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Deux destins brisés face au suicide d'un proche, un surendettement qui devient un véritable business. Deux personnages qui se sont fermés au monde qui les entoure, mais qui ont la rage d'accomplir leur quête personnelle.

Des personnes féminins complexes, au passé parfois sordide, mais réaliste malheureusement. Un récit social qui montre facette du monde que personne ne veut voir ; l'endettement, un cercle vicieux dont on peine à sortir vivant.

Un roman sombre et plein de sentiments, mais auquel je n'ai pas accroché. Je n'aurais pas vraiment d'explication ; peut-être que ce n'était pas le bon moment pour le lire, mais j'ai eu bien du mal à le garder dans les mains.

Je le conseille malgré tout ! Il est très intéressant, l'auteure traite son sujet avec brio, les sentiments sont puissants.

J'aurais pu l'apprécier davantage en le lisant un autre jour.
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La loi des lignes de Hye-Young Pyun

On va suivre Sae-oh une jeune femme qui va perdre son père lors d'un incendie. Qu'elle soupçonne comme intentionnel, dès lors elle va se mettre en quête d'une vengeance.
En parallèle on va suivre Ki-jeong une enseignante dont la soeur criblée dettes, a mis fin à ses jours. Elle aussi va partir à la quête de la vérité derrière la mort de sa soeur.
On va donc suite les deux enquêtes et se rendre compte qu'elles sont étroitement liées et se croiseront à un moment donné.

Le roman est intéressant sur l'aspect informatif. Il nous dépeint un environnement presque lugubre et pesant de la pauvreté en Corée du Sud. On est témoin d'un aspect presque choquant de la société coréen et du monde du travail à la limite de la légalité et de la valeur et moralité humaine où seul l'argent est important.
Quant au scénario en lui même il m'a laissé sur ma faim. Les protagonistes n'étaient pas assez attachants selon moi, le déroulé des enquêtes m'a déçu. Mais encore une fois je conseil cette lecture vraiment pour l'aspect de témoignage plus que pour son aspect de roman
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Ce roman noir commençait plutôt bien, mais je ne lui ai finalement pas trouvé grand intérêt, aussi bien au niveau des personnages, de l'écriture ou de l'intrigue. le suspense ne tient pas en haleine non plus ; je suis restée très détachée de tout. Ce livre a cependant au moins le mérite d'aborder les questions sociales proéminentes en Corée du Sud, où la pauvreté sévit encore beaucoup trop.
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À l'image de Jeong You-jeong, Pyun Hye-young est une romancière coréenne reconnue, une auteure à découvrir d'urgence.

Si je n'avais pas été pleinement convaincue par la lecture de son dernier roman (Le Jardin) notamment en raison du dénouement un peu trop brutal (mais je vous en conseille tout de même la lecture, il a reçu le prix Shirley Jackson), La loi des lignes est à mes yeux le chef d'oeuvre de Hye-young Pyun.

Comment expliquer ce ressenti si personnel et particulier que j'ai pu éprouver tout au long de cette lecture au point d'avoir parfois les larmes aux yeux ?

La loi des lignes n'est pas un polar classique, ne vous attendez pas à une incroyable tension, à un tueur en série, à des morts qui parsèment le livre, à des rebondissements inattendus. Ce titre est plutôt un roman noir qui se mêle à un roman social. Il y est question de personnes, d'être humains qui font face à des situations compliquées et sombres.

D'un côté il y a Sae-oh, une jeune femme qui vit enfermée chez elle avec pour seule compagnie son père, de l'autre il y a Ki-jeong, une professeure. Leur vie va être bouleversée par un drame : Sae-oh va perdre son père qui s'est a priori suicidé en raison de ses dettes, Ki-jeong va apprendre que sa soeur se serait aussi suicidée en se noyant. Chacune va remonter la piste pour comprendre ce qui a amené ses êtres chers à commettre l'irréparable, leurs routes vont se croiser et s'entremêler par des liens imprévisibles.

Si j'ai apprécié l'intrigue autour de Ki-jeong, j'ai été particulièrement marquée par celle de Sae-oh. L'auteure transmet parfaitement le désespoir de cette jeune femme qui a perdu sa dernière bouée de sauvetage, son phare, sa raison d'être. Elle va alors survivre en basant son existence uniquement sur son désir de vengeance : trouver le responsable et le punir. le lecteur va ainsi progressivement comprendre les secrets des différents personnages, aucun n'est totalement innocent.

La force de ce livre repose sur la capacité de la romancière à mettre en lumière la détresse de ses personnages à l'image de toute une partie de la population. de montrer l'angoisse financière, de souligner les inégalités, l'incapacité à faire face aux dettes, de vivre une vie décente dans un monde où l'argent est omnipotent. Ce roman est une métaphore universelle de l'injustice sociale. Les humains et leurs rêves se brisent inévitablement face au mur du capitalisme, à l'argent, au consumérisme et aux grosses entreprises/banques qui broient tout sur leur passage.

En définitive, La loi des lignes est pour moi le meilleur roman de Hye-young Pyun, c'est un texte poignant et intime. C'est un coup de coeur émotionnel très personnel, mon premier coup de coeur de l'année.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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L'Asie nous livre une nouvelle vague de la littérature noire bien partie pour détrôner les Scandinaves. C'est dans cette veine sociétale que s'inscrit La Loi des lignes, avec une autrice -dont le premier roman, le Jardin, paru également chez Rivages, ressort ces jours-ci en pochequi se montre impitoyable envers les siens. "La malchance qu'entraîne la pauvreté est quasiment inéluctable", écrit Hye-young Pyun. " Une fois qu'on est tombé entre ses griffes diaboliques, tout tourne mal. Payer l'opération d'un parent aux portes de la mort; se blesser et ne plus pouvoir travailler alors qu'on est le seul à subvenir aux besoins du foyer. Quelles que soient les histoires, elles finissent toujours de la même manière." Comme les histoires d'amour. Mal. En général. de fait, les Sud-Coréens sont, avec les Chinois, les champions du surendettement. Fort de ce sinistre constat qui met des
centaines de milliers de familles sur la paille, Hye-young Pyun tisse son intrigue avec une rare et intelligente habilité pour signer un (grand) roman bien d'aujourd'hui
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