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Inspecteur Rebus tome 2 sur 24
EAN : 9782253099185
318 pages
Le Livre de Poche (03/11/2004)
3.56/5   135 notes
Résumé :
Un junkie retrouvé mort dans un squat d'Édimbourg, juste un cadavre dont le corps a été placé sur le sol selon un étrange rituel. Une jeune fugueuse terrifiée qui pense que son ami a été assassiné. Mais tout le monde s'en moque. Ce sont les déchets de la société, des drogués et des petits délinquants. Mieux vaut s'intéresser aux nouvelles entreprises en plein essor et aux lotissements flambant neufs qui vont apporter la prospérité à une ville qui se vante déjà de sa... >Voir plus
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Tome 2 des aventures de l'inspecteur Rebus.
Le corps d'un junkie est retrouvé dans un squat d'Edimbourg. Torse nu, les bras en croix, deux bougies de part et d'autre du cadavre éclairent un pentacle dessiné sur le mur. Les premières constatations de la police font état d'une overdose d'héroïne. Mais le rapport du légiste confirmera qu'il s'agit bien d'un meurtre causé par une injection de drogue mélangée de mort au rat. Plusieurs pistes s'ouvrent à John Rebus, celle d'une messe noire satanique ou celle dont le mobile serait beaucoup plus matériel…
Toujours une parfaite maitrise de l'histoire. Ian Rankin amène le lecteur vers un dénouement insoupçonnable. Il y a du suspens et des rebondissements. On ne s'ennuie pas une minute.
L'auteur remplit le contrat, « le fond de l'enfer » est un très bon polar.
Traduction de Frédéric Grellier.
Editions le Livre de Poche, 315 pages.
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Je viens de terminer le deuxième tome de la série John Rebus. Et d'emblée, je vous avoue que je reste sur une impression pour le moins mitigée.
J'ai bien aimé l'atmosphère d'Edimbourg, on passe des quartiers déshérités abandonnés aux squatteurs aux quartiers chics et très mondains. Ce contraste est saisissant et nous questionne.
J'aime aussi le personnage de John Rebus, ce flic solitaire, très indépendant et tenace. Il est doté d'un certain humour qu'il faut savoir détecter et interpréter. C'est un personnage dans la veine des Harry Bosch de Michaël Connelly ou des Dave Robicheaux de James Lee Burke qui restent mes références en la matière.
Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal avec le récit. Je n'ai rien à redire sur la plume de l'auteur qui est plutôt séduisante. Mais , je me suis quelque peu ennuyé. le récit se déroule sur une semaine avec un chapitre par jour. Mais qu'est ce qu'ils sont longs les chapitres, d'autant plus que l'on avance très peu à chaque fois. J'ai trouvé que ce récit manquait cruellement de piment et de rebondissement. La fin manque également de saveur, on la sent venir sans aucune surprise. Dommage.
Je vais continuer la série dans l'ordre bien sûr, ça c'est mon côté psycho-rigide. Mais je dois vous avouer que celui là ne sera sans doute pas celui dont je garderai le meilleur souvenir. Pour les personnes moins "psycho-rigide" que moi, vous pouvez passer votre tour, vous ne manquerez pas grand chose.
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Mais qui a donc choisi ce vilain titre, le fond de l'enfer ?Le titre du deuxième volume de la série des John Rebus, "Hide and Seek", signifie en réalité Cache-Cache, et l'auteur joue également sur le sens de Hide (cache) et Hyde (le comparse du Dr Jekyll).....
Car il s'agit bien d'un jeu de Cache Cache auquel se livre l'inspecteur John Rebus.

Tout commence lorsqu'un jeune drogué, Ronnie, est retrouvé mort dans un squat particulièrement sordide, à Edimbourg. Il ne s'agit pas d'une overdose d'héroïne ordinaire. Il a eu le temps de prévenir Tracy, une amie, qu'on l'avait bel et bien assassiné. L'inspecteur John Rebus retrouve le corps de Ronnie dans le squat ; la façon dont il est disposé, les bougies, le signe en forme d'étoile dessiné sur le mur laissent à penser qu'il s'agit probablement d'un rituel - mais quel sens tout cela a-t-il réellement ?

Par ailleurs, le superintendant Watson, le supérieur de John, souhaite mener une campagne de lutte de grande envergure contre la toxicomanie à Edimbourg, et demande l'aide de celui-ci. le financement de la campagne est assuré par un groupe de grands patrons de la ville, que John va devoir rencontrer et fréquenter.
Bien que John soit particulièrement discret sur sa vie, nous apprenons que son amie Gill Templar, vient de le quitter, pour Calum Mc Callum, un animateur vedette de radio.

Tracy contacte John Rebus, et le rencontre. Grâce à elle, il en sait un peu plus sur la vie de Ronnie dans le squat ; les examens prouvent que Ronnie avait raison, de la mort aux rats mélangée à de l'héroïne dont il se servait a provoqué sa mort. C'est Tracy qui met John sur une première piste... Ronnie aimait prendre des photos d'Edimbourg, et il avait même essayé d'en vendre à des journaux.
Tony McCall est l'inspecteur du secteur sur lequel Ronnie a été retrouvé - mais c'est John qui mène officiellement l'enquête, et il s'adjoint les services du jeune constable Brian Holmes "un type qui abattait de la besogne et se plaignait rarement". Et le duo fonctionne bien. Brian Holmes enquête en parallèle sur un réseau qui organise des combats de chiens.
Au cours d'un déjeuner à l'Eyrie, restaurant super chic de la ville, John Rebus fait la connaissance d'un certain nombre de notables d'Edimbourg, dont James Carew, qui dirige une agence immobilière réputée, Finlay Andrews, qui possède un établissement de jeu, l'avocat Malcom Lanyon et Tommy McCall, le frère de Tony.

Et brusquement l'enquête s'emballe....
Des photos prises par Ronnie deviennent un enjeu...où se trouvent-elles ?.... pourquoi sont elles si précieuses ?

Ian Rankin, dans cette nouvelle enquête dans les bas-fonds d'Edinbourg, met l'inspecteur Rebus et le jeune Brian Holmes à rude épreuve. le lecteur n'est pas épargné. Les enquêteurs vont peu à peu mettre à jour des les liens curieux entre les milieux selects et les jeunes drogués, entre ceux qui souhaitent lutter contre la toxicomanie mais n'hésitent pas à utiliser les junkies mais à quoi ? Et Callum McCallum ? de quoi s'est-il rendu coupable ? cette révélation va donner une nouvelle perspective aux relations entre Gill et Rébus.

L'auteur a recours à son humour habituel. L'enquêteur se nomme Holmes, le superintendant Watson.... le chef du réseau : Hyde....
L'intrigue n'est pas particulièrement complexe, mais nous suivons pas à pas Rebus et Holmes dans leurs investigations, Rebus et Holmes sont des personnages que Ian Rankin sait rendre attachants par une multitude de détails bien choisis.... Tracy, la jeune rebelle, Nel la bibliothécaire, l'amie de Brian sont des personnages féminins contrastés qui apportent une touche originale au récit.

Un deuxième ouvrage d'une longue série.... qui donne envie de retourner enquêter à Edimbourg - une ville qui nous apparaît complexe, rongée par des démons, à mille lieux des clichés touristiques, et c'est peut-être bien ainsi ?
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Ronnie, la victime n'intéresse personne, sauf Rébus. Un junkie en moins, ce n'est pas gênant. D'habitude, je parle de pugnacité quand un policier s'obstine à résoudre une enquête dont personne ne veut, mais là, cette qualité se double d'une autre : le sens aigu de la justice. Que justice ne soit pas rendue parce que la victime n'est qu'un junkie SDF aux aspirations artistiques dévastées hérisse tout simplement le poil de Rébus.
Problème : les enjeux de la résolution de l'enquête vont bien au-delà de la mort d'un junkie, bien au-delà des inquiétudes de sa compagne Tracy, qui pense être suivie (et ne se trompe pas) et sait pour quelles raisons Ronnie a été tué.
Sur le thème quasiment éternel de l'exploitation des laissés-pour-compte par les puissants, Ian Rankin tisse une intrigue complexe, où l'ombre de Stevenson se fait sentir. Chaque Jekyll bien intégré dans la société a un côté Hyde qui s'exprime en toute liberté. Rébus, Tracy, Holmes, Nell (la petite amie de Holmes) paieront de leur personne au cours de cette enquête. La carrière de Rébus sera même un temps mise en péril, c'est dire la puissance des personnes auxquelles il s'attaque.
Bien que les coupables soient confondus, je ressens pourtant une amertume en refermant ce livre, sans doute parce que le dénouement est cruellement crédible.
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Amateur de romans policiers, j'ai découvertIan RANKIN à travers son roman « le fond de l'enfer » (Ed. : le livre de poche, n° 37044). Oui, je sais, comment est-ce possible de le découvrir si tardivement??? Ne vous tracassez pas pour moi, je me suis déjà, pour une part, largement rattrapé en lisant d'autres enquêtes de la série J. Rebus.
Ecossais, né en 1960 dans le comté de Fife, RANKIN a étudié la littérature à l'université d'Édimbourg, interprété ses chansons dans un groupe rock et écrit son premier polar à la place de sa thèse… Pas très sérieux cela ! Je sais qu'il a finalement rédigé sa thèse de doctorat, c'est bien … mais, pour ma part, il a surtout bien fait de continuer à écrire ! Et à voir les nombreux prix qu'il a reçu pour ses romans, je ne suis pas le seul à le penser.
John Rebus est détective dans cet Édimbourg plutôt glauque, mal famé, confronté à un énorme problème de drogue et de sida. Inspecteur bourru, il combat le mal avec acharnement, prend ses distances avec l'autorité qu'il n'apprécie qu'à moitié et ne se trouve pas mal quand il sympathise avec les personnages objets de ses enquêtes. S'il semble souvent faire tout mal, il le fait bien et pour le bien ! « le fond de l'enfer » évoque le fond que peuvent toucher certains junkies… mais aussi, et surtout, le fond et même les bas-fonds, dans lesquels la société friquée peut se complaire sans aucun respect du « matériel humain consommé ». Monde de noirceurs et de compromissions !
Plus inspiré par la littérature policière américaine que par celle des polars Britanniques, I. RANKIN fait immanquablement penser à James ELLORY … ce qui, franchement, n'est pas fait pour me déplaire. J'ai aimé !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand il ressortit à trois heures et demie, il fut éblouit par la lumière du jour.
-C'est vous le policier ?
- C'est ça. Tracy ?
Elle était adossée à la façade du pub. Rebus porta la main à ses yeux pour la dévisager et fut surprit de découvrir une jeune femme qui devait avoir entre vingt et vingt-cinq ans. Mis à part le visage qui trahissait son âge, elle avait le genre éternelle rebelle : cheveux blonds oxygénés en brosse, deux clous à l'oreille gauche (mais aucun à droite), tee-shirt tie and dye, jean moulant délavé et baskets rouges montantes. Elle était grande, de la même taille que Rebus. Ses yeux s'habituant à la luminosité, il put distinguer ses joues sillonnées de larmes, et d'anciennes cicatrices d'acné. Mais elle avait aussi des pattes-d'oies au coin des yeux, signe que la vie lui avait apporté son lot de fous rires. Ce qui ne transparaissait pas du tout dans ses yeux vert olive. A un moment de sa vie Tracy avait dû prendre le mauvais embranchement, et Rebus avait le sentiment que depuis elle cherchait en vain à faire marche arrière.
La dernière fois qu'il l'avait vue, elle riait. Du moins son portrait dont les coins rebiquaient sur le mur dans la chambre de Ronnie. C'était la fille des photos.
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Bien, bien. Comme ça c'est une affaire classée et entendue.
Claire comme de l'eau de roche, Tony.
Quelle expression avait employée le vieux Vanderhyde, déjà ?
Oui, brouiller les cartes.... Rébus avait la très forte intuition que toutes ces énigmes devaient avoir une solution simple; on ne peut plus limpide. Tout le problème, c'était que des fils parasites venaient s'y enchevêtrer. J'abuse des métaphores ? C'est bien mon droit ! une seule chose importait : démêler l'écheveau pour en extraire ce diamant qu'on appelait vérité.
Il sentait aussi que tout était affaire de classement. Il devait identifier chacun des fils et repartir de là. Jusque là, il avait commis l'erreur de vouloir les tisser ensemble, pour obtenir un motif qui n'existait peut-être pas. En séparant chaque fil, il se donnerait peut-être les moyens de résoudre le tout.
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Le sergent de permanence était en train de boire du thé dans un gobelet en polystyrène. Rebus le lui prit des mains et avala goulûment le breuvage tiédasse.
— Ca t’arrive de mettre du thé dans ton sucre, Jack ? dit-il en faisant la grimace.
— Si j’avais su que tu passais prendre le thé, John, je l’aurais préparé à ton goût.
Le sergent avant le sens de la repartie et Rebus n’arrivait jamais à avoir le dernier mot avec lui. Il lui rendit le gobelet et s’éloigna, sentant l’odeur écœurante du sucre.
Je ne touche plus à une goutte d’alcool, se promit-il en démarrant. Juré craché. Juste un petit verre de vin de temps en temps. J’ai bien droit à ça. Mais plus d’excès, et plus de mélanges. D’accord ? Dieu, tu voudrais pas me lâcher un peu ? La gueule de bois, ça va cinq minutes. En plus, je n’ai bu qu’un cognac, deux verres de rouge à tout casser et un de chablis. Plus le gin-tonic, c’est vrai. Pas franchement la grande beuverie, ça ne mérite pas la cure de désintoxication.
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J'ai terminé, lui dit le photographe. Je vous ferai parvenir les photos demain.
Merci.
Au fait, je fais aussi du portrait. Une jolie photo de famille pour les grands-parents ? Vos enfants ?
Rebus prit la carte de visite qu'il lui tendit, puis enfila son imper et se dirigea vers sa voiture. Il n'aimait pas les photos, surtout de lui-même. D'abord, il ne se trouvait pas du tout photogénique, mais il y avait une raison encore plus profonde.
Quelque part, il était persuadé qu'une photo avait le pouvoir de vous voler votre âme.
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- Ils vont tout enterrer, Brian,s'écria Rebus, la voix tremblante de colère. Je sens ça ! Il ne restera aucune trace, rien du tout. Un toxico qui meurt de sa propre faute. Un agent immobilier qui se suicide. Et maintenant, un avocat dans une cellule de la police.
Aucun lien, pas de crime.
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Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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