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EAN : 9791070039786
85 pages
OXYMORON Éditions (04/07/2022)
3/5   1 notes
Résumé :
Le directeur de la centrale électrique « Force-Énergie » de l’Isère est en émoi. Après qu’un ingénieur soit tombé de la passerelle enjambant le barrage et soir mort déchiqueté par les turbines, voilà que, six mois plus tard, un second ingénieur disparaît sur cette passerelle. Mais là, le corps n’est pas retrouvé.

Le juge d’instruction chargé de l’enquête va devoir établir s’il s’agit là d’un accident, d’un crime ou d’un suicide.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Bon, je vous fais un rapide résumé de la situation :

Marcel Priollet, bien que nombre d'entre vous ne le connaissent pas, fut un auteur majeur de la littérature populaire fasciculaire, adulé par les lecteurs, notamment pour ses séries dramatico-sentimentales mettant en scène de pauvres jeunes femmes malheureuses.

Mais l'auteur, écrivit également un nombre considérable de récits policiers, d'aventures ou fantastiques, et ce entre 1910 et la fin des années 1950.

Sa production fut signée sous son nom ou divers pseudonymes dont les principaux sont Henry de Trémières, René Valbreuse, R. M. de Nizerolles et Marcelle-Renée Noll.

Et c'est sous ce dernier pseudonyme qu'il signa la quasi-entièreté des 96 titres de la collection « Les Grands Détectives » des Éditions Modernes vers la fin des années 1930.

Et c'est également dans cette collection que l'on retrouve plusieurs personnages récurrents de l'auteur : le détective radiesthésiste Claude Prince, l'inspecteur de la Brigade Mondaine Bob Rex, l'inspecteur principal François Pessart, le détective Sébastien Renard

Mais l'auteur a également proposé des histoires sans héros récurrent comme c'est le cas avec « Accident ? Crime ? Suicide ? », un fascicule de 24 pages, n° 92 de la collection.

Un corps qui chute de la passerelle enjambant l'usine électrique, voilà qui n'est pas agréable, mais quand une seconde personne disparaît au même endroit, mais que sa dépouille n'est pas retrouvée voilà qui ne fait pas l'affaire d'un juge d'instruction pour diriger son enquête…

Une fois n'est pas coutume, Marcel Priollet, sous le pseudonyme de Marcelle-Renée Noll, nous propose un récit dans la collection « Les Grands Détectives » dans lequel n'apparaît ni Claude Prince, ni Bob Rex, ni François Pessart, ni Sébastien Renard.

D'ailleurs, ne serait-ce que la présence d'un juge d'instruction et d'interrogatoires, le lecteur n'aurait pas la sensation de se trouver face à un récit policier, celui-ci prenant plus l'allure d'un drame sentimental…

Si l'ensemble n'est pas déplaisant et que les révélations se font plus par l'intermédiaire d'interrogatoires ou de confessions (format court oblige), le texte pourrait pêcher par des sentiments et des situations qui n'ont plus vraiment cours de nos jours.

Mais, ce qui plombe surtout le texte, c'est la fin brutale qui intervient sur une situation plutôt ouverte et qui pour le moins ne livre aucune réponse, ne serait-ce qu'à l'interrogation du titre.

Pourtant, le mot « FIN » imprimé, ne laisse aucun doute au lecteur : le texte s'arrête ici !

Mais l'habitué du travail déplorable de l'éditeur de l'époque se dit alors que, comme cela est déjà arrivé par trois fois précédemment dans la collection, le fascicule suivant devrait livrer les réponses même si le lecteur n'en est pas prévenu. D'ailleurs, le titre du n° 93 de la collection « Les Grands Détectives » : « La passerelle tragique » ne laisse aucun doute à ce sujet.

Malheureusement, les titres de cette collection étant très difficiles à trouver de nos jours, il y a peu de chance que je connaisse la fin de cette histoire. Merci les Éditions Modernes !

Pourtant, un an après avoir lu la première partie de l'histoire, voilà que j'ai la chance de tomber sur une édition québecoise du fameux « La passerelle tragique », me permettant enfin de connaître le dénouement au drame.

Effectivement, cette seconde partie (publiée seule chez nos amis québecois, qui, eux, connaissaient la fin de l'histoire quand je n'en connaissais que le début) se poursuit dans la même ambiance, c'est-à-dire un récit dramatico-sentimental avançant à coups de confessions ou d'interrogatoires.

Mais, à force d'avancer, il faut bien qu'il se termine et le moins que l'on puisse dire c'est que la chute de cette seconde partie est presque aussi brutale que celle de la première (à ceci près que l'on découvre la conclusion de l'intrigue, de l'histoire et de l'enquête).

Cette brutalité, si elle pouvait s'expliquer sur un fascicule, surprend tout de même sur l'étendue de deux, mais, que voulez-vous, il en est souvent ainsi dans le monde de la littérature fasciculaire !

Au final, un récit qui s'avère plutôt plaisant à lire bien que l'intrigue se dirige plus vers le drame sentimental que le genre policier, mais qui n'a réellement d'intérêt que si on peut lire l'histoire en entier, c'est-à-dire les deux fascicules (ce qui est le cas dans la réédition numérique).
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