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Citations sur Un notaire peu ordinaire (19)

Les larmes ça ne sert à rien,c'est trop tard pour regretter,de toute façon ça ne change pas grand-chose...
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Il est venu hier soir, a répliqué ma mère, donc...vous pouvez l'arrêter,il est venu,je vous dis.
L'interdiction d'approcher est levée, a répliqué le gendarme,quinze ans de bonne conduite, madame Rebernak,ça pèse dans la balance.
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En attendant, fallait quand même être gonflé pour déranger une brigade pour un chien assis au milieu de la cour, qui ne fait aucun mal, évidemment. Le brigadier a ajouté qu’il n’allait quand même pas mettre une amende au chien pour violation de propriété privée et pour tapage nocturne.
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Elle est sortie avec Dietrich dans le fond du jardin, mesurer la distance entre sa propriété et le clocher de l'hôpital Sainte-Croix, qui jouxtait la maison de retraite. Elle a aperçu le chien, puis son cousin assis sur son banc devant une cabane de jardinage. Elle a dit : "Il ne va quand même pas passer l'hiver dans cette cabane ? L'éducateur a répondu qu'on aménagerait l'endroit. Comme ça, il serait sur place pour travailler dans le potager de l'hospice. Elle a ouvert la barrière du fond. Ils ont traversé la nationale. Elle s'est approchée, le chien est venu à sa rencontre. Ils ont parlé, elle et son cousin. Elle a demandé à Freddy s'il ne préférait pas retourner d'où il venait. Ensuite elle lui a ordonné de ne pas approcher de la maison. Elle lui a dit : La frontière, pour toi, c'est cette route nationale. Interdit de passer cette ligne. Ni toi ni ton chien. Il a répondu oui.
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Je ne vous demande pas de l'héberger sous votre toit, madame Rebernak, je dis qu'on peut faire autrement... ! Vous avez bien une petite remise au fond du jardin ? Il pourrait aller et venir, sans vous déranger. Elle a stoppé net. C'est une plaisanterie ? Puis elle lui a tourné le dos, elle s'est courbée pour atteindre l'arrivée d'essence, elle a enfourché son cyclo en pédalant et lancé le moteur. Jamais son cousin n'habiterait le garage au fond du jardin. D'ailleurs, elle se demandait comment une idée aussi stupide avait pu germer dans la tête d'un éducateur. (p.35)
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Les soirs d'été, et jusqu'à l'âge de mon entrée à l'université, ma mère avait pris l'habitude de l'armoire du salon l'album de famille. Nous nous installions tous les deux à la table de la cuisine pour commenter une à une les photographies. Elle me parlait alors de mes oncles, de mes tantes et de ses cousins.
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Les soirs d'été, et jusqu'à l’âge de mon entrée à l'université, ma mère avait pris cette habitude de sortir de l’armoire du salon l'album de famille . Nous nous installions tous les deux à la table de la cuisine pour commenter une à une les photographies. Elle me parlait alors de mes oncles, de mes tantes et de mes cousins.C'est ainsi que , pour la première fois, j'ai appris l'existence de mon cousin Freddy. Elle me l'a d'abord montré jeune homme, assis dans un fauteuil de toile, le visage souriant, sous l'abricotier de cette maison neuve où nous logions, elle et moi, avec ma sœur Clémence, depuis la mort de mon père.
Un autre soir, comme je tournais la page de l'album, je lui ai demandé si c’était toujours lui, debout à la terrasse d'un bistrot. Il posait à coté de mon père, en habit du dimanche, costume cravate.Elle m'a répondu oui.Nous prenions une tisane de tilleul à la fleur d'oranger. La sonnette a retenti. Ma mère a cessé de coudre.Puis elle s'est remise à son ouvrage.Au second coup de sonnette,elle posé le chemisier de ma sœur sur la boite à aiguilles et elle s'est levée. La porte de notre véranda encombrée de germaniums était fermée. Ma mère a longé le couloir et tourné la clé:son cousin Freddy est apparu sur le seuil.
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Quinze ans de bonne conduite, ça pèse dans la balance.
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Sais-tu pourquoi ces gens-là ont toujours un chien avec eux ? Pour susciter la sympathie, c'est ce qu'a dit le gendarme.
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Le soleil se levait. Je venais de quitter la station et je rentrais chez ma mère après ma nuit de veille. J’ai entendu le coup de feu de la route nationale.
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