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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Envie de faire un tour en Écosse… mais un polar un peu décevant.

Un polar où Rebus a pris sa retraite pour cause de maladie, mais qui mène une enquête officieuse pour retrouver le conjoint de sa fille. En parallèle, Shiobhan travaille sur le meurtre d'un riche jeune Saoudien. Il y aura quelques soupçons sur la xénophobie et sur l'argent, et le Big Ger Caffery s'ajoutera dans le portrait.

Le quatrième de couverture promettait monts et merveilles. Il s'agirait d'un roman post-Brexit. Je m'attendais à ce qu'il y ait des pages sur la façon dont les Écossais ont vécu le Brexit et les longues campagnes qui l'ont précédé. Mais dans tout le roman, il n'y a que quelques phrases sur des détails comme la difficulté accrue de recherche de financement ou les droits de scolarité.

Le résumé promettait un aspect historique, les camps de concentration en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, lecture faite, je n'en sais pas beaucoup plus. Il y avait des camps où séjournaient des Allemands qui parfois allaient travailler dans la campagne, il y avait aussi des soldats polonais. Mais rien sur l'ampleur réelle du phénomène ni sur la vie quotidienne des prisonniers. Seulement qu'ils n'étaient pas tous maltraités puisque certains sont demeurés sur place après la guerre. Pourtant, on nous dit que la victime avait amassé des piles de documents que Rebus a pu consulter. Dommage qu'il n'ait pas fait partager ses découvertes avec les lecteurs…

C'est un polar, des meurtres, des policiers qui font leur travail, des intrigues et des relations interpersonnelles tendues. Pas le meilleur polar de la série, et désolée, pour moi, il manque ce petit plus qui en ferait aussi un bon roman.
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Comme on le sait peut-être John Rebus est un policier retraité qui n'arrive pas à rompre avec son métier. Il n'est plus très en forme mais s'active toujours autour de dossiers non résolus. Une maladie respiratoire chronique s'est installée. Pourtant il ne capitule pas et a conservé des liens avec la Maison.

Sa fille, qu'il ne voit pas souvent, l'appelle à la rescousse. Son compagnon avec qui elle a eu une petite fille, et avec qui elle était en froid, a disparu. Il se rendra bien évidemment sur place et tentera d'enquêter.

Parallèlement, dans ces mois qui ont suivi le Brexit, un jeune homme saoudien qui fréquentait les milieux d'affaires, est assassiné. Siobhan Clarke et Malcolm Fox, deux inspecteurs que John Rebus connaît, ont la charge de l'enquête qui s'avère politique et délicate.

Ces deux affaires ont un point commun en la personne d'un lord écossais, propriétaire de vastes terres et financier de projets immobiliers.

C'est toujours un plaisir de retrouver John Rebus et son petit univers. le monde autour de lui part en vrille mais il n'est toujours pas aussi amer et désabusé qu'il pourrait l'être...

N'empêche que ce n'est pas le meilleur roman de cette série. J'ai trouvé des longueurs et des rebondissements un peu trop prévisibles à cette intrigue. le plaisir de lecture est toutefois toujours au rendez-vous.
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‘Exit music' est le dernier polar de Rankin que j'avais lu et chroniqué en … 20126. Déjà je trouvais l'auteur au crépuscule de son art. Je confirme avec ‘Le chant des ténèbres', édité, dans sa traduction française, en janvier 2021, John Rebus, le personnage fétiche de Ian Rankin, est définitivement à la retraite.
Dans cette histoire qui l'appelle auprès de sa fille dont le compagnon vient de disparaître et d'être assassiné, Ian Rankin convoque bien des protagonistes de ses récits précédents. Mais tous ont vieilli, se sont fanés et ne suscitent plus le même enthousiasme du lecteur pour la recherche de la vérité, même au détriment des convenances et de la hiérarchie. La jeune génération d'enquêteurs n'accepte pas de se laisser bousculer par un vieux crouton qu'elle n'a connu que d'ouï-dire
J'ai longtemps suivi cet auteur. Je ne le ferai probablement plus. Je ne sens pas chez lui la capacité de renouvellement des personnages comme j'ai pu l'apprécier chez Michaël Connelly, par exemple.
L'histoire, complexe à souhait, avec ses villageois qui taisent ce qu'ils savent, vivent encore des relents de guerre, s'épient, se jugent et sèment des fausses pistes à tous vents est, bien sûr acceptable et respecte les lois du genre. Mais avec d'autres personnages, d'autres carrures, d'autres atouts que la seule expérience des années passées dans un dénuement total de moyens pour s'en sortir.
Et, bien sûr, John Rebus sauvera l'honneur de sa fille, trouvera les coupables et pourra retourner chez lui finir son déménagement qui lui a permis de s'installer à un rez-de-chaussée, ses poumons et son coeur fatigués lui interdisant les deux étages à grimper qu'il avait dans son logement initial.
Quand je vous disais que les héros se fatiguent et vieillissent … mal, parfois !

Lien : https://frconstant.com
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C'est le premier (et dernier) roman de Ian Rankin que je lis...Apparemment, il s'agit d'un héros qui a longuement sévi; pour ma part, c'est la première fois que je croise Rebus (drôle de nom pour un enquêteur)
On connaît la réputation des écossais, pourtant l'auteur nous offre DEUX meurtres pour le prix d'un !
A part ça, malgré des critiques dithyrambiques, le roman est assez banal, ou du moins classique : pas de quoi crier au génie, ni en ce qui concerne le "héros", ni l'intrigue.

ça se lit, mais ... bof !
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Partons en Écosse où je ne suis pas retournée depuis le deuxième article du blog avec un auteur archi-connu, Wikipédia parle de l'auteur le plus lu du Royaume-Uni, sauf par moi visiblement. Je suis donc rentrée sans a priori aucun dans le roman à la pointe de l'actualité puisque le Brexit y apparaît, non pas comme une perspective éloignée mais comme une rupture imminente. Ian Rankin fait reprendre du service à son détective-phare John Rebus, lequel va s'attacher à aider sa fille avec laquelle il n'entretient, bien entendu, pas de bonnes relations. L'auteur écossais fait également la part belle à l'ancienne coéquipière de Rebus au sein de la division des enquêtes criminelles, Siobhan Clarke, laquelle, il me semble, ne manquera pas de prendre du galon dans les prochains romans de Rankin.

Les principales qualités qui m'ont donné envie de lire ce roman policier, se rapporte à l'attrait qu'exerce sur moi une ville comme Édimbourg, à ces fameux paysages brumeux écossais tout à fait adaptés pour contenir une sombre histoire mystérieuse et criminelle et à la réputation de l'auteur déjà bien établie. Un fils de bonne famille saoudienne assassiné, un crime à première vue raciste, on est en plein dans l'actualité, l'auteur l'a compris. Tout comme l'éclatement des familles qui une des problématiques sociétales de ce monde moderne et dont l'Écosse n'est évidemment pas exemptée. Les histoires, comme les personnages, tous autant qu'ils sont, sont pris dans une sorte de morosité ambiante et John Rebus n'est pas là pour détendre l'atmosphère, visiblement.

Deux enquêtes s'entrecroisent : l'une qui nous entraîne simultanément dans les bas-fonds et les beaux quartiers d'Édimbourg tandis que l'autre prend ses racines dans les coins reculés d'Écosse, ce joli petit village de Tongue, ces endroits même ou l'on serait tenté de se dire qu'il ne s'y passe jamais rien. Mais l'Écosse ne fait pas exception à la règle qui veut que tout se passe parfaitement bien sous réserve que l'on garde la tête suffisamment enfouie dans le sable, façon autruche. Dans l'une comme dans l'autre enquête, Ian nous permet de pénétrer dans l‘Ecosse pleinement citadine à travers sa capitale mais aussi dans ses contrées reculées, plus précisément ici dans le Nord et son littoral côtier, dans ce village de Naver, peut-être bien pour montrer que les noirceurs des gens se devine aussi bien en ville que dans les replis des coins plus sauvages. L'auteur joue donc sur deux tableaux différents, le premier qui recèle tous les éléments des excès de la jeunesse – et des moins jeunes d'ailleurs dorée citadine, drogue, sexe, vanité, l'autre sur les pans moins reluisants de l'histoire écossaise, à savoir les camps qui ont abrités des réfugiés de la seconde guerre mondiale.


J'ai eu une nette préférence pour la seconde investigation, celle qui prend place dans les côtes sauvages de l'Écosse. Même si l'enquêtrice Siobhan m'a été tout à fait sympathique, il me semble en outre que c'est le duo qu'elle constitue avec l'autre inspecteur Malcolm Fox qui pimente cette enquête qui, ma foi, ne m'a pas paru si digne d'intérêt que cela. La haute-société Edimbourgeoise est dotée des mêmes travers que la Londonienne, la New-yorkaise, la Parisienne ou la Moscovite, les passions ne se réinventent pas, la jalousie, l'avarice, l'avidité, et plus encore le racisme restent les mêmes ou qu'ils soient. En revanche, comme je le précisais plus haut, la seconde investigation qui débute par la disparition du gendre du détective star John Rebus est bien plus captivante car elle met en jeu l'histoire locale en particulier les anciens camps de guerre. le camp 1033 ou Camp Borgie, qui ont eu abrité « des résidents étrangers longue durée au Royaume-Uni ou des soldats allemands faits prisonniers. Car les îles britanniques ont hébergé environ un millier de ces camps, il n'en reste pas moins que ce pan de l'histoire reste apparemment peu connu.

Il me semble également percevoir une critique de la société actuelle, qui au-delà ne pas prêter la moindre attention à ces camps, n'en perçoit que la valeur marchande, prêts à effacer les traces d'une histoire chargée et laisser la place aux structures immobilières davantage valorisées par les promoteurs, les yeux plein de rêves d'euros que représentent ces hectares de terrain inoccupés. Deux enquêtes, l'une cousue de fil blanc, l'autre en dessus qui tiennent tant bien que mal les quatre cents pages de ce roman un peu longuet et réchauffé.


Vous l'aurez compris, ce n'est, à mes yeux pas le polar qui va révolutionner le genre, et sans doute, j'ose l'espérer, pas le meilleur de Ian Rankin. J'ai senti un auteur un peu essoufflé, en manque d'inspiration autant au niveau de l'intrigue que du détective, qui ne m'a plus l'air d'avoir grand-chose à donner. Peut-être devrais-je me pencher vers un de ses titres antérieurs. Néanmoins, et je vais tâcher de finir sur une note positive, il apporte quelques notions d'histoires très intéressantes sur l'Écosse de la Seconde Guerre Mondiale.


Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Premier roman de Ian Rankin que je lis, le chant des ténèbres ne m'a pas convaincu. L'idée de croiser deux enquêtes est intelligente et intéressante. En effet, l'inspecteur Rébus, maintenant à la retraite, doit se replonger dans une enquête par la force des choses : Keith, le compagnon de sa fille a disparu de manière inquiétante. Il doit donc quitter Edimbourg, son nouvel appartement, abandonner son chien à Siobhan Clarke. de son côté, son ancienne adjointe doit trouver l'assassin de Salman bin Mahmoud, un jeune playboy saoudien.
J'ai trouvé le déroulement de ces deux enquêtes qui ne se rejoignent pas vraiment plutôt poussif, mais je ne désespère pas de m'intéresser à un autre roman de la série : les deux personnages principaux ont des personnalités attachantes.
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On part dans ce récit assez sombre sur deux enquêtes menées en parallèle par deux enquêteurs qui se connaissent bien. le doute plane tout au long du livre : la fille de l'enquêteur a-t-elle assassiné son conjoint ? Ces deux morts sont très mystérieuses et semblent connectées de près ou de loin.

On plonge dans un univers sombre, mystérieux, plein de questions. Ces enquêtes sont intrigantes, on se demande réellement qui sont les coupables MAIS... Mais bof en fait. J'ai aimé l'histoire, les personnages mais j'ai trouvé que ça manquait cruellement de profondeur. Les enquêtes sont résolues un petit peu à la va vite en fin de livre, comme si on avait oublié de les boucler. J'étais pleinement plongée dans l'histoire mais j'ai trouvé les enquêtes un petit peu pataugeantes et les résolutions peu satisfaisantes.

Vraiment pas mon policier préféré, moi qui aime pourtant beaucoup ce genre.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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