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Critique de christinebeausson


Pour vous parler de cette BD, j'ai envie de vous raconter une autre histoire.....
Il était une fois un gentil garçon qui s'appelait Jacques, il était boucher dans un quartier populaire de Paris. Il était charmant, il aimait plaire à ses clientes, leur faire plaisir, les amuser avec une boutade, les écouter et il aimait d'amour sa femme la belle Francine ..... une belle femme qui présentait bien qui savait tenir un ménage, faire de bon petit plat. Jacques et Francine avait donné naissance à une petite Christine.....
Jacques ne buvait pas de whisky, que voulez vous, les années 60 n'avaient pas encore mis à la mode ces breuvages, lui c'était plutôt le petit verre de rosé, et il ne lisait pas de BD, que voulez vous les années 60 n'avaient pas encore permis à de petits artisans de se découvrir cette passion, elle était alors réservée à "l'avant garde", lui, il écoutait Europe numéro 1.

Dans la BD, c'est Didier grand amateur de Caol Ila ( whisky d'une distillerie située sur l'île d'Isley où il n'est pas rare de voir s'ébattre des phoques) et de BD, il lit entre autres, Edmond Baudoin, Dimitri Planchon avec Blaise et bien sûr, "La voiture immergée" de Maurice Tillieux.

Revenons à mon histoire, Francine était une petite provinciale montée à Paris pour quitter sa Bretagne natale et ses parents qui rêvaient pour elle d'une vie meilleure que celle d'une couturière dans une ville de province. Elle lisait "Femmes d'aujourd'hui" et "l'écho de la mode" et supportait Europe numéro 1.

Dans la BD, c'est Sandrine qui lit "la possibilité d'une île", roman de Michel Houellebecq.

Pour finir mon histoire, la petite fille que j'étais, a accompagné son Papa très fière au marché aux bestiaux. À l'époque, c'était le marché de la Villette, vous voyez les abattoirs qui sont devenus maintenant un magnifique parc aux portes de Paris....
La petite fille a vu ses boeufs entiers accrochés par les pattes que l'on devait choisir pour se les faire livrer, elle a entendu par derrière de drôles de bruit.
Il y avait des bâtiments dans lesquels on amenait de gentils boeufs, moutons pour leur enfoncer le marteau dans la tête, pour ensuite les faire saigner dans les caniveaux et les dépecer ...... le sang coulait à flot dans les caniveaux prévus pour ça ..... C'était dans les années 60 à Paris ...

Alors cette BD, ce "crève saucisse" m'a rappelé tant de choses ... c'est pour moi l'occasion de rendre un modeste hommage à Jacques et à Francine, qui ont fait de leur mieux pour que je devienne ce que je suis devenue.
Je ne vous raconterai pas jusqu'où va la conformité entre mon histoire et celle d'Arthur, le petit bout qui n'a rien compris à l'histoire.... cela restera l'intimité de Jacques, Francine et Christine !
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