Je croyais jusque-là connaître tous les ministres roumains, au moins de nom. Je me trompais. Il existe des ministres roumains que personne ne connaît. Le nôtre avait eu, c'est ce qu'il m'a dit lui-même, une vague mission diplomatique dans le gouvernement précédent, ce qui lui avait permis de conserver, pour les voyages un peu longs seulement, le titre de ministre, « étant donné que, n'est-ce pas ?, lorsqu'on travaille dans la diplomatie, si peu que ce soit et sous quelque forme que ce soit, il est bien normal de conserver son titre. »
(pages 133-134, extrait de « Paris, 1927, un plein wagon de Roumains »)