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Citations sur Une terre d'ombre (84)

Une terre d'ombre et rien d'autre, lui avait dit sa mère, qui soutenait qu'il n'y avait pas d'endroit plus lugubre dans toute la chaîne des Blue Ridge.
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Elle était habituée à ne pas parler, ce qu'elle supportait plutôt bien. C'était de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager le silence, comme l'hiver précédent, qui était affreux.
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Ce qui rendait la musique d'autant plus triste, car elle ne racontait pas l'histoire d'un amour perdu, d'un enfant ou d'un parent disparus. On aurait dit qu'elle racontait tous le deuils qui avaient jamais existé
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Il n'y a pas que sur la terre que Ron rash projette une ombre : ses personnages, son histoire son remplis de mystères qui se dévoilent peu à peu. Quel est ce cadavre au fonds du puits ? qu'est-il arrivé à Laurel ? quel est ce fugitif ?

L'atmosphère du roman est pesante : cette vallée constamment dans l'ombre, la guerre qui vomit son lot de gueules cassées, de planquées et de faux héros, le destin de certains auxquels la vie s'empresse de replonger dans le malheur après lui avoir fait goûter une rare parenthèse ensoleillée.

S'il manque à mon avis la nostalgie et la part d'enfance qui faisait d'Un pied au paradis" un livre unique, "Une terre d'ombre" est à lire
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" Veux-tu bien me serrer contre toi un instant ? Pour m'aider à me souvenir que tu étais vrai, parce qu'une fois que tu seras parti, ce sera trop facile de croire le contraire."
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Et puis Ellie Anthony, qui était assise à côté d'eux en classe, avait attrapé la polio. Ses parents avaient alors prétendu que Laurel et Hank en étaient la cause. D'autres parents avaient juré que pour envoyer leurs enfants à l'école ils attendraient que Laurel et Hank n'y soient plus.
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« La falaise la dominait de toute sa hauteur, et elle avait beau avoir les yeux baissés, elle sentait sa présence. Même dans la maison elle la sentait, comme si son ombre était tellement dense qu'elle s'infiltrait dans le bois. Une terre d'ombre et rien d'autre, lui avait dit sa mère, qui soutenait qu'il n'y avait pas d'endroit plus lugubre dans toute la chaine des Blue Ridge. Un lieu maudit, aussi, pensait la plupart des habitants du comté, maudit bien avant que le père de Laurel n'achète ces terres. Les Cherokee avaient évité ce vallon, et dans la première famille blanche à s'y être installée tout le monde était mort de la varicelle
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Y a des gens qui mettraient pas les pieds dans ce vallon. Ils pensent que rien de bon peut arriver ici. J'avais fini par le croire. Mais tu es venu, et ça a été bon.
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Laurel songea d’abord à une fauvette ou à une grive, mais – contrairement à toutes celles qu’elle avait déjà entendues – son chant était plus soutenu, si pur, semblait-il, que nulle respiration n’avait à le porter dans le monde. Elle sortit les mains du ruisseau et se releva. Elle repensa à l’oiseau que Mlle Calicut avait montré à sa classe. Un perroquet de Caroline, avait annoncé l’institutrice, qui avait déplié un foulard révélant le corps vert et la tête jaune et rouge. La plupart des perroquets vivent dans des pays tropicaux comme le Brésil, avait expliqué Mlle Calicut, mais pas celui-ci. Elle avait laissé les élèves se passer l’oiseau de main en main, en leur recommandant de bien le regarder et de ne pas oublier à quoi il ressemblait, car bientôt il n’en resterait plus, non seulement dans ces montagnes mais peut-être dans le monde entier.
Seize ans avaient passé, pourtant Laurel se souvenait de la longue queue et du gros bec, du vert, du rouge et du jaune si éclatants qu’ils semblaient miroiter. Et surtout elle se souvenait que l’oiseau ne pesait rien dans la soie fraîche du foulard, comme si même dans la mort il conservait la légèreté de son vol. Laurel ne se rappelait pas si Mlle Calicut avait décrit le chant du perroquet, mais ce qu’elle entendait lui paraissait concorder, était aussi joli que les oiseaux eux-mêmes.

(Début du chapitre 1)
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« Si solitaire qu'ait pu être la vie que j'ai menée ici, je n'en voudrais pas d'autre, dit Laurel, parce que autrement je ne t'aurais pas rencontré. Ta vie, elle n'a pas été toute rose non plus. »
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