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3,48

sur 652 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avaler malgré soi un énorme nuage, vous y croyez, vous ?Tout dépend de vos lectures. Si vous avez feuilleté le roman de Romain Puertola "La petite fille qui avait avalé un nuage plus grand que la Tour Eiffel", alors, vous savez que c'est possible !
Vous avez accompagné Providence, factrice pleine d'énergie, dans son voyage vers Zahera, petite fille marocaine et malade, dont elle voudrait tant devenir la maman. Mais que de péripéties ! A travers un style émaillé de comparaisons discordantes, de jeux de mots abracadabresques et de morceaux d'étoiles, l'auteur nous emmène dans une aventure bien plus loufoque que réaliste.
On y rencontre des moines tibétains joueurs, des chefs d'états boudeurs, des fakirs bizarres, des nomades hors normes et des moyens de locomotion pas encore inventés.
Et la fin , me direz-vous, la fin ? Et bien, j'ai failli ne jamais la connaître , car j'ai eu plus d'une fois envie de refermer définitivement cet ouvrage avant de le terminer. En effet, de même qu'une part de camembert factice peut amuser des convives, et qu' un repas entier constitué de farces et attrapes s'avère finalement décevant, de la même manière, un livre rempli de calembours et de situations peu plausibles en devient rapidement lassant.
La fin donc, je n'en dirai rien. Lisez le livre et donnez m'en des nouvelles !
Lien : http://francine.hubert1@free..
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D'emblée le parallèle avec Boris Vian saute aux yeux, il y a Zahera et son nuage comme il y a eu Chloé et son nénuphar,
mais puisqu'on a lu la citation en début d'ouvrage, on plonge franchement, et à la fin on applaudit ce talentueux va-et-vient entre conte et vérité !
De l'humour, de la sensibilité, un peu de philosophie et pas mal d'anecdotes intéressantes,
un joli roman plus fin que le Fakir,
et un auteur qui promet !
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Ce roman est un joli conte. L'histoire d'une petite fille orpheline atteinte de la mucoviscidose et de sa future maman qui, le jour où elle doit partir au Maroc pour enfin ramener sa fille en France, en est empêchée par un volcan islandais en irruption... Elle rencontre un pirate chinois, qui la pousse à aller voir un marabout chinois africain, qui la fait aller voir des moines tibétains à Versailles qui lui apprennent à voler, notamment grâce à un jeu sur la Wii Fit (pour les connaisseurs : bien évidemment le jeu de la "poule volante"). Et voilà Providence qui décolle en maillot de bain à fleurs depuis Paris-Orly, direction l'Afrique du Nord.

de l'absurde, de l'émotion, des métaphores à la pelle, des jolies phrases...
Malgré un discours un peu trop convenu, ce conte a fait son petit effet sur moi et je le recommande largement !
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Une bouffée d'oxygène que ce conte moderne !
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une factrice nommé Providence doit aller chercher au Maroc la jeune fille atteinte de mucoviscidose qu'elle vient d'adopter. elle a prévu de prendre l'avion et d'organiser le rapatriement sanitaire de la petite, qui est au plus mal. Oui, mais voilà, ce matin là, le volcan islandais est en éruption, et aucun avion ne décolle. Providence va donc tenter l'"impossible pour aller chercher sa fille au Maroc coûte que coûte : apprendre à voler par ses propres moyens, en agitant les bras !
Un roman improbable, comme les précédents du même auteur, où alternent des scènes hilarantes (son initiation au vol par des moines bouddhistes déjantés) et des moment touchants ( l'envie de vivre de la jeune fille, malgré la maladie). J'ai aimé, et j'ai trouvé ça assez poétique, mais les lecteurs doivent être prévenus que l'histoire dévie assez vite vers le merveilleux, et si vous n'adhérez pas à cette ambiance de conte de fées, cela ne va pas vous plaire.
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J'ai découvert avec ce roman la plume et l'univers de Romain Puertolas. Son style assez léger et son ton enlevé m'ont plu au départ. Mais au fil de ma lecture, cette verve décalée m'a lassée. Et malheureusement, je n'ai pas autant aimé que d'autres. Certes c'est une lecture plaisante et qui plus est additionnée d'un sujet touchant, mais la magie n'a pas opéré pour moi. Je suis tout de même allé au bout de ma lecture et conseillerai ce roman pour ceux qui ont besoin d'une lecture touchante et drôle à la fois, d'un roman fort et léger à la fois.
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Très belle histoire de rencontre, d'amour. Manque un peu de légèreté mais c'est très beau à decouvrir
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Suite à ma lecture de l'extraordinaire voyage du fakir, je souhaitais retrouver l'humour de Romain Puertolas, sa folie et ses personnages hauts en couleurs qui m'avaient fait passer un si chouette moment.
Dans La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel, nous rencontrons cette fois-ci Providence, jeune facteur (et pas factrice, selon son choix), qui vient d'adopter une petite marocaine, Zahera, atteinte de la mucoviscidose. Jusqu'ici, nous sommes dans un contexte réaliste, bien qu'hors du commun. Mais lorsque Providence se retrouve coincée à Orly, avec tous les avions bloqués au sol par l'éruption d'un volcan islandais, l'empêchant de rejoindre l'amour de sa vie, sa fille, l'histoire prend une tournure complètement loufoque, comme en a le secret Romain Puertolas. Les avions ne décollent pas, mais si Providence elle-même apprenait à voler ? S'ensuit un périple mouvementé, ponctué de rencontres colorées.
Contrairement à lors de mon écoute du fakir, je n'ai pas réussi à plonger complètement dans cette histoire de nuages, car même si dans le fakir les faits évoqués étaient complètement improbables, ils étaient justifiés de manière plutôt réaliste. Ici, de petites incohérences ont gâché mon adhésion au récit.



Je ne reste cependant pas fermée aux oeuvres de Puertolas, et écouterai sûrement la suite du fakir.
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Providence, facteur de métier, se prépare à rejoindre sa fille adoptive, Zahera, à Marrakech. Cette dernière, atteinte de mucoviscidose, est impatiente de découvrir la France, et de vivre avec sa Maman. Mais c'était sans compter le nuage de cendres qui allait bloquer tout le trafic aérien, et empêcher Providence d'effectuer son voyage.

L'amour d'une mère pouvant dépasser toutes les limites du possible, Providence, aidée de Maître Hué et de Léo Machin, va voler de ses propres ailes. Oui, voler, pour sauver la vie de sa fille, qui a avalé un grand nuage, un nuage qui prend de plus en plus de place dans son petit corps.

Il m'est difficile de résumer ce livre car se mêlent ici fiction et réalité. A l'instar de l'histoire du Fakir resté coincé dans une armoire Ikea, l'univers de Romain Puértolas est toujours aussi loufoque, et c'est ce qui me plait ! Malgré son imagination développée, un sujet beaucoup plus sensible et beaucoup plus profond est traité : la maladie.

La tristesse de voir une enfant malade depuis sa naissance est balayée par la poésie qu'apporte Providence à sa vie. Entre ces deux personnages, l'alchimie a tout de suite fonctionné, et rien, pas même les catastrophes naturelles, ne pourront empêcher une maman d'aller chercher sa fille.

Sur ce fond touchant, ce conte décalé vous fera très certainement rire.
Bien qu'ayant préféré l'histoire du Fakir, j'ai apprécié de pouvoir découvrir le nouveau roman de Romain Puértolas, frais et émouvant à la fois.

Mention spéciale à la couverture que je trouve douce et attrayante, ainsi qu'au titre à rallonge qui a, une fois de plus, éveillé ma curiosité.
Lien : http://nuages-de-mots.blogsp..
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J'aime l'univers de Romain Puertolas du fait que l'on est toujours surpris à la fin de ces romans. Si j'ai eu du mal à apprécier ce tome, c'est pas son côté "sans queue ni tête" et invraisemblable. Finalement les derniers chapitres expliquent tout. C'est un conte philosophique sur la vie et la mort, la maladie et l'amour. Il faut le voir comme un appel à la joie de vivre et à l'optimiste même quand le sujet est dramatique.
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