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Citations sur Syngué Sabour : Pierre de patience (130)

Oscillant au rythme de sa respiration, une main, celle d'une femme, est posée sur sa poitrine, au-dessus de son coeur. La femme est assise. Les jambes pliées et encastrées dans sa poitrine. Ses cheveux, noirs, très noirs, et longs, couvrent ses épaules ballantes, suivant le mouvement régulier de son bras.
Dans l'autre main, celle de gauche, elle tient un long chapelet noir. Elle l'égrène. Silencieusement. Lentement. A la même cadence que ses épaules. Ou à la même cadence que la respiration de l'homme. Son corps est enveloppé dans une robe longue. Pourpre.Ornée, au bout des manches, comme au bas de la robe, de quelques motifs discrets d'épis et fleurs de blé.
A portée de la main, ouvert à la page de garde et déposé sur un oreiller de velours, un livre, le Coran.
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La pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. […] Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines.
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Elle s'approche encore du rideau, déplace légèrement les matelas qui dissimulent la cachette. Elle regarde son homme droit dans les yeux vitreux, et dit : "J'espère quand même que tu arrives à saisir, à absorber tout ce que je te dis, ma syngué sabour." Sa tête dépasse légèrement du rideau. "Peut-être que tu te demandes d'où je peux tenir tout cela ! Oh, ma syngué sabour, j'ai tant de choses à te dire encore..."
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Depuis, longtemps, j'ai imaginé que les hommes n'avaient qu'une caille entre les jambes ! Cela m'amusait d'y penser. Devine m'a déception lorsque la première fois j'ai vu tes couilles !
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Paroles d'Atiq Rahimi
Je suis bouddhiste parce que j'ai conscience de ma faiblesse, je suis chrétien parce que j 'avoue ma faiblesse je suis juif parce que je me moque de ma faiblesse, je suis musulman parce que je condamne ma faiblesse je suis athée si dieu est tout puissant.
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Je devais me marier malgré ton absence. Lors de la cérémonie, tu étais présent par ta photo et par ce foutu kandjar que l’on a mis à mon côté, à ta place. Et j’ai dû encore t’attendre trois ans! Et pendant trois ans, je n’ai pas eu le droit de voir mes copines, ma famille… Il est déconseillé à une jeune mariée vierge de fréquenter les autres filles mariées. Foutaise! Je devais dormir avec ta mère qui veillait sur moi, ou plutôt qui veillait sur ma chasteté et tout cela paraissait si normal, si naturel à tout le monde. Même à moi.
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Ses bras, inertes, sont étendus le long de son corps. Sous sa peau diaphane, ses veines comme des vers essoufflés s'entrelacent avec les os saillants de sa carcasse. Au poignet gauche, il porte une montre mécanique, et à l'annulaire une alliance en or. Dans le creux de son bras droit, un cathéter perfuse un liquide incolore provenant d'une poche en plastique suspendue au mur, juste au-dessus de sa tête. Le reste de son corps est couvert par une longue chemise bleue, brodée au col et aux manches. Ses jambes, raides comme deux piquets, sont enfouies sous un drap blanc, sale.
Oscillant au rythme de sa respiration, une main, celle d'une femme, est posée sur sa poitrine, au-dessus de son cœur. La femme est assise. Les jambes pliées et encastrées dans sa poitrine. La tête blottie entre les genoux. Ses cheveux noirs, très noirs, et longs, couvrent ses épaules ballantes, suivant le mouvement régulier de son bras.
Dans l'autre main, celle de gauche, elle tient un long chapelet noir. Elle l'égrène. Silencieusement. Lentement. A la même cadence que ses épaules. Ou à la même cadence que la respiration de l'homme. Son corps est enveloppé dans une robe longue. Pourpre. Ornée, au bout des manches, comme au bas de la robe, de quelques motifs discrets d'épis et fleurs de blé.
A portée de la main, ouvert à la page de garde et déposé sur un oreiller de velours, un livre, le Coran.
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Loin, quelque part dans la ville, l’explosion d’une bombe. Violente, elle détruit peu-être quelques maisons, quelques rêves.
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Elle se rue vers l'homme et enchaine ces mots: " Tes frères, ils ont toujours eu envie de me baiser ! Ils..." S'éloigne, se rapproche. "Ils me mataient, tout le temps, durant les trois ans de ton absence, ils me mataient par la petite fenêtre du hammam, pendant que je me lavais les orteils, et ils ... se branlaient. Ils me mataient aussi la nuit..." Ses lèvrent tremblent.
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L'aube.
Le mollah fait son appel à la prière.
Les armes dorment. Mais la fumée et l'odeur de la poudre prolongent leurs souffles.
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