AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 115 notes
5
2 avis
4
10 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Depuis 1998, Ian Rankin nous régale des aventures de John Rebus, le flic le plus "têtu, teigneux et divinement écossais" qui puisse exister.
Evidemment il a vieilli, il est même maintenant désormais à la retraite , pas spécialement en bonne santé, d'ailleurs ne vient-il pas de déménager pour prendre, dans le même immeuble, un appartement au rez-de chaussée ? Mais la vie ne lui laissera pas le temps de défaire ses cartons, de ranger ses disques ( des vinyles of course et nombreux ) , car sa fille lui téléphone : son compagnon , le père de sa fille a disparu depuis quelques jours.
Jouer les papas gâteaux, Rebus sait pas faire !
Jouer les papys gâteaux avec sa petite fille, Rebus sait pas faire!
Mais enquêter, remonter les pistes, récolter des indices, ça c'est dans ses cordes, Rebus est pratiquement le meilleur flic d' Ecosse...
D'ailleurs, vu l'age de Rebus, la série devait s'arrêter en 2007, pour cause de retraite du personnage . La DSP du Fife (Helen Eadie ), fan de Rebus émit l'idée , au parlement d'Ecosse , que les officiers de Police d' Ecosse puissent travailler jusqu'à 65 ans pour que Rébus puisse vivre encore quelques aventures... C'est vous dire qu'il "pèse" le "retraité !
Une fois encore, Rebus va se retrousser les manches et épauler un jeune policier , Rebus ayant bien du mal à s'empêcher de donner quelques conseils, des ordres . Il aurait même tendance à se prendre pour son supérieur hiérarchique , mais bon, on le comprend , il faut sauver Samantha : ne dit-on pas que la police soupçonne en premier lieu les proches ?
Pendant ce temps, sa fille spirituelle Siobhan Clarke flanquée de l'inspecteur Malcom Fox , fidèles parmi les fidèles, s'occupent de son chien et sont lancés eux aussi, sur un meurtre qui s'approche pas mal de l'affaire qui occupe Rebus. C'est que l'Ecosse n'est pas si grande et les propriétaires terriens pas si nombreux.
Mais les flics écossais ne lâchent rien, et nous, on se régale car ils écoutent toujours de la bonne musique...
Un Rebus, un peu différent qui renouvelle la série, puisque il est entre deux apparts, qu'il n'est même pas dans sa ville et ... que sa Saab l'a lâchée ! Certes temporairement , mais quand même, je vous le demande : où va le monde si Rebus ne peut plus compter sur sa bonne vieille bagnole ?
Nous, on s'en fout, tant qu'on peut compter sur ian Rankin, pour nous donner régulièrement des nouvelles de Rebus !...
Commenter  J’apprécie          550
Merci à la traductrice Fabienne Gondrand
Un play-boy saoudien, Salman bin Mahmoud se fait assassiner à Edimbourg.
Rebus, à la retraite, reçoit un coup de fil paniqué de sa fille. Keith, son compagnon, a disparu.
Deux enquêtes parallèles se mettent en place, que j'ai suivies avec attention sans toutefois deviner la chute.
Toujours aussi affuté, Rebus. Et toujours un peu d'humour même si les situations sont dramatiques.
Commenter  J’apprécie          290
Envie de faire un tour en Écosse… mais un polar un peu décevant.

Un polar où Rebus a pris sa retraite pour cause de maladie, mais qui mène une enquête officieuse pour retrouver le conjoint de sa fille. En parallèle, Shiobhan travaille sur le meurtre d'un riche jeune Saoudien. Il y aura quelques soupçons sur la xénophobie et sur l'argent, et le Big Ger Caffery s'ajoutera dans le portrait.

Le quatrième de couverture promettait monts et merveilles. Il s'agirait d'un roman post-Brexit. Je m'attendais à ce qu'il y ait des pages sur la façon dont les Écossais ont vécu le Brexit et les longues campagnes qui l'ont précédé. Mais dans tout le roman, il n'y a que quelques phrases sur des détails comme la difficulté accrue de recherche de financement ou les droits de scolarité.

Le résumé promettait un aspect historique, les camps de concentration en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, lecture faite, je n'en sais pas beaucoup plus. Il y avait des camps où séjournaient des Allemands qui parfois allaient travailler dans la campagne, il y avait aussi des soldats polonais. Mais rien sur l'ampleur réelle du phénomène ni sur la vie quotidienne des prisonniers. Seulement qu'ils n'étaient pas tous maltraités puisque certains sont demeurés sur place après la guerre. Pourtant, on nous dit que la victime avait amassé des piles de documents que Rebus a pu consulter. Dommage qu'il n'ait pas fait partager ses découvertes avec les lecteurs…

C'est un polar, des meurtres, des policiers qui font leur travail, des intrigues et des relations interpersonnelles tendues. Pas le meilleur polar de la série, et désolée, pour moi, il manque ce petit plus qui en ferait aussi un bon roman.
Commenter  J’apprécie          280
Comme on le sait peut-être John Rebus est un policier retraité qui n'arrive pas à rompre avec son métier. Il n'est plus très en forme mais s'active toujours autour de dossiers non résolus. Une maladie respiratoire chronique s'est installée. Pourtant il ne capitule pas et a conservé des liens avec la Maison.

Sa fille, qu'il ne voit pas souvent, l'appelle à la rescousse. Son compagnon avec qui elle a eu une petite fille, et avec qui elle était en froid, a disparu. Il se rendra bien évidemment sur place et tentera d'enquêter.

Parallèlement, dans ces mois qui ont suivi le Brexit, un jeune homme saoudien qui fréquentait les milieux d'affaires, est assassiné. Siobhan Clarke et Malcolm Fox, deux inspecteurs que John Rebus connaît, ont la charge de l'enquête qui s'avère politique et délicate.

Ces deux affaires ont un point commun en la personne d'un lord écossais, propriétaire de vastes terres et financier de projets immobiliers.

C'est toujours un plaisir de retrouver John Rebus et son petit univers. le monde autour de lui part en vrille mais il n'est toujours pas aussi amer et désabusé qu'il pourrait l'être...

N'empêche que ce n'est pas le meilleur roman de cette série. J'ai trouvé des longueurs et des rebondissements un peu trop prévisibles à cette intrigue. le plaisir de lecture est toutefois toujours au rendez-vous.
Commenter  J’apprécie          270
On peut lire sur la 4e de couverture : "Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie..."
Et bien, je dit non. Rien de palpitant dans cette histoire. C'est plutôt une enquête plan-plan du côté de Rebus qui veut aider sa fille, fort détestable au demeurant, côté campagne. Côté ville on retrouve l'incontournable Big Ger qui n'apporte rien a l'enquête sur la mort d'un riche jeune saoudien.
Bref, je n'avais pas lu de roman de Rankin depuis quelques années et je vais dire, au grand dam de certains : C'était mieux avant ! Mais ce n'est que mon humble avis.
Commenter  J’apprécie          263
‘Exit music' est le dernier polar de Rankin que j'avais lu et chroniqué en … 20126. Déjà je trouvais l'auteur au crépuscule de son art. Je confirme avec ‘Le chant des ténèbres', édité, dans sa traduction française, en janvier 2021, John Rebus, le personnage fétiche de Ian Rankin, est définitivement à la retraite.
Dans cette histoire qui l'appelle auprès de sa fille dont le compagnon vient de disparaître et d'être assassiné, Ian Rankin convoque bien des protagonistes de ses récits précédents. Mais tous ont vieilli, se sont fanés et ne suscitent plus le même enthousiasme du lecteur pour la recherche de la vérité, même au détriment des convenances et de la hiérarchie. La jeune génération d'enquêteurs n'accepte pas de se laisser bousculer par un vieux crouton qu'elle n'a connu que d'ouï-dire
J'ai longtemps suivi cet auteur. Je ne le ferai probablement plus. Je ne sens pas chez lui la capacité de renouvellement des personnages comme j'ai pu l'apprécier chez Michaël Connelly, par exemple.
L'histoire, complexe à souhait, avec ses villageois qui taisent ce qu'ils savent, vivent encore des relents de guerre, s'épient, se jugent et sèment des fausses pistes à tous vents est, bien sûr acceptable et respecte les lois du genre. Mais avec d'autres personnages, d'autres carrures, d'autres atouts que la seule expérience des années passées dans un dénuement total de moyens pour s'en sortir.
Et, bien sûr, John Rebus sauvera l'honneur de sa fille, trouvera les coupables et pourra retourner chez lui finir son déménagement qui lui a permis de s'installer à un rez-de-chaussée, ses poumons et son coeur fatigués lui interdisant les deux étages à grimper qu'il avait dans son logement initial.
Quand je vous disais que les héros se fatiguent et vieillissent … mal, parfois !

Lien : https://frconstant.com
Commenter  J’apprécie          193
John Rebus à la retraite vole au secours de sa fille en Écosse. Il laisse son ancienne comparse et son chien à Edinburgh démêler une affaire complexe peut-être liée à un meurtre dans les campagnes.
Les personnages sont bougons, têtus et perspicaces. Peu de descriptions, beaucoup de dialogues, révélateurs du caractère et des préoccupations des enquêteurs. La franchise calculée des échanges nous oblige à deviner entre les mots les vrais soucis et sentiments de chacun.
L'auteur entretient l'équivoque sur le nouveau partenaire de Siobhan, embrouille le jeu après la lente progression d'investigations méthodiques. le passé nous promène dans la seconde guerre mondiale.
La vivacité des dialogues rythme une enquête à triple fond, mêlant différentes classes sociales et gros appétits immobiliers. J'ai lu à petites rasades, toujours content de retrouver l'équipe, et curieux du dénouement. Que demander de plus ? Une tasse de thé, peut-être...
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          140
Alors qu'un homme est retrouvé mort à Édimbourg, John Rebus, policier à la retraite est appelé en pleine nuit par sa fille. Son compagnon a disparu. John prend la direction du nord de l'Ecosse bien décidé à reprendre du service pour aider sa fille.
Mais les deux affaires ne sont elles pas finalement liées entre elles ?
A ce roman ne manque aucun des attributs d'un excellent polar. Personnages hauts en couleurs, dialogues ciselés, descriptions minutieuses, humour mais surtout «manipulation » du lecteur jusqu'au bout, et enfin dénouement inattendu.
Je suis ravie d'avoir fait connaissance avec le policier John Rebus et avec la plume de Ian Rankin, le meilleur du polar écossais selon Rolling Stones.
Traduction Fabienne Gondrand
Commenter  J’apprécie          102
Ian Rankin joue un petit tour à ses lecteurs à l'ouverture de son polar, le Chant des ténèbres . Siobhan Clarke arpente l'appartement vide de John Rebus. C'est un moment de recul : notre détective vieillissant nous a-t-il vraiment été enlevé ? Mais on apprend bientôt que Rébus vient d'emménager dans l'appartement du rez-de-chaussée. Atteint de BPCO, maladie pulmonaire obstructive chronique, il "grince un peu" et ne peut plus monter les escaliers. Rebus se décrit comme retraité depuis longtemps, mais lorsqu'il reçoit un appel de sa fille, Samantha, lui faisant savoir que son partenaire a disparu depuis deux jours, il est immédiatement dans sa voiture et se dirige vers la côte nord sauvage où Samantha vit pour apporter son aide. Il sait qu'elle sera la principale suspecte de la disparition de Keith et commence à enquêter.

Alors que Rebus enquête sur l'affaire de Samantha et sur l'ancien camp de prisonniers de guerre à proximité, sur lequel Keith avait fait des recherches, Siobhan doit résoudre son propre meurtre, celui de Salman bin Mahmoud, 23 ans, fils d'un Saoudien. milliardaire qui a été poignardé dans le parking d'un entrepôt de tapis.
Quel plaisir de retrouver Rebus, d'autant plus que Rankin glisse divers indices quant à sa disparition éventuelle: "John dit qu'il ne veut pas l'épitaphe sur sa pierre tombale, soit qu'Il a écouté les faces B'", dit Siobhan.
Jamais Ian ne sera pas pour nous une série B...
Lien : http://holophernes.over-blog..
Commenter  J’apprécie          90
Chaque tome de la série nous achemine vers un John Rébus vieillissant mais jamais à terre, malgré la retraite et sa bronchopneumopathie. L'auteur arrive très justement à nous rendre proche cet inspecteur aux qualités humaines peu évidentes qui en est à son énième aventure.
Comme d'habitude entrent dans l'intrigue les personnages de Siobhan Clarke, Malcolm Fox, de "Big Ger" Cafferty. le livre débute avec deux histoires et deux lieux qui vont se rapprocher dans une même intrigue. D'une part, la mort du compagnon de la fille de Rébus dans un village du nord de l'Écosse alors qu'il se passionnait pour l'histoire d'un camp de prisonniers de la Seconde guerre mondiale, d'autre part, l'assassinat à Édimbourg du rejeton d'une famille saoudienne en disgrâce en Arabie Saoudite.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (463) Voir plus



Quiz Voir plus

Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

Eventreur
Etrangleur
Tueur
Egorgeur

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Ian RankinCréer un quiz sur ce livre

{* *}