Le complot des philosophes (La Source S)

Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché avec l'histoire. Je reconnais que l'idée de base est vraiment bonne mais l'auteur n'a pas su rendre son intrigue palpitante. N'est pas Dan Brown qui veut et ce premier roman est vraiment trop scolaire, sans suspens. Les personnages étaient trop fades à mon goût et le développement des événements trop "facile". Je salue néanmoins le travail historique dont j'ai retiré quelques anecdotes intéressantes.

Le livre démarre plutôt bien avec un flashback de deux millénaires qui nous promet une enquête haletante mais, dès les pages suivantes, la lourdeur d'une écriture à deux doigts du sexisme prend toute la place. Laura Zante est belle, élégante, sexy… et ça nous est rabâché toutes les 3 pages. On a compris, merci. L'écriture du roman oscille entre le pompeux et le simpliste. On alterne entre une mauvaise imitation de Dan Brown ou Steve Berry, une écriture à la Musso et du mauvais Benacquista. Les personnages sont clichés, plats, fades, trop parfaits. L'intrigue est tirée par les cheveux et tourne en rond, encore et encore. Les passages de l'amourette tout à la fois ringarde, adolescente et gênante des deux héros ne sauve en rien le naufrage de ce roman dans lequel, entre deux assassinats ou fusillades, nos protagonistes prennent toujours le temps de se rendre dans des restaurants étoilés dont l'auteur nous narre les menus, censé être délicat mais sorti d'un autre temps, tout en bavant sur son clavier. Puis, vient la fin, après une pénible lecture. Une fin qui ne nous laisse qu'un sentiment, qu'une pensée : « tout ça pour ça ? ». J'ai refermé le livre en me demandant si je venais de lire une romance ou un thriller, j'opterais plutôt pour la première option