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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je viens de terminer le deuxième tome de la série John Rebus. Et d'emblée, je vous avoue que je reste sur une impression pour le moins mitigée.
J'ai bien aimé l'atmosphère d'Edimbourg, on passe des quartiers déshérités abandonnés aux squatteurs aux quartiers chics et très mondains. Ce contraste est saisissant et nous questionne.
J'aime aussi le personnage de John Rebus, ce flic solitaire, très indépendant et tenace. Il est doté d'un certain humour qu'il faut savoir détecter et interpréter. C'est un personnage dans la veine des Harry Bosch de Michaël Connelly ou des Dave Robicheaux de James Lee Burke qui restent mes références en la matière.
Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal avec le récit. Je n'ai rien à redire sur la plume de l'auteur qui est plutôt séduisante. Mais , je me suis quelque peu ennuyé. le récit se déroule sur une semaine avec un chapitre par jour. Mais qu'est ce qu'ils sont longs les chapitres, d'autant plus que l'on avance très peu à chaque fois. J'ai trouvé que ce récit manquait cruellement de piment et de rebondissement. La fin manque également de saveur, on la sent venir sans aucune surprise. Dommage.
Je vais continuer la série dans l'ordre bien sûr, ça c'est mon côté psycho-rigide. Mais je dois vous avouer que celui là ne sera sans doute pas celui dont je garderai le meilleur souvenir. Pour les personnes moins "psycho-rigide" que moi, vous pouvez passer votre tour, vous ne manquerez pas grand chose.
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C'est chronologiquement la deuxième enquête de l'inspecteur John Rebus, juste après la traque de l'étrangleur d'Edimbourg.

Pas de tueur en série mais le cadavre d'un jeune drogué dans un squat servant de refuge aux junkies. Enigme : l'overdose est due à une injection de mort-aux-rats alors qu'on a retrouvé dans la main du défunt un sachet de drogue de bonne qualité … Près du corps, tracé sur le mur, un pentacle évoquant la sorcellerie.

Comme toujours, Rebus est confronté à une foule de pistes qui se terminent aussitôt en impasses. Les amis du défunt sont des jeunes à la dérive .. enfin pas tous. En particulier, la seule propriété notable du mort est un appareil photo de prix, et on retrouve des clichés de bonne qualité dans ses maigres affaires.

Rebus va enquêter dans les couloirs de l'université, mais aussi dans un club sélect où se retrouvent les huiles de la ville. Trafic de stupéfiants, prostitution de jeunes hommes, combats illicites. Rebus sait parfaitement qu'il met les pieds dans une poudrière. Lui et son équipe de jeunes policiers qui feraient tout pour obtenir une promotion.

John Rebus a rompu avec sa collègue Gill, maintenant en couple avec un animateur de télévision, deux jeunes femmes lui apportent leur concours, parfois rude. Il boit relativement moins de whisky et modère sa consommation de tabac. Mais ses incursions dans le monde entrepreneurial ne sont pas de tout repos …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Je continue ma relecture de la série Rebus de Ian Rankin, ce deuxième opus m'a plu moins que le premier mais dans une série c'est normal.
On est toujours à Édimbourg dont on visite des quartiers improbables et que l'auteur connaît comme sa poche. C'est l'un des aspects intéressants avec la personnalité de Rebus.
Mais j'ai moins aimé l'histoire, un peu trop de pistes et de sujets, finalement sans grand intérêt.
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Le côté carte postale d'Edimbourg en prend un sérieux coup dans le fond de l'enfer (si la traduction du texte est aussi bonne que celle du titre, je suis content de le lire en anglais !). Loin de Princess street, des rues géorgiennes et du vieux château qui domine la ville, le meurtre d'un jeune drogué entraîne Rebus dans le monde des affaires que favorisent le nouveau dynamisme économique de l'Ecosse et l'argent arrivant du sud. Mais que savait donc Ronnie qui lui a coûté la vie ? Pour sa deuxième apparition, John Rébus a pris du galon mais n'a pas encore trouvé son visage définitif de misanthrope désabusé. Les derniers évènements l'ont fortement marqué (l'enlèvement de sa fille, l'incarcération de son frère…) mais il résiste et reste encore à peu près capable de contrôler sa consommation de tabac et d'alcool… Pas très au point dans sa vie amoureuse quand même.

Ian Rankin explique que quand écrivait le roman (en 1990), il venait de décider de quitter l'Angleterre thatchérienne pour la France, incapable qu'il était de supporter plus longtemps le libéralisme sauvage et ses conséquences. Car au-delà des turpitudes que cachent mal les façades de la très respectable Edimbourg, c'est bien de cela qu'il s'agit dans « Hide and seek » où la vie de certains ne pèse par lourd quand l'argent peut tout. Glaçant.
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Le fond de l'enfer, c'est à la fois le thème de l'enquête dans le milieu des squatteurs, et la série interminable de bars glauques ou Rébus va se vautrer dans l'alcool pour grappiller des infos. On est dans la période « descente aux enfers » de Rébus, qui va gâcher sa vie par tous les moyens possibles, alcool, tabac, solitude, mise en danger, se faire des ennemis parmi ses collègues.
Ce n'est pas la meilleure enquête de Rébus, mais ça reste très bien, et c'est indispensable pour suivre la carrière de Rébus, on va pas s'en priver.
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Après quelques nouveautés très décevantes (il faut bien prendre des risques), je me suis consolé avec une valeur sûre pour moi, ce bon vieil Ecossais de Ian Rankin. L'impression d'enfiler de bonnes vieilles pantoufles, tant je me retrouve à l'aise dès les premières pages, avec cette écriture directe très particulière, qui ne s'encombre pas de détails inutiles, et surtout, un inspecteur Rebus qui semble déjà désabusé, alors qu'on en n'est qu'au second tome de ses aventures (le livre date de 1990, mais il n'a pas vieilli).
Le policier commence par affronter le bas de l'échelle sociale, dans un quartier sordide envahi de squatters et de junkies, où une overdose cache le meurtre d'un drogué. Un flic mal à l'aise avec ces jeunes, dont certains se prostituent pour payer leur dose. Mais en remontant le fil de la pelote, on s'aperçoit que les fruits les plus pourris sont sur le haut du panier.
On s'arrêtera sur le personnage de Tracy, une jeune femme qui semble incontrôlable mais attachante, tandis que Rebus n'en finit plus de pleurer son ex, partie avec un animateur radio débile…
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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