lareen se tourna de nouveau vers la dernière page.
« Ce n'est pas fini. Vous en avez conscience ?
- J'ai été interrompu, mais ça n'a pas d'importance. J'étais presque à la fin, et bien que j'ai essayé d'écrire cette fin, ça m'a semblé beaucoup mieux comme ça. »
Lareen ne dit rien, se contentant de me regarder pour en savoir plus. Résistant à sa manœuvre, je dis : « Ce n'est pas fini parce que ma vie n'est pas finie. »
dans ce roman après une rupture amoureuse le narrateur traverse une crise et se décide à écrire son autobiographie.
Peu satisfait des premiers jets il décide de romancer le récit de sa vie, pour mieux dire sa vérité par la fiction. Dans une mise en abyme, le roman alterne le récit du narrateur initial et celui du narrateur autofictif puis tout se complique comme deux miroirs mis face à face.
Malgré de grandes qualités de construction du récit et un questionnement intéressant sur le pouvoir de la littérature, je ne suis pas arrivé à bien apprécier ce livre, peut-être la raison en est le style très introspectif faisant la part belle aux états d'âme et donne un rythme très lent.