Comme vous avez pu le voir par vous-même, les avis sur ce roman sont dithyrambiques.
« Une pépite », « un bijou », « un coup de génie ». Les copinautes sont tombées sous le charme. Aussi, il était bien temps que je le lise à mon tour. Parce que comment, après ça, ne pas mourir d'envie de le lire !?!
Il faut savoir que je referme tout juste le livre et que je suis dans un état de rare chamboulement. La douance ne s'invente pas, et l'auteure est vraiment très douée.
Au risque de décevoir, je vais faire l'impasse sur l'habituel résumé du livre. J'aimerais mais vous y perdriez, je vous le jure. Je pense que sur la blogosphère on est toutes d'accord : le pitch de ce roman est parfait. Laisser planer le flou est ce qui est le plus favorable au roman. J'ai presque envie de dire, tout simplement, que c'est le concept de ce livre – mais « concept », c'est si peu poétique…
Mais je m'explique plus en détails ci-dessous dans la chronique la plus difficile à écrire de tous les temps, parce que je vais essayer de ne rien dire sur l'histoire.
J'aime beaucoup l'auteure,
C.S. Quill nous a d'ailleurs déjà surpris.e.s. dans ses précédents romans. Mais avec
49 jours, je compterai pour toi, un autre pas est fait. Parce qu'il est vrai que ce roman est exceptionnel, on pourrait parler de maturité mais je trouve que 1/ ça laisse entendre que pour l'auteure le champ des possibles a atteint sa limite et 2/ c'est un qualificatif qui met toujours un peu la pression. de la pression pour l'auteure mais aussi pour les lecteurs. Les attentes deviennent excessives, dans une perspective d'élitisme, trop ; mais ce n'est que mon avis.
Seulement, force est de constater qu'avec
49 jours, je compterai pour toi C.S Quill a tapé fort. Vraiment très fort.
La plume n'est déjà plus à défendre, l'auteure a fait ses preuves. Mais c'est peu vous dire que d'admettre qu'ici un niveau est franchi. L'écriture est mi-mélancolique mi-emplie de modernité. L'histoire est touchante, mêlant passé et présent. Mais ce roman est aussi et surtout savamment élaboré. La construction est telle que le passé et le présent et le compte des jours que nous impose Breen nous maintiennent dans l'expectative. On veut savoir pourquoi, on veut savoir comment et on veut savoir vers où cela va aboutir. Ces trois questions nous poursuivent et nous entraînent à la fois. Au même titre que peut le faire cette alliance de passé et de présent. C'est une lecture difficile à lâcher.
En plus de l'alternance du passé au présent, j'ai été ravie de voir que, contrairement à ce que je m'étais imaginée, l'auteure nous offre un double point de vue. Pour le coup, je ne m'y attendais pas du tout.
En bref, j'ai adoooré. Que d'émotions. J'ai beaucoup aimé le parcours mais, pour être honnête, j'avais anticipé la fin. Ok, ok, ce n'est pas tout à fait vrai, je mens. Parce que C.S Quill a vraiment apporté toutes les parenthèses et accolades possibles pour boucler les boucles et certaines sont merveilleusement bien trouvées. Et si belles. C'est presque incroyable d'être aussi brillante !
Je ne peux que vous pousser à lire ce roman.
49 jours, je compterai pour toi de
C.S. Quill est un véritable trésor.
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