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3,61

sur 456 notes
J'ai lu ce roman début juillet, avant que je parte en voyage, alors depuis mes souvenirs se sont un peu estompés et je m'excuse d'avance si ce que j'écris est peu constructif. Et puis j'ai toujours un peu de mal à écrire une chronique sur une lecture avec laquelle j'ai eu du mal…

J'ai pourtant commencé ce livre avec envie de l'apprécier, sincèrement. le sujet de l'histoire m'intéressait, et la structure narrative était atypique et semblait intéressante. Pourtant… cela ne l'a pas fait pour moi. le découpage du roman m'a déstabilisée et perturbée, et je n'ai pas vraiment réussi à m'y habituer. La lecture n'est absolument pas linéaire et je n'ai pas réussi à être embarquée par le récit. Il y a eu des parties où ça allait, mais pour être honnête, j'ai décroché à bien des moments…
Certaines parties sont très longues ; ce n'est pas forcément ce que je préfère. J'ai eu du mal à saisir un fil directeur à l'intrigue, à comprendre où l'autrice voulait aller. (Il faut attendre la fin pour cela, mais purée que c'est long…)
Le récit est atypique (le découpage des parties, les points de vue…), cela aurait pu être un bon point mais je ne suis pas rentrée dedans. Cette alternance Nick/Alice… je ne sais pas quoi dire là-dessus. Je ne me suis attachée à aucun des deux.

Le seul point que je trouve important de noter, c'est la fin. Cette chute à laquelle je ne m'attendais absolument pas m'a laissée bouche bée. Et oui, je trouve que la fin est bien ! Ce qui me frustre d'autant plus car je n'ai pas accroché à tout le restant de l'ouvrage, ce qui est bien dommage… ! Ça me fait un peu mal au coeur de mettre une note comme celle-là, parce que purée, la fin est quand même bien faite…!
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1999 : un groupe d'ados américains, les hormones dans le tapis, cherchent les invitations à des fêtes de style « open house », peu importe les prétextes invoqués. Alcool, drogue et sexe doivent impérativement être au rendez-vous, dans l'ordre ou le désordre. Quinze ans plus tard, une jeune femme présente à l'une de ces soirées vit encore avec le souvenir nébuleux d'une agression sexuelle subie par deux garçons sur le siège arrière d'une voiture lors d'un raccompagnement tardif.
Kate Reed Petty a construit son roman sous forme de patchwork, assemblage divers de témoignages, de conversations, de scénarios et de rédactions scolaires autour de l'événement traumatisant vécu par ses personnages. Les agresseurs, la victime et leurs connaissances évoluent ainsi en parallèle de cette histoire, cristallisée au fil du temps, de manière différente, dans les esprits de chacun.
J'ai été déroutée plusieurs fois par le style littéraire du roman, doté d'une écriture à plusieurs niveaux, malheureusement pas toujours égaux. Certains passages m'ont agacée par leur piètre qualité.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette histoire intéressante, même si on la retrouve souvent abordée dans les trames romanesques, le thème reste encore et toujours d'actualité.
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Quel livre singulier !

Eté 1999, Alice lors d'une soirée est ramenée chez elle par deux adolescents passablement alcoolisés. Elle ne garde aucun souvenir de ce trajet sur la banquette arrière de cette voiture et cependant une rumeur se répand comme une trainée de poudre. Alice va devoir dorénavant vivre avec ce trou noir dans sa vie, avec cette question lancinante de savoir ce qu'il s'est passé ce soir-là, si elle est une victime ou non...

Sur ce postulat de départ, l'auteur nous livre un récit éclaté, un véritable exercice de style où la narration se décline de diverses façons : lettres personnelles, lettres de candidature à l'université (et tous ses brouillons...), mails, scénarios, récit à la première personne, à la troisième personne, utilisation du "tu" pour le personnage se racontant, retranscriptions d'entretiens...etc... des variations de style parfois étonnantes. Mais Kate Reed Petty ne joue pas seulement sur cet axe-là, elle propose des changements de temporalité, un focus sur les différents protagonistes et leur point de vue, ce qui donne un récit caméléon étonnant où la vérité de chacun s'inscrit dans une pièce d'un puzzle qu'Alice tente de reconstruire petit à petit. Il y a une vraie maitrise dans l'agencement de l'histoire avec une fin particulièrement bien trouvée qui met en abîme tout le roman.

Le thème est profond et parfaitement exploité, difficulté de se construire, culpabilité, colère, passage à l'acte. La rumeur prend toute sa dimension dévastatrice. Et pourtant si je reconnais la force du message, l'ingéniosité du récit, l'originalité de la forme, si j'ai été happée par certains passages (la relation d'Alice et Q), il m'a manqué une dimension essentielle à mes yeux pour en faire une très bonne lecture, l'émotion. le récit déstructuré reste bien souvent froid, comme un récit mis à distance. Mais ce bémol très personnel mis à part, c'est une lecture très originale à découvrir.

Merci à Babelio et aux éditions Gallmeister.

Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Ce roman se perd dans des fausses pistes, multiplie les mises en abyme à tel point que l'auteure elle-même semble perdue. En outre, ce mélange hétéroclite d'e-mails non envoyés, de brouillons de dissertations adolescentes, de narration à la première puis à la troisième puis à la seconde (!) personne et de scenarii rend l'ensemble plus qu'indigeste et écrit dans un style nécessairement médiocre. Quant au message, il est aussi confus que le récit... (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/08/29/true-story-kate-reed-petty/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Terrible lecture ! J'avais entendu parler de ce roman à la radio, et j'avais retenu qu'il s'agissait d'un roman sur les méfaits à long terme d'une rumeur… Tellement simpliste comme résumé ! Jamais je ne m'attendais à un roman aussi captivant, effrayant, stressant, étonnant ! Il est fascinant également par sa construction. On alterne entre récit, brouillons de lettres et scénarios de film, sans bien comprendre au départ où l'auteure veut aller. Certains passages sont réellement angoissants, on se croirait dans un thriller. D'autres sont plus simples à appréhender, les choses se mettent en place, on pense comprendre, puis de nouveau on s'égare, et cela jusqu'à la toute fin du roman. J'ai adoré !
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Nick est en dernière année de lycée et l'une des stars de l'équipe de crosse de son école. L'équipe était connue pour organiser des fêtes légendaires sur le campus, et le lendemain d'une de ces fêtes, deux des joueurs ont commencé à se vanter d'avoir ramené chez elle une fille ivre et de l'avoir agressée sexuellement alors qu'elle était évanouie. Ces garçons ne voient rien de mal à ce qu'ils ont fait, voir le contraire. Mais lorsque la rumeur circule bien au-delà de l'équipe et que la police s'en mêle, l'histoire prend une autre tournure.
de son coté, Alice n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé cette nuit-là - elle n'a que les rumeurs à accepter comme la vérité de ce qui s'est passé. Cette nuit-là hante Alice pendant des années et façonne sa vie entière.
Pendant la lecture de ce livre , j'étais parfois intriguée mais le plus souvent désorientée. L'auteur s'essaie à différents formats : mails, pages de scénario de film, dialogues un peu flous, différents points de vue...
Parfois, j'avais l'impression qu'il s'agissait d'une histoire traditionnelle et d'autres fois, je me retrouvais dans le terrier du lapin d'Alice au pays des merveilles , ou il y avait de tout et n'importe quoi. Il y avait des moments où je me demandais "qui parle/qu'est-ce qui se passe et malgré tout mon attention, je n'étais pas captivée par ce que je lisais.
La seule partie que j'ai lue avec intérêt est quelque part au milieu du livre, où l'un des personnages rédige un essai universitaire. C'est drôle, triste, intéressant et ajoute beaucoup plus de profondeur au récit.
C'est vrai que le thème reste fort intéressant mais l'approche de l'auteure ne m'a pas touchée particulièrement et j'ai trouvé la fin encore pire que le reste.
Globalement, True Story est une lecture en dessous de la moyenne pour ma part, je n'ai pas accroché au style ni à la plume.
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Le thème de la rumeur, finalement peu abordé dans la littérature cache un autre fléau dans ce livre : le poids de la parole des hommes.
Ici, il est question d'un lycée, d'une équipe réputée de crosse, d'une fille d'une école privée.
Puis tout s'enchaîne lors d'une soirée : l'ivresse, la colère, la rumeur...avérée ou non ? Vient ensuite la peur. Il est intéressant de suivre le parcours des différents protagonistes, tous liés à cette rumeur.
La construction du livre est très originale mais n'en est pas moins lassante : les brouillons, les synopsis, les notes sont pour moi trop longues. En outre, la narration est assez confuse. Il est toujours intéressant de varier les points de vue dans un roman, mais cela nécessite une justification plus pertinente que celle laissée à la fin. C'est donc un premier roman ambitieux dévoilant quelques fragilités.
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En cet été 1999 dans une petite ville américaine de Virginie, la vie s'écoule paisiblement pour les lycéens.
Entre les matches de l‘équipe de crosse du lycée public des garçons, les fêtes ou plutôt beuveries dans lesquelles l'alcool coule à flot, et les joints, leurs seules préoccupations sont les filles et leurs demandes de bourse pour l'université.
Oui mais voilà qu'au cours de l'une de leurs fêtes, Alice une jeune fille qu'ils ne connaissent pas et qui fréquente le lycée privé de la ville s'enivre à tel point que Richard et Max deux des garçons la raccompagnent chez elle alors qu'elle est inconsciente.
Et puis en retrouvant les autres, Richard et Max se vantent de ce qu'ils auraient fait à Alice.
Mais qu'ont-ils fait au juste ?
Et de quoi se souvient Alice ?
C'est alors que la rumeur va prendre de plus en plus d'importance et que la vie de tous va en être irrémédiablement bouleversée.
15 ans plus tard, Alice essaie de savoir ce qui s'est passé.
Mais que s'est-il réellement passé ce soir-là ?
Entre les points de vue des différents protagonistes, True Story essaie de démêler les différents écheveaux de cette histoire.
Lorsque la rumeur est plus forte que tout, comment trouver la vérité ?
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"Faits alternatifs", c'est dès l'investiture du président Trump que l'on a commencé à entrevoir les étranges rapports que l'on pouvait avoir avec la vérité qui se sont concrétisés avec le fameux "fake news", injonctions tonitruantes pour imposer son propre point du vue imprégné d'une certaine forme de déni pathologique. C'est également sous cette législature qu'a émergé cette terrifiante culture du viol sévissant notamment sur les campus universitaires, ceci d'ailleurs bien avant l'avénement trumpien. Muri durant une décennie et rédigé sur l'espace de cinq ans, on ne s'étonnera donc pas, dans un tel contexte, que True Story, premier roman de Kate Reed Petty, empoigne de manière assez magistrale ces deux sujets délicats où la vérité se dilue dans les méandres tumultueux de la rumeur d'un viol lors d'une soirée de lycéens qui embrase finalement l'ensemble de la communauté d'une petite ville typique des Etats-Unis. Vivant à Baltimore dans le Maryland et diplômée de l'université de Saint Andrew en Ecosse, on ne sait pas grand chose de Kate Reed Petty qui livre sur son site l'intégralité de ses nouvelles ainsi que les références d'une bande dessinée dont elle est la scénariste. Mais on s'intéressera davantage aux trois vidéos qu'elle a réalisées où l'on découvre sur l'écran d'un ordinateur l'élaboration de mails et des échanges ou commentaires qui s'ensuivent en nous donnant ainsi quelques clés quant à la mise en oeuvre d'un roman tel que True Story avec son style protéiforme si particulier.

Du côté de Barcelone, où Alice Lovett s'est retirée, l'histoire débute par ce rendez-vous manqué avec sa meilleure amie Haley Moreland qu'elle ne peut se résoudre à revoir. Il y a cette résurgence du passé qui la hante, cette soirée de l'été 1989 qui a dérapé avec deux adolescents ivres balançant cette terrible rumeur gangrenant toute la localité. Que s'est-il passé sur la banquette arrière de la voiture, alors qu'ils ramenaient Alice à la maison ? Elle n'en garde aucun souvenir. Pourtant, de la rumeur jaillissent accusations, dénis et faux-semblants s'enchaînant dans un tourbillon incontrôlable qui va marquer la jeune fille à tout jamais. Par le prisme de son point de vue, chacun façonne ses propres certitudes qui rejaillissent dans le présent. Mais qui détient la vérité et existe-t-il un moyen de réparer les erreurs du passé ? C'est autour du parcours des différents protagonistes que l'on pourra peut-être extraire de la rumeur l'indicible réalité qui se dilue dans le jugement des autres. de confrontations tendues en épreuves angoissantes, tous vont apporter leur pièce du puzzle que forme l'ensemble de cette histoire vraie.

True Story se présente sous la forme d'un impressionnant kaléidoscope narratif qui met en exergue la confusion émanant des rumeurs d'un viol dont la victime, Alice Lowett, ne conserve aucun souvenir, tandis que les auteurs, Richard Roth et Max Platt, nient toute implication dans une agression sexuelle à l'encontre de celle qu'ils prétendent avoir tout simplement ramené à la maison. Dénis, confusions, doutes, l'ensemble de l'intrigue se focalise donc sur les incertitudes d'un tel événement qui va bouleverser la destinée d'un quatuor de personnages impliqués de près ou de loin dans cette tragédie d'adolescents qui vont apporter chacun à leur manière un éclairage plus ou moins biaisé des événements. Ainsi, au gré des récits à la première, deuxième et troisième personne, des échanges de mails, des brouillons d'une lettre de motivation, des extraits des enregistrements d'un dictaphone et des scénarios ponctuant le roman, on saluera l'impressionnant travail de traduction de Jacques Mailhos qui parvient à restituer le cadre et l'atmosphère confusionnel se dégageant des différentes trajectoires des protagonistes du roman. Plus que des effets de style, ces formes de narrations multiples soulignent les points de vue des individus cantonnant dans leurs certitudes respectives à l'instar de Nick Brothers qui dépeint, l'air de rien, tout les mécanismes de la culture du viol et du déni qui en résulte par le prisme des soirées qu'il organise avec son équipe de champions, sur la base de thèmes graveleux qui ramènent les filles au rang d'objets, ceci sous le regard complaisant de leur coach qui n'a rien contre les bizutages dont les membres de l'équipe sont tous victimes. A l'opposé, on découvrira le militantisme de Haley Moreland, amie de la victime, qui aspire à dénoncer les faits à tout prix par le biais d'un documentaire, ceci afin de lutter contre cet état d'esprit dont elle est témoin et qui la révolte. Mais au delà du doute qui émane en permanence de l'intrigue, Kate Reed Petty souligne également le déni, ou plutôt la culture du silence du corps enseignant dont on prend la pleine mesure avec les différentes versions de la lettre de motivation d'Alice Lowett pour l'université, ponctuées des corrections de sa professeure l'invitant, de manière sous-jacente, à taire son expérience du viol dont elle a été victime, avec une version définitive expurgée qui ne fait qu'accentuer l'aspect poignant du récit.

Sans jamais forcer la dose, les différents aspects narratifs originaux de True Story soulignent ainsi l'incertitude de la vérité au gré d'un récit abordant à la fois avec intelligence et subtilité les aspects troubles des rapports entre adolescents, du drame qui en découle et de l'impact sur le cours de leurs existences respectives que Kate Reed Petty décline avec force de maîtrise et de virtuosité.

Kate Reed Petty : True Story (True Story). Editions Gallmeister 2021. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jacques Mailhos.

A lire en écoutant : This Mess, We're In de PJ Harvey (feat. Thom Yorke). Album : Stories from the City, Stories from the Sea. 2000 Universal Island Records Ltd.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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Il est possible que je ne sois pas tendre avec ce livre. C'est qu'il concentre bon nombre de procédés qui, s'ils sont à la mode, ne s'en trouvent pas pour autant à mes yeux justifiés. Et que ces derniers servent mal une intrigue elle-même extrêmement ténue.
Une variété de formats qui se traduit par autant de typographies différentes. Des scripts de scénarios enfantins, des brouillons de lettres de candidature dont certaines sont annotées de manière faussement manuscrites, des récits dont le narrateur change, des textes s'adressant à un mystérieux « tu », d'autres rédigés à la première personne et d'autres enfant en focalisation externe. Parfait pour illustrer les différents modes d'énonciation dans un cours de narratologie. Un peu moins efficace pour justifier la constance de mon intérêt. On a aussi le désormais coutumier découpage chronologique qui restitue la totalité de l'intrigue de manière hachée et en fonction des personnages prenant en charge le récit. Heureusement pour moi, le roman évite la surcouche consistant à mélanger les temporalités en plus des narrateurs, je crois que j'aurais, sinon, abandonné.
Et tout ce dispositif élaboré est mis au service d'une réflexion qui se devait d'être percutante et terriblement d'actualité pour un lectorat féminin à conquérir. Alors voyons, un sujet consensuel, avec beaucoup d'affects, englobant, non clivant mais engageant…. Quoi de mieux alors que le viol d'une lycéenne ? Avec ça, toutes les cases sont cochées sans peine.
Mais pour pimenter un peu la chose et montrer que c'est pas si simple et qu'on ne la lui fait pas, à l'auteur, on y ajoute une mise en abyme sur le pouvoir dévastateur des fausses rumeurs. Les fake news, tout ça, c'est hyper vendeur. Alors viol + fake news, vous pensez…
Et pour les plus exigeants qui auraient pu trouver l'intrigue un peu faiblarde, on ajoute un booster supplémentaire en interrogeant la véracité du livre dans son ensemble et en semant le doute quant à la réalité effective de tous ses personnages. Ca c'est fort ! On attend des stratosphères philosophiques, mine de rien !
C'est tellement fort qu'au bout du compte on a un dispositif extrêmement complexe et complètement daté qui ne sert pas à grand-chose sinon à soutenir une intrigue elle-même assez légère et complètement sapée de l'intérieur…
Du vent, en somme.
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