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EAN : 9780785161844
112 pages
MARVEL - US (25/03/2013)
4/5   3 notes
Résumé :
The secret mutant hit squad X-Force has fallen to its lowest point. Its members have sacrificed much, and two have left the team. It's a terrible time for a new, deadlier-than-ever Brotherhood of Evil Mutants to strike at X-Force's heart. This is a Brotherhood like none before. Each member, each attack, has been designed specifically to hurt X-Force in the worst way possible by a mastermind who knows all of X-Force weaknesses.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Otherworld (épisodes 20 à 24 et 19.1). Il contient les épisodes 25 à 29. Tous les scénarios sont de Rick Remender. Il vaut mieux avoir commencé la série par le premier tome : The Apocalypse solution.

À l'école pour surdoués "Jean Grey" (celle ouverte par Logan dans Wolverine & the X-Men 1), Quentin Quire continue d'asticoter Evan Sabahnur (Genesis) sur sa véritable nature. Wade Wilson (Deadpool) effectue une nouvelle mission de reconnaissance pour le compte d'Uncanny X-Force : il se fait passer pour un client auprès d'une entreprise qui transforme les individus en super-assassins. Elizabeth Braddock et Jean-Philippe ont une discussion à coeur ouvert. Wolverine et Nightcrawler (celui de la dimension d'Age Of Apocalypse) décident d'aller casser du supercriminel pour faire passer leurs frustrations diverses.

Au fil des tomes, le lecteur prend conscience que Rick Remender a construit une histoire au long cours pour les personnages d'X-Force (qui s'achève avec l'épisode 35, le dernier de cette série). Chaque phase de son récit grossit les conséquences du principe même de l'équipe : tuer les ennemis les plus dangereux. Au début ce principe ne semble poser de problème à personne ; la logique est évidente et l'efficacité est au rendez-vous. Or dès la première mission (The Apocalypse solution), la décision de tuer n'a rien de simple. Au fil des histoires, plusieurs membres sont confrontés à la décision de tuer ; à chaque fois Remender prend soin de montrer qu'il ne s'agit pas d'un simple coup de griffes, ou de sabre, ou de tout autre instrument tranchant. À chaque fois, il y a des conséquences, un prix à payer pour plusieurs personnages. Dans ce tome, Remender s'attache particulièrement à Elizabeth (Betsy) Braddock et le résultat est ensorcelant.

En fait, le récit débute de manière plutôt pataude. Remender reprend le schéma de The Dark Angel saga 1 : Deadpool en mission de reconnaissance et les autres en train de papoter avec plus ou moins de conviction. le lecteur a l'impression d'une structure artificielle, avec un scénario joué par des acteurs pas très convaincus. Les combats arrivent exactement au moment prévu pour introduire un peu d'action. Ils sont peu palpitants avec des ennemis dérivatifs au point d'en devenir fades. le deuxième épisode arrive déroulant son histoire qui semble aussi convenue : Fantomex trimballe son spleen à Paris dans une soirée décadente, Wolverine et Nightcrawler reprennent le dessus grâce à la force de leur détermination (cliché insipide vidé de sens par des années d'usage répété, à commencer par Stan Lee et Chris Claremont). Ce n'est pas franchement mauvais, mais ça n'a rien de mémorable. Remender ressert sa méthode habituelle : pas d'invention de nouveaux personnages, mais du recyclage d'ennemis déjà vus. Et comme dans "The Dark Angel saga", c'est en réutilisant et recyclant qu'il bâtit de nouvelles situations, qu'il développe les personnages, qu'il trouve le ton juste pour exposer l'aspect dramatique de la situation, totalement envoutant. Alors qu'il refait le coup d'un énième futur dystopique (avec une idée de base déjà utilisée en 1987 par Claremont dans New Mutants Classic 7), il trouve l'équilibre parfait pour faire partager le dégoût existentiel de Betsy Braddock, sa lassitude, sa prise de conscience de ses errements, de son choix de vie en impasse. Il n'est plus possible de lâcher ce tome avant la fin.

Au-delà de la structure mal équilibrée du récit, il faut dire également que Remender voit défiler les illustrateurs les uns près les autres : Mike McKone (épisode 25), Phil Noto (épisodes 26 & 27) et Julian Totino Tedesco (épisodes 28 & 29). Ça n'aide pas à construire une ambiance homogène. C'est Dean White (le metteur en couleurs) qui est chargé d'assurer une unité visuelle tout du long du tome. le constat est que Mike McKone a un style propre sur lui, bien adapté aux scènes se déroulant dans l'école JeanGrey, par contre trop gentil pour rendre compte de la fureur de Wolverine passant ses nerfs sur ses ennemis en les découpant à grands coups de griffes. le résultat est plat, en toc, sans transcrire la dangerosité du petit mutant râblé et en colère. Ça s'améliore avec Phil Noto qui reste encore un peu propre sur lui, mais dont les décors disposent de plus de personnalité, et les personnages ont un langage corporel moins convenu. Heureusement Tedesco utilise un encrage plus marqué, moins joli dans son apparence et il sait transcrire l'âpreté de ce futur dystopique. Ce qui n'aurait pu être qu'un cliché visuel de plus sans substance se transforme en un décor empruntant un peu à Blade Runner et un peu à Minority Report, pour un résultat acceptable, à défaut d'être tout à fait original. du coup cette séquence fortement chargée en émotions devient crédible pour le lecteur qui en ressent tous les effets.

Avec ce tome, il devient apparent que Rick Remender a conçu son récit avec un début et une fin. de manière improbable, c'est en réutilisant ce que les autres ont fait avant lui que ce scénariste s'avère le plus original et que son histoire prend aux tripes, implique le lecteur dans le devenir des personnages. Les tomes précédents ont bâti peu à peu une trame dans laquelle les personnages se débattent avec la réalité des actes qu'ils ont accomplis. Ils ont évolué à leur insu, en parfaite continuation des choix qu'ils ont fait au début de la série. Ce tome souffre plus que les précédents de la valse des dessinateurs due à une publication bimensuelle des épisodes.
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