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Emile Martel (Traducteur)Nicole Perron-Martel (Traducteur)
EAN : 9782764425060
438 pages
Les Éditions Québec Amérique (11/09/2013)
4.5/5   2 notes
Résumé :
En 2008, Robert Fowler, un diplomate canadien en mission pour l’ONU, a la « chance » de faire connaissance avec une des branches les plus actives du réseau terroriste al-Qaïda. Avec Louis Guay, un autre diplomate canadien, ils ont été kidnappés non loin de Niamey, au Niger, en décembre. Pendant ses 130 jours de captivité, Fowler rencontre quelques vedettes d’al-Qaïda au Maghreb, dont le fameux Mokhtar BelMokhtar, qui s’illustrera plus tard dans l’assaut contre un co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Présentation du livre
« Je suis restée en contact étroit avec les épouses de Bob et de Louis pendant la captivité de leurs maris qui, dans ce climat de préoccupation et d'incertitude, nous a paru interminable. Nous avons tenté de maintenir l'espérance bien en vie et de nous convaincre qu'ils arriveraient à trouver la force nécessaire pour passer à travers une épreuve aussi épouvantable, et retrouver leur liberté. Et maintenant, avec la même émotion, nous découvrons qu'ils ont triomphé et nous pouvons comprendre l'enfer qu'ils ont traversé. » Michaëlle Jean « Quel remarquable livre. Une écriture claire, convaincante, viscérale. L'analyse est formidable. L'histoire est à couper le souffle. Fowler n'épargne rien, ni personne, ni lui-même, ni Al-Qaïda, ni la réaction canadienne, de la GRC jusqu'au ministère des Affaires étrangères. Cela faisait des éternités que je n'avais pas lu une oeuvre de nonfiction où chaque page me saisissait autant le coeur, puis l'esprit, ou tous les deux. C'est un tour de force d'autobiographie. » Stephen Lewis « Grâce à ce récit fascinant du temps qu'il a passé en cruelle captivité, Robert Fowler nous montre la puissance de l'esprit humain face à l'adversité et au danger. Son courage et sa détermination lui ont permis de traverser des moments de contrainte physique et émotionnelle inconcevables pour la plupart d'entre nous. Avec une plume narrative éloquente, Fowler nous amène à jeter un regard critique sur les dangers mondiaux d'aujourd'hui et sur l'humanité que nous partageons. » Kofi A. Annan, secrétaire général des Nations Unies (1997-2006), président de la Fondation Kofi Annan « Dans Ma saison en enfer, Robert Fowler a saisi dans une prose directe, riche, stimulante la terreur de son épreuve. Il parle de ses ravisseurs avec une surprenante équité, accordant une part d'humanité à des personnes qu'il aurait facilement pu traiter avec colère et ressentiment. Dans la chaleur du désert, ce courageux spécialiste de l'Afrique met à contribution les considérables compétences qu'il avait acquises pendant des décennies d'expérience en tant que diplomate, et par la grâce de son écriture – malgré la douleur de ses blessures, trop réelles –, il partage une connaissance approfondie des perspectives et des complexités politiques des hommes – et des enfants-soldats – qui l'ont enlevé, faisant le récit fascinant d'une expérience à laquelle bien d'autres n'auraient pas survécu. » le lieutenant-général (retraité) et sénateur Roméo A. Dallaire « Une histoire de courage et de détermination face à la peur et à la terreur; une histoire à l'intrigue politique internationale où les enjeux personnels et politiques ne pouvaient pas être plus élevés; une histoire racontée d'une manière impitoyable; et une histoire vraie. Robert Fowler a longtemps été un des diplomates canadiens les plus distingués et les plus efficaces. Il est maintenant l'un des grands héros du Canada. » James Orbinski, MD, auteur de An Imperfect Offering et titulaire de la Chaire de Santé mondiale à l'Université de Toronto
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
À ce moment-là, un pick-up est apparu de nulle part et nous a rapidement doublés. Sa vitesse nous a semblé exagérée, car nous roulions à environ 120 kilomètres à l’heure. Dès qu’il nous a eu dépassés, il a ralenti juste devant nous, forçant Soumana à freiner. « What the hell ! » me suis-je exclamé, surpris et contrarié d’être brusquement tiré de ma rêverie, mais Soumana tentait déjà de manoeuvrer pour dépasser le pick-up qui nous avait fait une queue-de-poisson. Aussitôt que nous nous sommes déplacés vers la gauche, le pick-up a fait de même, juste devant notre pare-chocs, bloquant toujours notre passage en ralentissant, ce qui obligeait Soumana à freiner lui aussi pour éviter d’emboutir l’autre véhicule. Quand nous sommes revenus à la voie de droite, l’autre en a fait autant, occupant le milieu de la route, se plaçant en position pour bloquer quelque effort que nous aurions pu faire pour le doubler à gauche ou à droite.

Avec une prémonition effroyable, j’ai compris que nous n’avions pas affaire à un chauffeur fou ou à un incident de rage au volant, mais que commençait plutôt un horrible cauchemar.
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À plusieurs reprises, lors de nos traversées du désert, le chauffeur ou l’un des garçons à l’arrière apercevaient un lézard du désert, une créature qui ressemble un peu à un iguane. Ce lézard mesure environ 30 centimètres de long et les grands mâles de la couleur du sable détonnaient avec leurs taches rouges ou jaunes sur le dos. Les moudjahidines adoraient en manger et utilisaient une méthode de chasse très spéciale. Aussitôt qu’on en apercevait un, le chauffeur, aidé par les pisteurs dans son camion qui criaient des ordres contradictoires, cherchait le terrier et le bloquait en y plaçant une roue du véhicule. Puis les garçons sautaient à terre et cherchaient à attraper la bête qui se démenait à leurs pieds. Une fois capturé, le lézard était achevé de la même manière que tous les autres êtres vivants l’étaient : on lui tranchait la gorge tandis que les moudjahidines entonnaient Bismi Allah (Au nom de Dieu). C’était toujours un moment qui me glaçait le sang.
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La population nomade prédominante est formée de Touareg, un peuple berbère qui a sa propre langue, sa culture, une histoire plutôt violente et qui fait preuve d’une loyauté des plus vagues à l’un ou l’autre de la demi-douzaine de pays qu’ils sillonnent. Ils n’ont jamais accepté l’autorité coloniale des Français et alors que les garçons de ma génération en Amérique du Nord ont été élevés avec des histoires de cowboys et d’Indiens, en France, ce rôle était joué par des légionnaires qui défendaient de petits fortins blancs et crénelés contre des hordes de Touareg vêtus d’indigo montés sur des chameaux de couleur fauve et qui brandissaient des sabres impressionnants.
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« Les choses sont beaucoup plus efficaces de nos jours. Tout cela est fait par quelques clics d’ordinateur — un simple transfert bancaire vers le compte de quelqu’un qui a notre confiance. C’est réglé en 30 secondes. »
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Le Coran condamne le meurtre, alors nous ne pourrions pas le commettre même si nous le voulions.
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