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C'est le premier tome que je lis de cette longue série avec John Rébus et je vais aller à contre-courant des éloges. Je n'ai pas réussi à plonger dans le polar. Il y a trop de personnages, difficile de s'y retrouver, même en étant concentrée. Il aurait fallu prendre des notes? Beaucoup de méchants mais différents groupes/clans, qui roule pour qui?.... bref, on m'a perdue. Des longueurs dans l'intrigue également.
De plus, l'ambiance est très noire.
Par ailleurs, je me réjouissais de plonger dans un polar écossais. Mon voyage là-bas et notamment à Edimbourg m'avait ravie. Or je n'ai pas retrouvé dans ce livre l'atmosphère si spéciale et si attachante de la ville. Les policiers d'Edimbourg sont-ils tous aussi corrompus? les trafics sont-ils autant légion?
J'ai eu du mal à finir...
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Vingt-quatrième épisode (sorti en début d'année) des enquêtes de John Rebus, qui s'ennuie ferme à la retraite, malgré la présence de son chien Brillo et ses fréquentes rencontres avec ses anciens collègues – en particulier Siobhan Clarke et Malcolm Fox le fureteur – et même le vieux truand Big Ger Cafferty, à présent cloué dans un fauteuil roulant mais toujours aussi toxique.

Mais cette fois, John Rebus est du mauvais côté de la barre du tribunal : il est accusé de meurtre. Flash back …

A l'origine, une banale affaire de violences conjugales dont l'auteur est un flic issu du commissariat de Tinecastle de triste réputation. Rebus n'y a jamais été affecté mais y a noué de solides amitiés.

Pour tenter l'atténuer sa responsabilité, le policier Haggard invoque le syndrome post traumatique, arguant que ce sont les violences de son métier qui l'on rendu incapable de maîtriser sa force … et il menace de balancer toutes les turpitudes de ses collègues en échange d'un accord.

Cafferty, reclus dans son penthouse, demande à Rebus de retrouver un de ses hommes de mains, disparu des radars mais que certains croient avoir revu dans les parages.

Ce qui s'est passé, ce qui a amené Rebus devant la Cour, nous l'apprenons en détails. C'est une affaire complexe qui touche à la corruption, aux différents trafics qui continuent depuis le Brexit, à peine entravés par la Covid, les affaires d'adultère et de divorces juteux, la spéculation immobilière …

Le quotidien d'un commissariat aux prises avec les « Affaires internes », les manigances de certains policiers pour monter dans la hiérarchie … des dossiers complexes d'affaires non résolues et à tiroirs : un excellent Rankin qui se termine par un cliffhanger : Rebus va-t-il finir sa vie en prison ? En résumé : une très bon cru.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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C'est la deuxième fois que je lisais un Rankin, qui m'avait été chaudement recommandé par l'une de mes connaissances.

Deuxième essai donc … mais toujours pas clic. Rien à faire, je m'ennuie en lisant un Rankin. Beaucoup de personnages avec qui je n'arrive pas toujours à me familiariser, des longueurs, … Enfin, vraiment pas un coup de coeur pour moi. L'enquête était bien mais j'avoue qu'elle ne m'a pas emportée. Non définitivement, ce n'est pas un auteur pour moi.
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C'est le 1er livre de cet auteur que je lis et j'avoue ma grosse déception. Ian RANKING est pourtant annoncé comme un auteur majeur du polar britannique ... je me suis tellement ennuyée que j'ai abandonné a mi parcours. L'intrigue se déroule sur 2 affaires en parallèle dont on peine à voir le lien même au bout de 200 pages. Les personnages sont nombreux et j'avais un peu de mal à me rappeler qui était qui et ce qu'il faisait dans l'histoire. L'enquête avance très laborieusement au fil d'une succession de petites séquences dont beaucoup sont sans intérêt et de dialogues parfois obscurs pour qui n'a pas lu les tomes précédents de la série Rébus. Bref on est très loin d'un Michael CONNELY ou d'un Henning MANKELL et je ne renouvellerai pas l'expérience avec cet auteur
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Avoir été un inspecteur de police dans une grande cité comme Édimbourg, cela représente un cimetière dans le coeur de John Rebus, maintenant à la retraite. Lorsqu'il se retrouve, cette fois, au coeur d'une vaste enquête impliquant son ancien commissariat et les rôles qu'il y a remplis, les réflexes du métier reviennent à la surface. Il ne sait pas trop si sa volonté de tout dévoiler est le produit de la honte ou de son instinct de conservation… Car il n'avait pas été toujours « clean ». Loin s'en faut ! L'intrusion dans le monde de la drogue et de l'argent sale peut aussi corrompre les agents de police. L'intrigue de ce roman policier nous amène à la limite de ces pratiques et de leurs conséquences. Très intéressant mais fastidieux à suivre l'imbroglio des multiples personnages et des imbrications de lieux, de domaines et de déroulements dans le temps. L'on s'attache pourtant à cet inspecteur et à l'inspectrice chargée de l'enquête tant ils sont bien décrits. MG
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Enfin un pavé de 400 pages qui se lit de façon fluide. Je m'habitue au vieux flic qu'est devenu John Rebus (dont je n'ai pas suivi les débuts) qui reste un policier retors aux règles et à la légalité, tout en restant droit dans ses bottes. Mais comme un écho aux questionnements de le Carré sur la morale des espions de la Guerre froide, ses méthodes et celles de ses confrères passent de plus en plus mal, et franchir la ligne blanche est de moins en moins bien vue. L'inspectrice Clarke permet un bon équilibre avec un double point de vue, toujours perplexe entre l'ancienne et brutale police et la nécessité de résultats. Les méchants sont toujours aussi horribles, et des dialogues savoureux.
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Cela faisait bien une dizaine d'année que j'avais quitté REBUS et Shioban. Mais je n'avais rien oublié de ces deux personnages atypiques et de cette ville Edimbourg que j'aime beaucoup.
Me voilà donc replongé avec ces personnages et le diabolique Cafferty dans une enquête comme seul Rébus peut les mener. Même en retraite, même avec une santé fragile, il n'a pas perdu de sa diabolique intelligence et de son humour . Shioban, elle, est devenue une inspectrice sure d'elle avec d'énomes capacités intellectuelles et sait décrypter le Rébus comme jamais.
Je me suis donc regalé dans ce ternier roman de Ian Rankin , malgré la description de cette ville un peu morbide où règne une misère sociale qui cotoie des quartiers plus aisés. Comme si, toutes les villes du monde se ressemblaient de plus en plus.....
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J'ai toujours aimé Rebus. Après 24 tomes, c'est un intime. Flic maintenant à la retraite, Rebus traine ses casseroles et celles-ci feront beaucoup de bruit. Un cimetière dans le coeur serait toutes les affaires où Rebus et autres acolytes auraient officié sur la ligne, un pied sur la corde raide, funambules en équilibre, se moquant presque de l'abime. Mais oui, ce que l'on croyait bien entombé, enterré profondément, bien enfoui, revient nous hanter et envahi nos nuits de cauchemars.
Rebus retrouve Ger Cafferty , ce truand, qui n'est jamais bien loin de Rebus et que celui-ci aimerait bien voir ailleurs. Mais Rebus s'ennuie au point d'accepter un petit boulot pour Cafferty, boulot qui lui demandera de retrouver un homme que l'on croyait mort et qui travaillait jadis pour Cafferty.
Puis, un policier, Francis Haggard, mis en examen et accusé de violence domestique, menace de révéler tout ce qui s'est passé dans ce commissariat à la réputation douteuse: Tynescastle, dirigé d'une main de fer sans gant de velours par Alan Fleck, proche de Rebus. Sa défense? La brutalité de ses actes est dû au stress de son métier et pour alimenter cette défense il est prêt à révéler les méthodes utilisées, les preuves fabriquées, les arrestations aléatoires et à faire tomber avec lui des flics, beaucoup de flics , du plus au moins ripoux. Et les noms de Rebus et de Fleck remonte sans cesse à la surface.
On devine que les deux affaires, Rebus qui recherche un homme de Cafferty et l'accusation pour violence domestique de Haggard, se rejoindront.
Ian Rankin nous a plongé avec Un cimetière dans le coeur dans une grosse très très grosse affaire de police. Une enquête pour violence, puis pour meurtre, avec toujours les affaires internes qui fouinent dans tout et partout, fera frémir sinon chanceler les plus solides et ébranlera les certitudes de certains membres du corps policier dont Rebus.
La narration, débute, pour quelques pages, de nos jours où l'on retrouve Rebus au tribunal, non pas comme témoin mais dans le box des accusés puis, nous ramène quelques jours en arrière pour nous raconter tous les événements précédents cette présence au tribunal et nous présenter tous les protagonistes qui y auront joué un rôle.
Un cimetière dans le coeur c'est un grand saut dans le monde de la police tout autant irréprochable et éthique que pourrie et criminelle. Un très bon Rankin comme toujours.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux Éditions du masque, j'ai reçu ce livre pour l'opération Masse Critique et ce fut une lecture très agréable.

Nouvelle affaire pour John Rébus le fameux inspecteur d'Édimbourg. Désormais à la retraite et ce depuis quelques livres, on sent doucement qu'on arrive à la fin des aventures de notre cher écossais.
Autant le préciser tout de suite, c'est seulement mon second Rébus, de nombreuses années après le premier et j'ai tout simplement adoré. Au début j'ai eu la sensation qu'il me manquait quelque chose pour comprendre totalement la dynamique des personnages mais je l'ai rapidement oublié happé par la narration et les nombreux rebondissements

Au départ nous avons deux intrigues. Premièrement John Rébus se met à la recherche de Jack Oram que Cafferty, ex grand truand souhaite retrouver pour dit-il s'excuser et faire amende honorable. En parallèle nous suivons Siobhan Clarke et les nombreux rebondissements autour de Francis Haggard policier responsable de violences sur sa femme et qui en vient à témoigner sur les excès et les dérives de tous ses collègues au commissariat à problèmes de Tynecastle.
Je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas trop en révéler mais les deux intrigues sont évidemment bien plus complexes et viennent affluer nombre de personnages et de retournements de situation.
Pour moi le point fort de l'intrigue est son côté réaliste, nous sommes tout juste sortis du Covid, cela marque encore parfois les mesprits et les habitudes des personnages sans que cela soit pesant. Il n'est point question de tueurs en série ou de course contre la montre pour empêcher un meurtre mais une histoire au plus près de notre quotidien et du travail des policiers.
Un détail m'a un peu fait sourciller c'est la facilité qu'a John Rébus à ouvrir toutes les portes presque comme un jedi qui manipulerait les esprits faibles. Plus sérieusement tout le monde semble le craindre ou le détester mais cède assez facilement à ses demandes. C'est peu tiré par les cheveux connaissant la rigidité et le respect des procédures de la police britannique. Mais c'est un simple détail qui m'a fait sourire et n'a point ruiné le plaisir de ma lecture.

Je recommande fortement la lecture de ce peut-être dernier opus de John Rébus même pour ceux qui comme moi ont peu lu les précédents romans. Ce fut un lecture bien agréable et je souhaite désormais me plonger dans ses premières histoires pour mieux comprendre le personnage.
Encore un grand merci à Babelio et aux Éditions du masque pour cette belle découverte !
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John Rebus, ex-flic, est un habitué des tribunaux. Qu'est-ce qui l'a conduit du côté des accusés ? Tout commence quand Siobhan Clarke reçoit la plainte pour violences conjugales de la femme d'un policier, Francis Haggard. le lendemain, celui-ci est retrouvé mort. Clarke et Rebus mènent une enquête à haut risque qui mènera Rebus devant les tribunaux.
J'ai bien aimé ce thriller.
L'histoire a lieu lors de la fin du Covid alors que les masques et les vaccins sont encore d'actualité. Ceci a son importance car la Covid à favoriser le développement de comportement criminels d'un nouveau genre et à engendré des lenteurs administratives qui ralentissent les investigations.
D'autant que l'enquête à principalement lieu au sein de la police. Complots, policiers corrompus, meurtres pour faire taire les témoins, voilà les ingrédients parfaits qui font que ce polar fonctionne.
Par ailleurs, Rébus, son chien et sa vieille voiture cabossée ont un petit côté Colombo assez plaisant.
Bref, c'est un thriller qui vous fera passer un bon moment.
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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