Manuelo :
- Si je regrette les fins ? Je ne pense pas qu'il faille les regretter, elles marquent un nouveau départ. La fin peut être une petite lumière qui illumine l'ensemble en lui donnant un sens. Je l'espère en tout cas
"Alors j'ai su qu'il était mort.
J'ai appelé Maman et je lui ai transmis le message.
Puis je suis restée assise à la maison, à attendre, en me disant que s'il était vraiment mort, plus jamais je ne pourrais aller au bout d'un livre"
Ce passage du livre est bouleversant, pour savoir qui est mort il faudra lire le livre.
« Chère Maman, cher Jim,
Même si vous me manquez beaucoup,je passe de fabuleuses vacances et je voudrais que cela ne se termine jamais. Eulalia et Manuelo ne savent pas quoi faire pour me me faire plaisir. L'Argentine est un très beau pays et nous visitons des tas d'endroits magnifiques. J'ai pris plein de photos que je vous montrerai à mon retour. En attendant, je vous embrasse bien fort tous les deux.
Citation choisie par Schtroumpfette
Je déteste cet endroit.
Les bibliothèques me font toujours cette impression étrange : je les déteste et en même temps je dois avouer que j'apprécie leur calme, leur ambiance studieuse et leurs rayonnages débordant de livres dans lesquels, s'ils m'appartenaient...
Mais ils ne m'appartiennent pas !
Et là est tout le problème...
Elle est jeune ! Je pensais que c’était ou vieux ou mort, un écrivain.
"Le livre réveille en chaque lecteur un goût qui lui est propre."
page139
Hanaé BARBAZA
"Je ne l'ai jamais vu un livre à la main. Sait-il même ce que lire signifie ? C'est une calamité, tous ces orphelins de la lecture qui courent les rues."
Une fin peut surprendre, peut émouvoir aussi, mais elle ne marque qu'une étape. 214
La vie n'est pas un roman, c'est bien vrai. Les romans ne finissent mal que parce qu'un auteur en a décidé ainsi.
La vie joue avec des régles différentes. Nous sommes touts les héros de nos propres histoires., où il nous est possible de choisir. p 206
Quand je lis, je tisse des liens avec les personnages,, je les apprécie, les déteste et des fois je les aime. Et le fait de fermer le livre, l'histoire achevée, est un déchirement. Ils ne sont plus avec moi. Je suis de nouveau seule. p 196