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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"(...) le fait que chaque femme soit un nouveau monde à explorer, c'est ce qui rend les gens si infidèles. On se demande toujours ce que l'on aurait perdu en ne couchant pas avec celle-ci, ou celle-là, ou cette autre."
Santiago Quiñones, de la Police d'Investigation du Chili, adore les femmes, surtout celles qui ont les dents de travers. Il est autant amoureux d'elles que de l'idée même de la femme. Et cet amour va le mener à sa perte. Quand, au cours d'une mission délicate, il riposte et abat un jeune délinquant, son existence va prendre un nouveau tournant. Il se met à suivre Ema Marin, une courtier en assurances de l'Interamericana de Seguros, dont les formes sous l'uniforme le ravissent. Autour de la mystérieuse Ema gravitent Riquelme, son ancien collègue de la P.D.I., et Alejandro Albano, un avocat véreux. Pressentant que tout cela va mal finir, Quiñones, flic caustique sans vocation, détaché mais pas indifférent, se laisse peu à peu gangréner par une ville ambivalente et corruptrice. Ses déambulations dans la ville de Santiago de Chile le définissent tout autant que ses décisions.
Premier roman réussi du réalisateur Boris Quercia, auteur du beau "Sexo con amor" (2003), Les rues de Santiago est un polar intelligent et mélancolique à l'écriture très cinématographique. Une belle découverte que l'on doit aux Editions Asphalte qui ne cessent d'explorer de nouveaux territoires urbains, et dont on attend avec impatience au mois d'avril la publication de l'excellent No llames a casa (N'appelle pas à la maison) de Carlos Zanon.
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"Les rues de Santiago" ne m'ont pas apportées beaucoup de plaisir.
l'atmosphère, le personnage central ne m'ont pas permis de m'évader comme je le souhaitais . Je n'ai pas retrouvé ce que j'aime dans la litterature sud américaine, mais par honnêteté, je précise que je ne remets en aucun cas en question, la qualité du roman.

Santiago Quinoes est un flic borderline, un peu trop égocentré pour qu'il me plaise.
Le roman est bien plus centré sur lui que sur l'intrigue. Alors oui, le style de Boris Quercia est très visuel, cinématographique, mais c'est justement le style de film que je n'irais pas voir donc il y a une certaine cohérence dans mon ressenti...
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''Il fait froid, il est six heures vingt-trois du matin, on est tout juste mardi et je n'ai pas envie de tuer qui que ce soit''.
Non, Santiago Quiñones de la Police d'Investigation du Chili, n'a pas envie d'ôter la vie à qui que ce soit, et pourtant le jeune Baltasar, 15 ans et membre d'un gang, va tomber sous ses balles. Déprimé, le flic erre dans les rues de la ville dont il porte le nom. Pas envie de rentrer chez lui, pas envie de voir Marina, l'infirmière qui partage parfois ses nuits. Envie d'ailleurs, de nouveautés, peut-être incarnés par Ema Marin, une femme aux formes avantageusement moulées par l'uniforme de la compagnie d'assurances pour laquelle elle travaille, une femme aux dents de travers comme il aime, une femme qu'il va suivre...au péril de sa vie.

Polar à l'ambiance mélancolique, Les rues de Santiago, c'est d'abord un flic atypique et ambigu, loin des héros sans peur et sans reproche, il n'hésite pas à suivre une inconnue dans la rue, a trempé par le passé, dans une magouille financière et ne refuse jamais une ligne de coke. Désabusé,le vague à l'âme, il nous emmène dans les rues de sa ville et c'est bien lui qu'on suit plutôt que l'intrigue policière qui n'est qu'un prétexte pour raconter la dureté de la vie de flics dans une capitale chilienne où se côtoient escrocs, prostituées, flics ripoux et avocats véreux.
Un roman court mais dense, rythmé, à l'écriture incisive, précise, moderne. le début d'une série à suivre.
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Santiago Quinones est un flic banal, un peu paumé, flirtant allègrement avec la ligne jaune, depuis longtemps. Après avoir tué un jeune délinquant suite à une descente, il traîne son mal être dans la capitale du Chili et se met à suivre une jeune femme dont le physique l'attire. Cette balade l'emmènera bien plus loin qu'il n'aurait voulu.

Les rues de Santiago est le premier roman de Boris Quercia. Efficace, écrit sur un rythme effréné, composé de chapitres courts et de phrases encore plus courtes, ce polar très noir se lit d'une traite. le décor glauque de Santiago est bien décrit, on ressent toute la noirceur des quartiers visités, tout le vide de la vie de ce flic à la dérive mais les personnages manquent cruellement de profondeur. On ne s'y attache donc pas, on a du mal à entrer en empathie avec eux et finalement, cette lecture sera sans doute vite oubliée.
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« Vivre est une chute horizontale. » Cette citation épigraphe de Jean Cocteau donne son sens à ce court (premier) roman de Boris Quercia, par ailleurs acteur, scénariste et réalisateur chilien. Après une interpellation en flagrant délit qui a mal tourné, Santiago Quiñones se perd dans les rues de Santiago et se met à suivre une jolie femme sans savoir que cette « filature » va faire resurgir un épisode peu reluisant de sa vie de flic.

Santiago est un flic ni bon ni mauvais, dans le passé il a trempé dans une magouille immobilière avec un ancien collègue et un avocat véreux (c'est cela qui remonte à la surface quand il suit la belle Eva Marin), il ne refuse pas un rail de coke de temps en temps mais en même temps on ne peut pas le détester complètement, on le sent quand même du bon côté des choses (enfin on est bien obligé de l'admettre puisque c'est lui qui nous raconte son histoire), il n'est pas intrinsèquement violent, il a, quoi qu'il en dise, une belle relation avec Marina, une autre jolie femme aux dents de travers, comme il les aime. Un personnage ambivalent, donc, tout comme le titre à double sens de ce roman : les rues de Santiago, ce sont celles que parcourt notre personnage du même nom (son métier ne l'amène pas à fréquenter les beaux quartiers…), ce sont celles de la capitale du Chili, colorées, animées, marquées par la violence des gangs et la corruption.

Un roman dense, où l'ambiance prend le pas sur l'intrigue policière : je retiendrai le côté très visuel de l'écriture de Boris Quercia, dans sa description des pellicules de l'avocat véreux, par exemple (un délice, si, si) ou la scène oppressante où Santiago est lentement suivi par une voiture en pleine nuit. Ce n'est pas tout à fait ma came mais c'était une lecture intéressante.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Santiago est flic à Santiago du Chili. Un matin il tue un délinquant de 15 ans. Après ça, il erre dans les rues pour échapper à ce qui vient de se produire.
C'est à cette occasion qu'il croise la belle Emma Marin, qui semble en savoir beaucoup sur son passé.
Santiago rencontre peu de temps après un ancien flic devenu détective privé, Riquelme qui se fait assassiner devant ses yeux. Celui-ci était justement sur les traces d'Emma Marin, suspectée de fraude à l'assurance.
Santiago mène l'enquête et tombe littéralement sous le charme de la belle Emma. Erreur fatale !
Un petit polar sans prétention qui se lit très vite et qui dépayse.
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Ne pensez pas trouver un policier héroïque pur et dur ; rien de tel ici. Juste un être humain, c'est-à-dire faillible, un peu perdu, vulnérable.
Santiago Quinones, notre flic, déstabilisé après avoir tué un jeune lors d'une arrestation qui a mal tourné, se trouve mêlé au meurtre d'un ancien collègue par hasard. Mais ses états d'âme prennent le pas sur l'enquête qui se déroule presque d'elle-même.
Sans trouver Santiago complètement antipathique, on a du mal à éprouver de l'empathie à son égard.
Plutôt roman noir (on coche toutes les cases) que polar à proprement parlé, cette histoire se lit vite mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Santiago Quiñones, policier à Santiago du Chili est un flic ni bon, ni mauvais. Lors d'une arrestation il abat un jeune homme de quinze ans, las de son métier et de voir autant de violence, Santiago erre dans sa ville, tout en pensant à Marina, sa compagne jusqu'à ce qu'il voit au loin la silhouette hypnotisante de Ema Marin ...il va chercher à la connaître et tout va partir en vrille ...

Un court roman noir classique et agréable à lire, le personnage du flic est parfait et le style concis et incisif en fait un très bon livre.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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Santiago n'a pas envie de tuer aujourd'hui... Mais rien n'est simple dans la vie d'un flic. Et c'est encore plus vrai dans la vie de Santiago. "Les Rues de Santiago" nous fait découvrir un pays dont on est peu habitué à parler dans les polars contemporains. Passées les ruelles new-yorkaises, finies les impasses californiennes, le lecteur se retrouve dans les quartiers sombres et infâmes d'un Chili méconnu.
Sex and drug and suspens sont les maîtres mots dans ce polar au rythme soutenu et dont le style d'écriture aux phrases courtes de Boris Quercia n'est pas étranger. du coup, la lecture est plaisante et réussit à tenir en haleine l'amateur de polars que je suis.
Seul bémol : des scènes de sexe un peu crues parfois inutiles qui limitent le lectorat à un public averti.
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Un policier à la vie compliquée, au bord de la rupture et qui se pose beaucoup de questions sur sa vie après le meurtre d'un jeune délinquant. peux etre trouvera-t'il des réponses en suivant la belle ema... ou alors autre chose
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