La Maîtresse de Rome

L'auteure nous peint une fresque vivante et colorée de l'époque romaine sous le règne de Titus, au 1er siècle. Certains protagonistes ont réellement vécu, d'autres sont nés de l'imagination de l'écrivain. Banquets, orgies, complots se déroulent sous nos yeux à un rythme soutenu. Les personnages et les drames prennent le pas sur l'histoire, il faut donc voir dans ce roman plus une saga qu'une information conséquente. En résumé, une lecture trépidante, intéressante et un bon moment de détente. MB

Théa est une esclave juive d'une quinzaine d'années. C'est un personnage que l'on ne peut qu'aimer. Elle est forte tout en ayant une certaine fragilité en elle. Arius est un gladiateur, je dirais même que c'est LE gladiateur. C'est un personnage très charismatique mais aussi très difficile à décrypter. Il est froid, colérique et parfois à la limite de l'humanité.
Il y a beaucoup de personnages secondaires et c'est parfois compliqué de s'y retrouver. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne laissent pas indifférents. Par exemple, Dame Lepida et Domitien sont détestables dans le genre manipulateur et machiavélique. D'autres personnages sont, eux, bien plus sympathiques : Sabine, Vix ...
Ce qui m'a déplu, c'est la temporalité. le récit se déroule sur une vingtaine d'années ce qui permet de développer beaucoup de choses. Et c'est là que cela coince. C'est vraiment long et plat. Pour être honnête, j'ai adoré la dernière partie qui correspond plus ou moins aux sept dernières années du récit. On ne va pas se mentir, c'est un pavé qui a de quoi décourager.
Bref, c'est un bon livre si on arrive à passer au dessus des longueurs du début. C'est assez prévisible mais, il réussi à nous surprendre avec des rebondissements réguliers. C'est un texte qui mérite qu'on s'accroche mais en même temps, il fait peur.
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J'ai adoré!! L'histoire est prenante, des personnages très intéressants. Complots, coups bas, sang et bien sûr une belle histoire d'amour entre un gladiateur et une esclave font de cette histoire un roman à ne surtout pas manquer. Il manque un soupçon d'amour charnel mais franchement on peut s'en passer vu la qualité de l'histoire.
Les fans de la série Spartacus comme moi se régaleront et verront en la détestable Lepida la blonde Ilithyia.
Je lirai sans aucun doute la suite.

Ce roman nous plonge dans la Rome antique, sous le règne de l'empereur Domitien, où nous suivons Théa, une jeune esclave.

L'histoire s'étale sur une douzaine d'années au cours desquelles nous allons découvrir la vie à Rome, les jeux du cirque, la place des esclaves dans la société, l'empereur Domitien, le Sénat, les vestales, les gladiateurs...
En tant que lecteur nous apprenons beaucoup de choses et les deux pages supplémentaires à la fin du roman expliquant quels sont les faits inventés et les faits réels est un gros plus. Il est très agréable de pouvoir savoir exactement quelle est la part de fiction d'un roman historique et quels sont les événements qui se sont réellement produits.

L'intrigue est prenante. L'histoire de Théa est très intéressante, pleine de rebondissements, de drames, de joies, nous suivons cette jeune fille avec beaucoup d'intérêt. C'est un personnage fort attachant, avec du caractère mais aussi intelligente et cultivée. Son statut d'esclave est lié à sa religion ; malheureusement, à cette époque, c'était une raison suffisante pour perdre sa liberté.
Les autres protagonistes sont aussi captivants : Arius le farouche gladiateur, Domitien l'empereur terrible, la détestable Lepida, mais aussi le cultivé sénateur Marcus, et bien d'autres encore.

C'est un roman qui nous entraîne dans les aspects les plus sombres de cette époque. Les sujets traités sont parfois durs, souvent brutaux. le sexe et la violence sont omniprésents. Cependant, l'auteure ne rentre pas dans le gore ou l'horreur. Elle ne décrit pas les événements les plus difficiles, elle fait des ellipses bien placées afin d'éviter au lecteur les actes les plus abominables.

Le lecteur se retrouve entraîné dans une histoire incroyable à une époque passionnante. Malgré les 700 pages, les chapitres défilent et on ne voit pas le temps passer.
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..

Coup de coeur énorme pour ce livre. J'ai été littéralement absorbée et envoûtée par cette histoire.

Je trouve les personnages bien construit avec une psychologie qui leur est propre mais surtout qu'est-ce que j'ai aimé les suivre tout au long de ces pages.
Impossible de lâcher le livre sans avoir le fin mot de l'histoire. du coup, je l'ai lu très vite et la plume fluide et agréable de l'auteur ne fait qu'amplifier cela.
De même, l'histoire est très addictive et aussi stressante à certains moments. S replonger dans l'histoire des gladiateurs comme si on y était fut très passionnant.
Bref, je ne peut que vous conseiller ce livre.

Esclave juive soumise aux caprices de sa maitresse, Lepida, Théa découvre le bonheur avec le gladiateur Arius le Barbare, coqueluche de Rome. Mais leur idylle suscite la jalousie de Lepida qui s'emploie à les séparer tandis que Théa attire l'attention du cruel empereur Domitien qui en fait sa favorite. Bref, il y a du sang, des secrets, des sorcières (si si !), des chrétiens pourchassés... du pain et des jeux donc !

Assez vivant, on ne s'ennuie pas et cela se lit facilement. Néanmoins on reste à un niveau très superficiel des intrigues, amours, jeux du cirques et turpitudes d'un Empereur qui oscille entre folie et raison. Honnêtement je m'attendais à mieux qu'une belle présentation des ingrédients classiques des romans se consacrant à Rome.

Grandiose !!
Merci aux challenges Babelio qui nous permettent de découvrir des auteurs que nous n'aurions pas eu l'idée de lire sans cela.
Kate Quinn a un style que j'adore, et l'histoire de cette jeune esclave amoureuse d'un gladiateur m'a passionné. J'ai dévoré ce livre en à peine 2 soirs, j'avais beaucoup de mal à m'en défaire.
Je languis le prochain challenge ABC pour pouvoir lire la suite !!

A vrai dire quand j’ai choisis ce livre je ne pensais pas que l’histoire prendrait ce genre de tournure. Faut dire qu’en lisant la quatrième de couverture j’ai pensé que ce livre tournerait qu’autour de Théa qui va devenir la maîtresse de Rome mais ce n’est pas le cas, d’autres personnages prennent de l’importance et c’est mieux comme ça. En plus de Théa et Arius, on suit l’histoire de Lepida, Paulinus et Marcus.
L’histoire commence à Rome en 81 puis elle évolue au fur et à mesure en même temps que les personnages qui grandissent et changent enfin sauf pour Lepida qui du début à la fin rêve que de grandeur quitte à tout sacrifier pour cela et ça finira mal pour elle. Pour le coup impossible de s’empêcher de se « réjouir » de sa fin, faut dire que vu tout ce qu’elle a fait subir aux personnages, impossible de l’apprécier.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui nous plonge dans l’antiquité romaine avec les gladiateurs… Les personnages sont forts et attachants. Le fait de mélanger des personnages ayant réellement vécus et des personnages fictifs apportent un côté réaliste à l’histoire.
J’aime bien les livres qui se passent à cette période et j’ai très apprécié ma lecture.

Un roman historique sur une période qu'on trouve moins souvent que d'autres dans ce genre, sinon chez Colleen McCullough ou Max Gallo, des péripéties et un monde antique à la fois moins connus, et très romanesques, on ne peut que plonger et s'emballer pour cette histoire d'amour contrariée entre une ancienne esclave à la merci d'un empereur et un ancien gladiateur, gloire de Rome.
Tous les ingrédients nécessaires sont présents, et oui, on se laisse emballer, au point de plonger dans le second tome.