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Un simple mort, un junkie des faubourgs d'Edinbourg, qui ne présente qu'un intérêt limité. Mais l'inspecteur Rebus n'est pas convaincu, cherche, fouine, et trouve...
Une écriture sèche, sans fioriture, qui fait appréhender le fond de l'enfer, quand le très bas-fond percute le gratin edimbourgois. L'enquête débute avec presque rien, des impressions, des sensations de l'inspecteur fetiche de Rankin, dont les découvertes et intuitions vont conduire dans la haute société locale.
Ce court roman, serré sur une semaine, sans concessions, bien qu'un peut manichéen se lit d'une traite. Des vices et turpitudes d'une haute bourgeoisie aux travers d'une société de consommation où tout s'achète et se négocie l'inspecteur Rébus, desabusé mais assimilant rapidement les codes, y évolue quasiment comme un poisson dans l'eau.
Même un peu vieilli le roman est prenant, l'enquête astucieuse et sa conclusion saumâtre loin de béas happy end par trop fréquents.
De maniere générale, Rankin explore magistralemant le polar social noir au fil des enquêtes de Rebus, personnage véritablement complexe et humain, à l'opposé de nombre de héros de romans policiers actuels.
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Le fond de l'enfer, c'est à la fois le thème de l'enquête dans le milieu des squatteurs, et la série interminable de bars glauques ou Rébus va se vautrer dans l'alcool pour grappiller des infos. On est dans la période « descente aux enfers » de Rébus, qui va gâcher sa vie par tous les moyens possibles, alcool, tabac, solitude, mise en danger, se faire des ennemis parmi ses collègues.
Ce n'est pas la meilleure enquête de Rébus, mais ça reste très bien, et c'est indispensable pour suivre la carrière de Rébus, on va pas s'en priver.
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Deuxième opus consacré à l'inspecteur Rebus, ce roman nous offre une image bien sombre d' Édimbourg. Loin de cartes postales, encore que, dans l'histoire il est question d'un cliché touristique du château d'Édimbourg, mais d'autres photos qui révèlent des pratiques peu glorieuses mais très lucratives dans des lieux cachés, il y en a au coeur de cette intrigue. "Hide and Seek" le titre anglais de ce roman fait référence au Dr Jekill et Mr.Hyde de Robert Louis Stevenson, et c'est bien de cette dualité qu'il est question dans cet ouvrage. Ronnie, un photographe/junkie ou du moins son corps, curieusement mis en scène, victime apparemment d'une overdose, est découvert dans un squat. Cela n'intéresse pas grand monde, excepté Rebus qui voit, derrière ce meurtre sordide, une affaire bien plus importante. Aidé d'un nouveau personnage, le constable Brian Holmes, qu'il prend un peu sous son aile, il aime son côté pugnace, besogneux, Rebus, va aller de découvertes en découvertes, son enquête va le mener des bas-fonds jusqu'aux clubs huppés de la ville. La lecture est très agréable, Ian Rankin sème ici et là des références artistiques, des peintres, des designers, des musiciens mais aussi des criminels célèbres, ce qui donnent une authenticité à l'histoire. La vie personnelle de Rebus nous tient toujours en haleine, il s'est fait largué par Gill Templer, qui l'a délaissé pour un animateur radio des plus détestables, mais il n'a pas perdu tout espoir de la reconquérir, enfin et avant tout, l'enquête est trépignante. C'est donc de nouveau un très bon Rebus que j'ai dévoré, il me tarde de lire le prochain.
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Voici le deuxième épisode des aventures de l'inspecteur Rebus, après L'étrangleur d'Edimbourg. La quatrième de couverture m'avait particulièrement alléchée : les promoteurs immobiliers avides d'un côté, les laissés-pour-compte de la société de l'autre, le tout dans Edimbourg, c'était prometteur d'un point de vue sociétal !

Malheureusement je dois avouer que ce Rankin-là ne tient pas ses promesses. Certes, il se lit fort bien mais le fond historique que l'on retrouve dans les polars lus jusqu'à présent est quasiment absent. C'est même parfois un peu too much : la piste de la sorcellerie blanche ou noire, le personnage de Tracy, la copine du junkie retrouvé mort est un zeste invraisemblable dans son attitude envers Rebus et la copine de son acolyte Brian Holmes à qui elle assène un violent coup de tête avant d'aller lui manger dans la main... L'intrigue s'enlise avant d'être résolue par une solution un peu tirée par les cheveux, le tout mâtiné d'un fond de Mister Hyde.

Reste que l'inspecteur John Rebus est toujours aussi attachant ! Donc ça donne envie de lire la suite de ses aventures.
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Tous les ingrédients requis pour un bon policier s'y trouvent : personnages attachants, enquêtes à rebondissements, atmosphères troubles, rythme dans l'action et enfin un inspecteur typé que l'on suit dans ses recherches comme dans sa vie. Sur fond d'Edimbourg, dans un quartier miné par la drogue, où habitent des rejetés de la société, l'inspecteur Rebus cherche à comprendre comment et pourquoi Ronnie, un junkie, est mort. Un pentagramme a été dessiné sur le mur, face au corps entouré de bougies. Est-ce l'oeuvre d'adeptes de la magie noire? Parallèlement un monde de promoteurs bâtisseurs, de notables intéressés gravitent dans la sphère des investissements qui donneront un essor nouveau à cette ville et à leurs affaires. Ne faut-il pas aussi investiguer dans cet autre monde? Ian Rankin s'y entend pour nous mener, haletants, d'un lieu à un autre, d'une vie à une autre. Policier agréable mais je me rends compte de plus en plus que ce style de littérature (à quelques exceptions près) ne me passionne pas outre-mesure.

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Après quelques nouveautés très décevantes (il faut bien prendre des risques), je me suis consolé avec une valeur sûre pour moi, ce bon vieil Ecossais de Ian Rankin. L'impression d'enfiler de bonnes vieilles pantoufles, tant je me retrouve à l'aise dès les premières pages, avec cette écriture directe très particulière, qui ne s'encombre pas de détails inutiles, et surtout, un inspecteur Rebus qui semble déjà désabusé, alors qu'on en n'est qu'au second tome de ses aventures (le livre date de 1990, mais il n'a pas vieilli).
Le policier commence par affronter le bas de l'échelle sociale, dans un quartier sordide envahi de squatters et de junkies, où une overdose cache le meurtre d'un drogué. Un flic mal à l'aise avec ces jeunes, dont certains se prostituent pour payer leur dose. Mais en remontant le fil de la pelote, on s'aperçoit que les fruits les plus pourris sont sur le haut du panier.
On s'arrêtera sur le personnage de Tracy, une jeune femme qui semble incontrôlable mais attachante, tandis que Rebus n'en finit plus de pleurer son ex, partie avec un animateur radio débile…
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Comme son précédent livre, Ian Rankin nous promène dans les rues suintantes de malheur de l'Édimbourg de la nuit. Un régal pour ceux qui n'ont pas peur de se frotter au monde d'une pègre sordide et de demi-sels de la drogue.
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En découvrant Edimbourg à travers les yeux de Rebus, c'est tout un monde que Ian Rankin nous propose de découvrir autour d'une intrigue bien ficelée et faisant la part belle à son enquêteur.
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Rebus, encore. Je ne m'en lasse pas. Cet inspecteur a une façon de voir les choses qui me plait énormément. Qui me fait penser à quelqu'un en fait. Il va au bout des choses, se moque pas mal qu'on lui mette des bâtons dans les roues, a beaucoup de respect pour beaucoup de choses mais balance tout de même au gré de ses humeurs. [...]
Lien : http://morgouille.wordpress...
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Une super critique !
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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