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sur 204 notes
C'était mieux avant ? Pas sure.
Je vous invite à suive Hugh Glass, trappeurs aux USA en 1823 pour vous faire une idée.
Dans un environnement hostile, vous assisterez à l'attaque d'une ourse, souffrirez avec un homme presque mort abandonné de ses acolytes, craindrez la morsure des serpents, aurez la nausée à la vue des asticots et affronterez les indiens.
Chaque page transpire la crasse, la violence, la faim et la souffrance.
Peu de solidarité ici ; il faut survivre mais, ça et là, une scène émouvante entre deux frères ou un autre homme qui tend la main.
Malgré quelques longueurs et des invraisemblances, nous sommes au 19 ème siècle dans les plaines américaines et nous assistons en souffrant à cette soif de vengeance.
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Genre : Western/Drame/Thriller
On ne peut que comparer le film, The Revenant, d'Alejandro Gonzàlez Iñarritù film sorti en 2015 ne nous laissera jamais indifférents, tiré d'une histoire vraie. Et le livre éponyme écrit.
Nous sommes en 1823, aux Etats-Unis.
Il y a d'abord ce froid incisif qui n'en démord pas (au sens littéral du terme : ne pas renoncer mais aussi qui n'arrête pas de mordre). Ce froid imperturbable s'insinue partout en nous rongeant de l'intérieur. On peut le considérer comme un l'un des protagonistes principaux de cette histoire. Il y a aussi cette nature de toute beauté dont la lumière réelle n'arrive pas à nous parvenir, ceci dû au manque de soleil, entre autres. Mais aussi, pour nous cacher les méfaits de ces nouveaux hommes arrivés en terrain conquis. Cette terre, autrefois immaculée, est désormais souillée par les immondices laissées par les Hommes qui laissent dans leur sillage la corruption, la concupiscence, le viol, la mort, la haine et le sang … le soleil n'arrive jamais à percer tout à fait dans ces lieux aux hivers interminables qui déshumaniseraient toute créature vivante pour l'amener à un seul point : tenter de survivre, en oubliant même les règles élémentaires de notre rang sur l'échelle de la biodiversité, pour redevenir les animaux ce que nous n'avons jamais cessé d'être.
Cette nature est dévastée ; elle suinte de ces propres souffrances, qui n'ont pu s'enfouir loin sous cette terre volée aux Indiens qui vivaient en paix autrefois et qui ne se battent que pour la reconquérir. Les indiens, eux-mêmes au sein de leurs différentes communautés se livrent une lutte sans merci, dans laquelle l'Homme blanc, en fin stratège, est venu attiser le feu sur le sang déjà trop versé et ceci dans l'unique but, celui d'exterminer cette race d'hommes : les amérindiens.
Et il y a également cette immensité des Grandes Plaines, l'infiniment grand qui rappelle notre place si tenue et si fragile de notre infiniment petit, ces deux concepts sont en juxtaposition.
Hugh Glass, Léonardo di Caprio est l'un des trappeurs de ces Grandes Plaines. Sa vie a été déjà marquée par le meurtre sous ses yeux de sa femme indienne. Son but est de protéger ce fils métis, Hawk, qu'il sait si vulnérable au milieu de ces blancs belliqueux. Un jour d'hiver, Glass se fait attaquer par une ourse qui a peur pour ses petits. L'attaque puis les souffrances par la suite, (le symbole de cette terre) sont longues et douloureuses, pour bien montrer que les hommes n'ont pas leur place sur ces territoires méconnus. Il est laissé pour mort. Son corps en lambeaux le préserve en vie pour une seule et unique raison, lui procurant cette force inébranlable, qui devrait lui permettre de retrouver Fitzgerald, Tom Hardy, qui a profité de ce moment de faiblesse de Glass pour assassiner son fils gênant. Quelle peut donc être la teneur de cet amour filial qui appelle la vengeance, second protagoniste principal. Hugh Glass n'hésite pas à faire cinq mille kilomètres, à pied principalement, du Dakota du Sud au Nebraska, pour retrouver Fitzgerald, qui l'a trahi.
Le réalisateur mexicain peut se permettre une dérogation quant au thème rabattu de l'idéalisation de l'Homme Blanc face aux sauvages dans les films américains. Les blancs le sont tout autant sinon plus même s'ils sont habités par ce sentiment de supériorité ridicule qu'ils se sont octroyé. Dans ce western atypique, est-ce que l'homme blanc serait le plus grand des prédateurs ? Dans cet environnement des plus hostiles, arrivera-t-il à être assez intelligent pour survivre ?
Les oscars du meilleur réalisateur, du meilleur premier rôle masculin, discernés à Léonardo di Caprio et du meilleur second rôle masculin à Tom Hardy, sont vraiment mérités car, selon moi c'est un des plus beaux films du moment.
La musique omniprésente est là pour donner un plus grand impact dramatique.
Le réalisateur sait nous délivrer des images autant somptueuses que cruelles, avec cette épopée humaine sur laquelle il nous est exigé de méditer.

Rose-Marie Thénin Septembre 2023

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Qui a inventé le survival ? Me demandé-je... Daniel Defoe ça se pourrait...qui y a brillé ? Swift, I guess...Tournier l à réinventé, Edgard Poe l ' a magnifié....la science fiction l à transposé. J adore ce genre! Seul face à soi et face au monde, diamant noir littéraire au mille facette !
Eh bien celui-ci en est un excellent representant ! Haletant, passionnant, rythmé et immersif. J ai vu et aimé le film et juste après lu et aimé le livre.
Les situations extrêmes sont révélatrices de notre être intime et profond ça parle de ça et c'est très bien ainsi !
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LE REVENANT de MICHAEL PUNKE
Le 01/09/1823, Hugh Glass, trappeur est abandonné seul, sans arme et sans nourriture, par « l'homme au bonnet à tête de loup »Fitzgerald et Bridger, contrairement aux instructions données par le capitaine Henry. Glass avait été lacéré par une ourse qui protégeait ses petits pendant une chasse à l'orignal et sa survie était miraculeuse due en grande partie à une chirurgie de campagne du capitaine. Fitzgerald essayera de l'étouffer puis finira par le laisser à moitié enterré. Rentré au fort avec Bridger il déclarera Glass mort et enterré dignement. Mais Glass va survivre, ramper, piéger et manger des souris, ainsi que des restes de bison tué par des loups mais surtout mû par une soif de vengeance terrible. le point crucial va être la rencontre avec une vieille indienne aveugle qui va prendre soin de lui. A partir de là son seul et unique but sera de retrouver Fitzgerald à tout prix et où qu'il se trouve car il sait que Bridger serait resté avec lui.
Thème très simple, absolument passionnant, histoire vraie romancée, on suit les aventures de Glass ainsi que de tous ces trappeurs qui cherchaient fortune dans le commerce des peaux mais dont bien peu réchappaient aux indiens et aux conditions climatiques extrêmes.
Magnifique film d'Iñarrritu extrait de ce roman.
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Voici le livre qui a inspiré le film américain du même nom, sorti en 2015 avec l'acteur Léonardo DiCaprio dans le rôle principal.

C'est un récit basé sur une histoire vraie, celle du trappeur Hugh Glass et de ses contemporains. Tous ces hommes – qui ont écrit l'Histoire de la conquête et du développement économique de l'Ouest américain, en grande partie encore inexploré – ont réellement existé.

Le savoir rend la lecture encore plus prenante et bouleversante, assurément empreinte d'une autre dimension.

Ce livre est tout simplement une PURE MERVEILLE. Pour moi, un vrai coup de coeur !
Passionnée de tout ce qui se rapporte à l'Histoire américaine, et plus particulièrement à celle des pionniers de l'Ouest, j'avais déjà de grandes chances d'aimer ce roman.
Mais Michael Punke est aussi un conteur extraordinaire : tout en nous relatant l'incroyable combat d'un homme pour sa survie, il a su nous faire revivre et comprendre toute une époque sans jamais surcharger outre mesure son texte de détails historiques et politiques.
Tous ces éléments du contexte sont si judicieusement placés et relatés, qu'on les intègre sans jamais perdre le goût du suspens. de la première à la dernière page, Punke nous tient en haleine, tantôt horrifiés, tantôt émerveillés.

Nous sommes ici les témoins d'un drame qui se joue dans les plaines et les montagnes de l'Ouest américain du XIXe siècle. Au milieu de paysages grandioses, sublimes et fascinants, mais ô combien redoutables, tant par leur nature sauvage et hostile que par leurs populations parfois impitoyables (tribus indiennes, bandits, contrebandiers…).
L'auteur alterne récit actuel et faits du passé, sans jamais nous égarer. Tout est clair, limpide, on suit l'intrigue comme si on la vivait.
C'est donc un récit intense, remarquablement bien écrit.

Ce fut un réel plaisir pour moi que de découvrir ce roman captivant, riche en émotions et en couleurs. Difficile d'en interrompre la lecture, et souvent, ce n'est que lorsque mes yeux se fermaient tous seuls sur les pages – aux petites heures de la nuit –, que je me résignais à éteindre ma liseuse pour plonger dans les bras de Morphée…

Vous l'aurez compris : c'est une lecture que je recommande vivement, un très beau moment d'évasion et d'émotion. Un pur bonheur, notamment pour les amoureux des grands espaces et de l'Amérique.

Un livre – parmi les rares – que je m'efforcerai d'acheter en version papier pour le plaisir de l'ajouter sur mon étagère, de pouvoir le tenir en main, le relire à mon gré, ou simplement en feuilleter les pages, pouvoir déguster la saveur de mots pris au hasard…

Une perle rare.

Lien : http://lefildargent.over-blo..
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Avant d'entamer ce livre j'avais déjà vu le film et j'ai adoré, alors à la longe de ma lecture j'étais entraine de comparer les évènements et franchement ça m'a beaucoup plus mais comparant au film c'était un peu lent et il n'y avait pas autant de suspense mais en général ce livre est très exceptionnel et ça se lit très vite
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Non, ce n'est pas une histoire de fantômes ou de morts vivants comme on en voit dans les séries françaises ou étrangères et pourtant c'est bien l'histoire d'un type qui revient et qui revient pour se venger. Hugh Glass est une figure de la nouvelle frontière du temps des premiers colons, des trappeurs et des terres inexplorées de l'Ouest Américain. Attaqué et grièvement blessé (et c'est un euphémisme) par une ourse lors d'une campagne de chasse, il est confié à 2 membres de son groupe qui doivent le veiller en attendant sa mort ... mort qui ne vient pas assez vite au goût de l'un d'eux : il entraîne son très jeune collègue et laisse seul et sans armes, Glass au seuil de la mort pour ne pas avoir à affronter les indiens. Sauf que Glass survit contre toute espérance, est soigné par des indiens et entame alors sa quête vengeresse contre eux qui l'ont abandonné. L'histoire est bien racontée, les paysages et les sensations/sentiments/émotions magnifiquement décrits. Je craignais que le sujet ne m'accroche pas finalement et j'ai été bien détrompé. Ce bouquin est du cinéma très très grand écran et ça sent la bête et la rudesse de la vie de l'époque et de la mort aussi.
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La Rocky Mountain Fur Company a besoin d'hommes valeureux pour aller moissonner les peaux de castor sur les berges du Missouri et ouvrir de nouvelles voies de transit libres d'indiens belliqueux. Hugh Glass a l'aventure dans la peau et répond favorablement à l'appel aux candidats lancé par le général William Ashley. Il s'engage dans les terres hostiles avec une compagnie d'une quinzaine d'hommes d'infortune, avec pour objectif de remonter jusqu'à Fort Union où l'opération de trappe débutera. Mais lorsqu'une femelle grizzly s'en prend à lui sur la route, Hugh Glass est laissé pour mort et dépouillé par deux de ses coéquipiers demeurés à ses côtés afin de le veiller. Terriblement blessé et livré à lui même dans les étendues sauvages et automnales de l'Amérique du nord, Hugh Glass ne se meut que par désir de vengeance : il aura la peau des deux hommes qui lui ont retiré le peu qui lui restait, qu'importe qu'il faille pour ça parcourir six cent kilomètres en se traînant au sol. La traque débute, mais point de castors pour gibiers.

Ah ça, fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
(Oui, elle est trop bien ma blague).

Man versus wild, voilà qui résumerait excellemment la première partie du roman - la meilleure, je ne vous le cache pas. Sous mon apparente couche de bonhomie et de féminité relative, il y a une lectrice qui adore les récits de survivalisme où les protagonistes souffrent et se tordent de faim jusqu'à tomber sur un rat bien dodu. Avec le Revenant, j'ai été servie, j'ai été comblée et même très impressionnée par notre ami Hugh Glass : laissé pour mort et terriblement touché par un grizzly à la gorge, au dos, à l'épaule et à la jambe (!), il n'a ni eau, ni nourriture, ni paractémol et pourtant il se taille une route de six cent bornes pour aller mettre une rouste à ses anciens compagnons. Durant le trajet on a mal, on a faim, on apprend à tendre des pièges à rongeurs avec trois cailloux et à se poser les bonnes questions : est-ce que de la moelle vieille de cinq jours, c'est comestible ? Est-ce qu'il vaut mieux crever de faim ou crever en disputant une carcasse à une horde de loups ? Je vous laisse méditer sur les réponses, moi maintenant, je les connais. Toujours est-il que durant cet interminable périple, on voit beaucoup de paysages sauvages "pas de chez nous" où on se projette avec plaisir tout en plaignant Glass d'en être prisonnier volontaire, et surtout on est happé par chaque instant de sa lutte : les phases d'introspection et de désespérance, les pièges qui merdent, les pièges qui fonctionnent, les scènes d'action et les rencontres improbables avec les locaux. Bref, le Revenant, c'est un récit fort qui vous transporte ... mais défenseurs de la cause animale, s'abstenir - si on sait déjà que tout est bon dans le cochon, on comprend aussi très vite que tout est bon dans le bison, et pas que.

Pourtant passé la moitié, on s'enlise dans le train-train du trappeur. La situation de Hugh Glass s'améliore, il rencontre du monde et réintègre quelques compagnies pour tailler un bout de route. Là débute une grosse centaine de pages de poursuites, d'indiens, de morts, de nouvelle compagnie, de poursuite, d'indiens, de morts ... etc. Evidemment l'auteur est limité par les péripéties du vrai Glass (c'est le lot des romans adaptés de faits réels, pas de chance), mais tout de même : c'est plat, c'est répétitif, et très vite on n'en vient à ne plus trop comprendre ce qui fait courir notre héros. Parce que si sur l'idée on est tous d'accord que se venger de ceux qui l'ont dépouillé est un but louable, ça vire hyper vite à l'obsession et il manque trop de passages introspectifs au roman pour justifier la folie furieuse (appelons un chat un chat) qui anime Hugh - surtout quand on tient compte des conditions lamentables et des dangers ahurissants de son entreprise. Franchement, faut être barré pour pas laisser tomber et le scénario ne permet pas de justifier tout ce foin... pour finalement pas grand chose, mais la fin je vous laisse la découvrir vous-même. La cerise sur le gâteau, ç'a été d'apprendre après coup qu'en vrai, Hugh Glass est mort dix ans plus tard, tué par des indiens - et moi j'ai trouvé ça vachement ballot qu'un mec qui survive à un grizzly décide de poursuivre dans cette voie insensée pour mourir d'un coup de tomahawk.

Disons pour résumer que si l'adaptation avec DiCaprio a pris semble-t-il beaucoup, beaucoup de libertés par rapport au roman initial (ce qui me hérissait un peu quand j'étais en plein dans la première partie du livre), je pense à la lumière de ma lecture de la totalité du roman que pour une fois, c'est pas un mal. Il y a le drame, le dynamisme, l'obsession malsaine qui manquaient cruellement sur la fin et qui davantage qu'un roman d'aventure survivaliste, auraient fait du Revenant un roman noir hyper savoureux.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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Bonjour à tous!

Cela fait un long moment que je ne suis pas venue sur Babelio. Je suis restée longtemps sans lire alors que généralement je dévore les romans.

Pour ma reprise j'ai commencé par ce livre car j'ai visionné le film avec la magnifique interprétation de Léonardo Dicaprio. Ce que je voulais rechercher en profondeur c'est cette rage de vengeance qui est si bien relatée durant le film.

Je suis restée sur ma faim. Les raisons de vengeance ne sont pas suffisantes à mon goût. .
J'aurais voulu avoir une tension tout le long de la lecture, ce ne fut pas le cas même si je me suis laissée emporter sur les aventures de Glass. La description de l'attaque de l'ourse est prenante et on s'imagine parfaitement ce que le héro a vécu dans son corps et sa chair. Les blessures sont graves et sont vécues par le lecteur. Comme cela est un récit réel, on compatit à la douleur et on se demande comment se remettre de tant de blessures. La survie est l;élément principal et elle est tout de mémé prenante car je suis allée au bout du livre

C'est une lecture légère et divertissante. le style est moderne, souple et facile.
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet car il n'y a pas plus à dire.

Bonne journée à très bientôt

Christine



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1923 – Grandes plaines de l'ouest américain – Hugh Glass, trappeur au service de la Rocky Mountain Fur Company, est très grièvement blessé lors d'une attaque par un grizzly. Face à sa mort qui semble imminente et les dangers rôdant dans la région, les hommes de sa compagnie en charge de sa veille l'abandonnent à son sort. Mais le trappeur est coriace et réussi à s'en sortir – commence alors une quête pour retrouver les hommes qui l'ont abandonné et mettre à exécution sa vengeance.


Même si ce roman a quelques défauts, je me suis rapidement laissée emporter dans ce récit. En effet, Michael Punke est un bon conteur et la lecture est fluide, agréable. le roman est basé sur une histoire vraie, et apparemment l'auteur a voulu coller au plus près aux événements tels qu'ils se sont déroulés, en se documentant un maximum (Toutefois une bonne partie est romancée car il y avait des trous et des détails à combler). Cette envie de véracité est probablement due à une volonté d'apporter de la puissance au récit – en effet il n'en devient que plus incroyable et extraordinaire quand on se rend compte que la majorité des événements se sont réellement produits.

On a une bonne immersion dans la peau des personnages, leur histoire nous est détaillée et on comprend un peu mieux qui ils sont. Cependant, leur psychologie aurait pu être plus développée, et notamment l'esprit de vengeance de Hugh Glass, qui n'est malheureusement que survolée alors que c'est le point central de ce roman.

Une part importante du récit nous imprègne de l'âpreté du climat, de cette nature à la fois grandiose et cruelle. On reste d'ailleurs un peu sur notre faim de ce côté – j'aurais aimé de plus amples descriptions des paysages rencontrés, comme on pourrait s'y attendre dans ce type de roman qui s'y prête si bien.

Côté réalisme, malgré la documentation et les recherches effectuées par l'auteur, certains points semblent peu crédible. On a parfois du mal a distinguer ce qui est issue de l'imaginaire de l'auteur et ce qui s'est réellement passé. La gravité des blessures de Hugh Glass, et surtout la guérison de telles blessures, semblent peu probables. de telles blessures n'auraient probablement pas pu guérir seules, sans intervention médicale (notamment sur la trachée et les cordes vocales). Il semble donc que cette partie ait été quelque peu exagérée.

Les points cités au-dessus ne m'ont cependant pas gâché la lecture, ce sont des réflexions venues après coup. Ma véritable déception par contre concerne la fin apportée à ce récit de vengeance. Elle nous laisse un goût d'inachevé, on aurait aimé que l'histoire se prolonge encore un peu et se termine d'une autre manière. C'est un bien pâle dénouement face à une soif de vengeance qui était si intense.

C'était donc une lecture agréable pour un moment de détente, même si j'oublierais cette lecture probablement assez vite.

Belle journée à vous 🙂

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