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♫ Asimbonanga
Asimbonang' uMandela thina
Laph'ekhona
Laph'ehleli khona ♫ (bis)
Johnny Clegg & Savuka - 1987 -

ce qui traduit du zoulou nous donne :
♪Nous ne l'avons pas vu
Nous n'avons pas vu Mandela
A l'endroit où il est
A l'endroit où on le retient prisonnier♪
------♪---♫---👩🏿‍🤝‍🧑🏿---👩🏿‍🤝‍🧑🏼-👩🏼‍🤝‍🧑🏿---👩🏿‍🤝‍🧑🏿---♫---♪----

T'as voulu voir l'adaptation BD de Tolstoï: Ibicus
Tu t'retrouves avec le Nobel de la paix : Invictus
Pour seule référence à un Homme comme ça
Doudou Premier a pissé dans les chiottes à Mandela
Sic - Page 045 - Ed SEUIL 2003
Johannesburg, Soweto
Insécurité, te v'là devenu parano
Si ta vie devient un lit de roses
L'avis d'Nino f'ra pas dans la prose
Carnet de voyage, rumba dans l'air
Je te suis pas dans cette galère
Bah... un coup manqué
J'en suis baba resté
Du baratin par Rabaté...
Ta première BD couleur manque de profondeur
Comme on fait son lit, on change l'eau des fleurs
la mer est froide et le ciel est gris
One team-One country
Apartheid Asimbononga
Inspiration quand t'es pas là, deMande-la !?




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Bienvenue à Johannesburg! C'est d'un pas décidé et sûr de lui que Patrick a décidé sur un coup de tête d'aller travailler dans cette ville. Pourtant, avec un taux de criminalité de 30 000 morts par an, il aurait dû se méfier. Peu crédible, selon lui... Il est accueilli à l'aéroport par Méron, un ami de son père. Celui-ci tient une imprimerie et a accepté d'embaucher le jeune homme, pour deux mois, si tout se déroule comme prévu. Malgré le fait qu'il soit très jovial, accueillant et toujours les bras ouverts, il dispose de trois antivols dans sa voiture. de même, l'imprimerie est tout aussi protégée: elle est entourée de barbelés et des fils électriques. Patrick prend alors conscience de la violence et de l'insécurité qui semblent régner dans cette ville. Il fait alors la connaissance de Doudou, un employé de Méron, avec lequel il va travailler. le soir-même, il est convié au Tandoor, où il est chaleureusement reçu par toute la communauté noire. Dans cette ville qui lui paraît si hostile et dangereuse, il écrit à son amie, restée en France, qu'il ne compte pas y rester bien longtemps...

C'est lors d'une invitation pour une résidence d'artiste à Johannesburg que l'idée du scénario est venue à Pascal Rabaté. Ayant séjourné quelques semaines dans cette ville, il en a rapporté quelques croquis qui lui ont permis ensuite de réaliser cet album. On se rend bien vite compte que notre héros n'est pas vraiment à l'aise dans cette ville réputée dangereuse et peu sécurisante. Malgré cela, il se familiarisera avec les us et coutumes. Partant d'une idée originale, Pascal Rabaté aurait peut-être pu approfondir son sujet, quitte à s'éloigner de la réalité et nous proposer un album plus conséquent. Malgré cela, son voyage initiatique m'a plu. Avec un dessin tout en noir et blanc, des traits hachurés et sombres, les planches, vite croquées mais parfaitement réalisées, nous emmènent loin de nos contrées. Pascal Rabaté nous offre donc un album atypique dont les fans se délecteront.

Bienvenue à Jobourg!... heu... merci...
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« Patrick, un jeune Français, arrive à Johannesburg pour travailler dans l'imprimerie d'un ami de son père. À peine débarqué, il se demande très vite ce qu'il fait ici, tant la violence de la ville et la paranoïa sécuritaire l'effraient. Comble de malchance, l'imprimerie tombe en cessation de paiement et son futur employeur ne peut plus l'embaucher, ni même lui payer son billet de retour » (extrait du synopsis de l'éditeur).

-

En 2001, Pascal Rabaté a été invité à faire une résidence d'artistes à Johannesburg. Après un séjour d'un mois et de nombreux croquis réalisés sur place, Pascal Rabaté rentre en France et donne naissance à cet album dont la première publication date de 2003 (Éditions du Seuil).

Cette histoire fictive raconte comment un homme, mal préparé au quotidien qu'il est amené à avoir. Inhibé ou angoissé, le personnage se repose donc essentiellement sur l'ami de son père qui le cueille dès la sortie de l'aéroport et lui fournit emploi et logement et le fait entré dans son réseau relationnel. Etrange rencontre avec ce pays qu'il ne voit – au début – que par le prisme de cet expatrié qui l'accueille.

J'avais eu l'occasion de lire d'autres ouvrages de Pascal Rabaté. le contenu de cet album m'a prise au dépourvu car je n'avais encore pas eu l'occasion de rencontrer un personnage de Rabaté qui se laisse autant porter par les autres. Et puis je n'ai pas retrouvé cette petite poésie qui plane dans Les petits ruisseaux ou le petit rien tout neuf avec un ventre jaune. Et encore moins l'humour acidulé de Un vers dans le fruit. J'ai eu du mal à rencontrer cet homme assez transparent mais qui se révèle sur le tard, permettant ainsi au message véhiculé par le récit d'avoir une raison d'être.

Le noir et blanc des dessins n'est pas aussi efficace que ce à quoi je m'attendais. On profite un peu ébahi de la spontanéité de ce trait descriptif qui accueille de façon sporadique quelques aplats de gris.

Cette nouvelle édition est enrichie d'un cahier graphique composés de croquis faits sur place.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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De gros traits pour le dessin, l'auteur ne fait pas dans la finesse quand il brosse le portrait de ceux qu'il a rencontrés lors de son séjour en Afrique du Sud, noir et blanc accentuant encore un peu plus l'atmosphère étouffante, inquiétante, qui règne à Jobourg (Johannesburg pour les non initiés).
Cependant ce qu'il décrit est bien le quotidien d'une partie des habitants d'Afrique du Sud, il le rend parfaitement, conformément à ce que j'en ai entendu dire, de sources sûres.
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C'est après un séjour de quelques semaines à Johannesburg, à l'invitation de l'Institut français d'Afrique du Sud, que Pascal Rabaté s'est servi de ce qu'il a vu sur place et de ses impressions pour imaginer la vie de Patrick, un jeune expatrié français, venu à Jobourg travailler dans une imprimerie gérée par un compatriote.

Dès les premières images, on le voit dans l'avion, fortement mis en garde, par la lecture de son guide touristique, contre la criminalité ambiante: la ville ayant le triste record de trente mille morts par an. L'insécurité et le danger semblent en effet partout présents, ce qui lui est confirmé dès son arrivée par son patron, un français pourtant jovial et dynamique, obligé de s'entourer de toutes sortes de systèmes de défense, depuis le blocage de l'arrivée d'essence dans sa voiture au bout de 300 mètres jusqu'aux verrous dissimulés un peu partout autour de lui si bien que l'imprimerie ressemble à un blockhaus entouré de barbelés et de fils électriques. Impossible de sortir la nuit sans se faire agresser.
Patrick devient paranoïaque et se terre chez lui ou sur son lieu de travail. En un mois le seul truc marrant qui lui soit arrivé, c'est de se faire draguer par la femme du patron. Il ne pense qu'à rentrer en France au plus vite.

Survient alors la faillite de l'imprimerie: du jour au lendemain, plus de travail, donc plus d'argent et surtout plus moyen de prendre l'avion pour rentrer chez lui. Il est désespéré. Ne reste avec lui que Doudou, l'autre employé du patron avec lequel il va connaître l'autre face du pays: «une société en pleine construction multiculturelle, multiraciale, ça grouille de vie, ça bouge.» Il découvre de nouveaux endroits, de nouveaux milieux, une autre façon de vivre, se coiffe à la mode, avec des dreadlocks, bref commence à se plaire et à se faire des amis. Rentrera-t-il en France?

Tout l'album, une réédition de celui de 2003, est en noir et blanc et semble fait dans l'urgence. Nombreuses sont les bonnes critiques à son sujet avec un bémol pour Mo peut-être que je rejoins pour me sentir également déçue par la «transparence» du personnage, simple prétexte à la transmission du message cherchant à renouveler l'approche d'un pays, dangereux, certes mais accueillant et attachant aussi par d'autres côtés. Je n'ai pourtant pas très envie d'y aller après cette lecture!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Ce one-shot de Pascal Rabaté nous invite à suivre les pas d'un Français qui arrive en Afrique du Sud pour y travailler deux mois dans une imprimerie de Johannesbourg. La première impression qu'il reçoit de cette ville dont le record de criminalité fait fausse note au sein des guides touristiques, lui donne envie de rentrer au plus vite en Hexagone.

Derrière cette réalité économique et la violence qui rythme le quotidien de la ville, Patrick va néanmoins découvrir les parfums irrésistibles de l'Afrique. Les dreadlocks qui lui poussent sur la tête ne font que refléter le changement de perception de cet occidental qui se laisse lentement envoûter par l'ambiance locale.

Au niveau du graphisme, Rabaté délaisse le style allongé, malsain, sombre et grisâtre d‘Ibicus pour un style plus léger. Abandonnant le noir et blanc et utilisant seulement quelques couleurs pour mettre en images cette période de post-apartheid, l'auteur propose des tons justes et une ambiance légère malgré ce fond de violence qui alimente régulièrement le sentiment d'insécurité qui masque les charmes du pays.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Une chouette BD qui propose une petite immersion dans Johannesburg aux côté de Patrick, jeune français fraîchement débarqué pour travailler dans une imprimerie. D'abord plutôt fermé, effrayé par l'insécurité ambiante, il va peu à peu faire de belles rencontres qui vont lui permettre de découvrir un autre aspect, accueillant et convivial, de la ville. de beaux portraits de personnages, une énergie très bien rendue, Rabaté a décidément beaucoup de talent !
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Chronique d'un court séjour en Afrique du Sud, ce petit carnet de voyages ne présente vraiment aucun intérêt... C'est là que l'on mesure tout le talent de Lewis Trondheim ou Guy Delisle, subtils croqueurs d'états d'âme du voyageur. Rabaté est visiblement plus doué pour des sujets de fond, comme le génial "Ibicus".
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