Terramorphos, saison 2

Tous ces contrôles ont montré que vous n’aviez rien. Il s’agit de douleurs fonctionnelles.
Fonctionnelles, fonctionnelles… Je t’en ficherais des douleurs fonctionnelles, moi ! C’est ce que disent les robodocs quand ils n’arrivent pas à trouver ce que tu as vraiment.

Vous n’êtes qu’une merde, Ikenna, une grosse merde flasque, d’ailleurs vous en avez la couleur et l’aspect, et n’oubliez pas que je peux vous écraser à tout moment sous ma godasse, avec pour seul inconvénient d’avoir ensuite la semelle qui pue !

«
— Quand j’étais gamin, continua Clive en cajolant la malheureuse, j’adorais aller à la fête foraine. Je me souviens que les gens y mangeaient de longues tartines beurrées d’aïoli. Quand quelqu’un te parlait au nez après s’être goinfré d’un de ces trucs malodorants, tu avais l’impression que tu allais calancher tellement ça puait. La seule solution pour que ça passe, c’était d’en manger une à ton tour… Là, tu te rendais compte que ça n’avait pas le goût de l’odeur, et que c’était même plutôt fameux, et après, tu ne sentais plus rien !
»
Saison 2, derniers épisodes.

Quelle ironie de se retrouver à nouveau dans une telle impuissance technologique, pour des êtres qui avaient, avec le temps et la persévérance, appris à dompter l’espace, la nature, la maladie, le vieillissement, et qui s’apprêtaient même à dompter la mort !
Saison 2, épisode 2.