La jurisfiction désigne la mise du droit en fiction. L'exercice n'est pas réservé aux juristes dont la littérature répond plus volontiers aux contraintes académiques qu'aux licences de la fiction. Les romanciers trouvent dans le droit, expression de la société qu'il structure, un matériau d'inspiration. Ils croquent le monde du droit et des gens de robe. Au détour d'une nouvelle, sous les traits d'un personnage ou au centre de l'intrigue, ils se saisisissent de l'univers juridique et de ses acteurs (magistrats, avocats, notaires, etc.) pour en décrire les travers, les excès ou les manies, pour fantasmer ou le faire évoluer.
Cette liste exclut donc les fictions créées par des juristes (V. Jurisfiction 1) pour ne se consacrer qu'aux seules jurisfictions issues de non-juristes de métier. La frontière est parfois poreuse, certains auteurs ayant suivi avec plus ou moins de succès et d'enthousiasme une formation et/ou une carrière juridique préalable. Elle exclut aussi les polars.