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4,13

sur 1100 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En 2005, une fillette de 7 ans disparaît. Très rapidement le suspect est appréhendé et pourtant un doute subsiste... 15 ans plus tard, Tassi, gendarme à la retraite, est hanté par ses démons. Alors quand des cas similaires sont retrouvés, il se lance dans une dernière enquête pour réparer l'irréparable. Assisté d'un auteur, grand spécialiste des tueurs en série et d'une brillante avocate, ils vont tenter de capturer cet insaisissable prédateur.

Après l'excellent l'empathie qui nous avait emballé il y a deux ans, Antoine Renand revient avec un nouveau thriller psychologique troublant et captivant. qui au départ devait donner un scénario de film

Tout le talent d'Antoine Renand, qu'on avait identifié dans l'empathie est présent dans sa nouvelle production, on parle évidemment de cette capacité à nous happer de la première à la dernière page!

Le rythme est soutenu tout au long du récit, la psychologie des personnages est bien travaillée, avec comme dans "l'empathie " une propension à gratter le vernis de personnages à l'enfance détruite , notamment un héros dont on perçoit rapidement les fêlures, et qui réussit à être très attachant.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Fermer les yeux pendant combien de temps ? Peut-être jusqu'à ce que la conscience se fasse trop insistante, trop envahissante qu'il n'est plus possible de ne pas les ouvrir...

L'adjudant Dominique Tassi a vécu un drame épouvantable. Il a perdu sa fillette dans un accident de la route alors qu'il était au volant. La dépression qui en découle le fait sombrer dans l'alcool, ce qui n'est pas pour arranger les choses, ça se saurait.
Quelques années plus tard, en 2005, une fillette de 7 ans disparaît avant d'être retrouvée morte, assassinée. Tassi et ces collègues gendarmes s'empressent de faire enfermer le coupable "un peu trop idéal" sans mener d'enquête.
Dès années plus tard, une jeune fille de 17 ans est tuée. Ce meurtre rappelle à Tassi, maintenant sobre, celui de la fillette en 2005. Et une question s'impose à lui : aurait-il contribué à faire emprisonner un innocent ?
Il va contacter Emma, l'avocate très investie dans la défense de son client et Nathan, écrivain spécialiste des tueurs en série. le trio va s'entraider et tout faire pour innocenter l'homme condamné, peut-être un peu trop vite, et trouver alors le vrai meurtrier.

Les personnages sont bien décrits et on s'attache très vite à eux. J'ai vu dans Nathan une légère ressemblance avec Stéphane Bourgoin, spécialiste des serial killers.

L'écriture est fluide, incisive, l'histoire est, dans l'ensemble, crédible, le rythme est vif, c'est efficace et le lecteur a envie de tourner les pages jusqu'à la fin, ce qui est plutôt bon signe.

C'est un bon polar, sans temps mort, qui ne révolutionne pas le genre, les histoires de tueurs en série et leur cortège d'horreurs ayant été maintes fois traitées, mais avec lequel j'ai passé un bon moment divertissant.

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Je me joins au concert de louanges général. Il y a longtemps que je n'avais plus lu un polar aussi bien ficelé, plausible, à peine racoleur.
L'auteur excelle sur tous les terrains : procès d'assises, ambiances, rebondissements, criminologie. le récit est tendu, les ellipses judicieuses et l'agencement serré. J'ai apprécié l'insertion ça et là de mots au charme suranné ainsi qu'un passé simple inusité.
Hormis ces curiosités, nul effet de style : du concret, une précision sèche, des sentiments ramassés sur deux, trois pages, juste le nécessaire pour typer les protagonistes. Antoine Renand avait un projet de film, jamais abouti. Je verrais bien une mini-série en quatre épisodes,
J'ai commandé son premier jet, L'empathie.
Je patienterai avant de lire le troisième.
Je tiens à tenir mon grand plaisir en haleine.
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Se faire balader comme ça
du début à la fin, chapeau !
Antoine Renand nous raconte une histoire.
Puis quelques années plus tard une autre histoire
Cet autre récit va s'emboîter comme une matriocka
dans les événements qui vont suivre...
Les intervenants sont très attachants,
leurs personnalités travaillées.
Un ex gendarme alcoolique repenti,
Un babos incarcéré injustement
Un chercheur passionné par les sérial killers
Une avocate avec une pêche d'enfer...
Laissez vous emporter dans ce flot d'aventures
Ce ne sera que plaisirs et surprises.


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Dans un petit village d'Ardèche, Justine Morin, 7 ans, disparaît au cours d'une partie de cache-cache. Très vite, un suspect un peu marginal est arrêté, Gabin Lepage, 25 ans. Quinze ans après, Dominique Tassi, le policier maintenant à la retraite qui avait enquêté sur l'affaire, veut réouvrir l'enquête car on vient de découvrir le corps d'une jeune fille dans l'Ain portant les mêmes marques de torture que celles sur le corps de Justine. Mais Dominique se voir refuser sa demande. Il va alors enquêter seul ou quasiment, puisqu'il va solliciter Nathan Rey, un écrivain spécialiste des tueurs en série et l'avocate de Gabin Lepage qui a obtenu un deuxième procès pour son client. Mais très vite, Dominique Tassi comprend que son enquête dérange et qu'on veut le faire taire.

Je remercie tout d'abord Babelio à travers cette Masse Critique et la maison d'éditions Pocket de m'avoir sélectionnée pour découvrir ce roman policier que j'avais remarqué à sa sortie l'an dernier.
Celui-ci avait attiré mon attention car l'action se passe en partie pas très loin de chez moi et il s'agit au départ d'une disparition d'enfant, ce que je trouve très angoissant.
Malgré les différents changements d'époque dans le roman, je n'ai eu aucun mal à suivre. L'écriture est claire, on plonge immédiatement au coeur de l'action avec l'enlèvement de la petite Justine.
Par contre, j'avoue que la partie consacrée au tueur des cinémas ne m'a pas convaincue et je l'ai trouvée sans aucun rapport avec l'intrigue principale, me demandant même son intérêt ici.
Certaines scènes sont particulièrement angoissantes, notamment les dernières scènes du roman ou le récit de Raphaëlle Lafarge.
J'aurais quand même aimé avoir plus de détails sur les individus qui ont participé aux violences sur les petites filles ou les jeunes femmes, j'avoue que je suis restée un peu sur ma faim de ne pas en savoir plus.
Ce livre de poche est quand même un bon roman policier où on découvre certains détails glaçants inattendus, j'ai pris plaisir à le lire, merci Babelio !
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La disparition d'une fillette , un gendarme qui picole , fracassé par un drame personnel et l'arrestation rapide d'un marginal : Bof ... Pour l'instant vraiment rien d'original !

Les bonnes notes attribuées à ce roman m'incitent cependant à poursuivre car il doit bien se passer autre chose pour sortir de l'ordinaire ...

Çà, c'était en 2005 et la narration fait un bond de 15 ans en avant , Dominique Tassi, n'est plus gendarme et a arrêté de boire . En lisant le journal , il est intrigué par la nouvelle de la découverte du cadavre d'une jeune fille avec des éléments qui lui rappellent étrangement l'affaire précédente mais personne dans la police ne veut l'écouter et ses anciens collègues le renvoient face à ses monstres .
Gabin Lesage, l'homme qui a été condamné pour le meurtre de la petite Justine est toujours sous les verrous et, actuellement , une jeune avocate se bat pour obtenir un nouveau jugement . La route de Tassi et de cette avocate croise celle de Nathan , un écrivain spécialisé dans les "serial killers ".

Là, effectivement , l'histoire sort des chemins habituels et même si le lecteur connait assez rapidement le criminel, l'intérêt réside dans l'évolution des faits dictée en premier lieu par le remord de Tassi , parce qu'alcoolique , il a accepté trop de compromissions et de facilités et par le cheminement de l'enquête faite par l'ex gendarme et Nathan alors que les flics négligent certaines pistes .

L'auteur donne quelques petits coups de pouce au hasard mais on ne lui en voudra pas !
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Fermer les yeux. Titre dont l'ambiguïté se révélera de manière dramatique tout au long de ce roman qui s'avale en apnée. Dominique Tassi, adjudant voit sa vie basculer lorsqu'il prend le volant avec un verre de trop. Les yeux se ferment, un instant et toute la vie bascule. L'embardée, la mort de sa fillette de 7 ans, le ménage qui craque et l'alcoolisme qui s'engouffre davantage et prend le dessus.
Couvert par ses collègues gendarmes à propos de ce dernier, Dominique Tassi continue l'exercice de ses fonctions mais dans quel état! Lorsqu'une gamine disparaît et est retrouvée morte dans les bras d'un berger qui dit l'avoir découverte, Tassi met sur ce dernier la pression maximale, obtient des aveux et la justice lui donne raison par une peine de quinze ans fermes.
Mais voilà, avec d'autres disparitions, d'autres cadavres, Tassi, devenu retraité, veut secouer la gendarmerie et relancer l'enquête, moins convaincu, semble-t-il qu'il ne l'était au moment de la première disparition. Mais personne ne veut ni l'entendre, encore moins le suivre.

Tassi va se lancer dans l'enquête de son côté. Il cherchera de l'aide auprès de l'avocate du berger et d'un écrivain spécialiste en psychopathes! Avec maîtrise du sujet, Antoine Renand, l'auteur, nous plonge dans une enquête complexe, aux rebondissements judicieux et à une fin inattendue. L'écriture est efficace, simple et accessible sans effort. Les péripéties et rebonds sont distillés à bon escient et font mouche. le lecteur suit jusqu'au bout et, en toute logique, ne boude pas son plaisir... Quoique, il faut bien l'admettre, les clichés sont nombreux, les trucs et ficelles du genre parfois assez gros mais, dans son créneau, "Fermer les yeux" est et reste un bon moment de détente.

#Fermerlesyeux #NetGalleyFrance Merci, une fois encore à la confiance accordée par NetGalley et la maison d'éditions Robert Laffont grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre.
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Justine Morin est une fillette pleine de vie âgée de 7 ans. Dans son village, tout le monde se connaît ou presque. Lors d'une partie de cache-cache estival en plein air avec les enfants du village elle disparaît. Très vite un suspect, un marginal du village et peu apprécié, est arrêté par le gendarme Tassi près du corps sans vie de la fillette en pleine nature. De suspect il est coupable et condamné à une peine de prison.

15 ans ont passé. Devant le journal télé, un fait divers sordide sort le désormais ex gendarme Tassi de sa paisible retraite. Cette actualité avec ce mode opératoire et la proximité géographique de ce meurtre lui rappelle grandement l'assassinat de la petite Justine. Il est persuadé d'avoir envoyé un innocent en prison et avec l'aide de Nathan un auteur à succès spécialisé dans les tueurs en série, il compte se racheter, coûte que coûte.

Dans fermer les yeux vous assisterez à la descente aux enfers du gendarme Tassi suite à la mort de sa fille. Ravagé par le chagrin et la culpabilité, sa fille étant morte dans un accident de voiture dans lequel il était au volant du véhicule en état d'ébriété, il s'efforce de rester à la surface, par amour pour son fils.

De l'indignation, de la frustration et de la fascination. Voilà ce que peuvent ressentir les différents personnages de cet ouvrage. Personnages un peu caricaturaux parfois, on peut noter quelques facilités mais rien de dérangeant.

Antoine Renand, par des chapitres fluides avec de nombreux dialogues, du suspens mais surtout avec un rythme efficient, oui efficient j'insiste, réussi à nous immerger très vite et à nous maintenir aux aguets dans ce roman policier où le malsain et l'impunité essaye de prendre le dessus sur la justice.

Mais vous savez comme moi que rien n'est tout blanc ou tout noir…
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Ayant été séduit par "L'empathie" il y a peu, je poursuis la découverte des oeuvres de Renand avec cet opus.
Globalement j'ai moins accroché au départ.
L'intrigue est solide, malheureusement très réaliste, de recents faits divers l'attestant, et toute ressemblance avec des personnages réels n'est pas du tout fortuite.

Donc un gendarme à la retraite se lance dans une enquête en constatant dans l'Ain un nombre important de disparitions de jeunes filles sans que les autorités locales ne bougent, après avoir fait le lien avec celle qu'il estime avoir foirée de nombreuses années auparavant, aidé par un spécialiste auto-formé des tueurs en série et de l'avocate du condamné à cette époque.

La trame est dense, minutieuse et bien menée, agrémentée par des personnages consistants et bien cabossés par de profonds et violents traumatismes du passé. Seule l'avocate est plus lisse, mais son personnage semble n'être présent que pour créer le liant entre les deux principaux et accessoirement ébaucher une intrigue amoureuse ; elle permet aussi un clin d'oeil à "l'empathie" en tant qu'ancienne élève de maître Louisa Rauch, au coeur de celui-ci.
Les descriptions des sentiments des parents des victimes, anciennes et récentes, sont poignantes.

Si l'intrige est très bien ficelée, sombre, violente, allant crescendo dans l'âpreté, avec de vrais personnages, tourmentés, traumatisés, pourquoi alors cette légère réticence? Parce que le déroulé et l'écriture rendent de l'enquête, linéaire, une impression d'être construit comme un scénario de film, ce que confirme d'ailleurs l'auteur dans la postface, et sans réelle surprise jusqu'à sa résolution.
Sauf que cette résolution ne clos pas le roman, qui offre en apothéose une chute époustouflante, que l'on ne voit pas, que l'on ne peut absolument pas voir arriver.
Grandiose, chapeau bas monsieur Renand...
Bref un essai transformé.
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Dominique Tassi, gendarme rongé par l'accident qui a coûté la vie à sa fille, participe à la recherche d'une fillette disparue dans un village de l'Ardèche et découvre son corps. Des années plus tard, à la retraite, il entend un reportage sur le meurtre d'une jeune fille qui le fait douter d'avoir envoyé en prison le bon coupable.

La vie et la mentalité d'un village perdu de province sont restituées de manière convaincante, tout comme celles de villes plus importantes, ce qui fait partie de l'intérêt de ce roman. Les personnages sont assez typiques du genre — y compris l'enquêteur torturé — mais on y croit. de façon plus générale, j'ai ressenti à la lecture l'autre métier de l'auteur : celui de scénariste. En effet, tout au long du livre j'ai imaginé les scènes qui sont très visuelles et décrites comme dans un film ou un téléfilm. le rythme enlevé de la narration renforce cette impression et donne envie de tourner les pages afin de connaître le fin mot de l'histoire.

Parfois, j'ai trouvé que le hasard faisait trop bien les choses, comme lors du début du récit où le gendarme s'arrête sur la route pour appeler son fils et oh ! c'est là qu'il voit le corps de la victime. Parfois aussi j'ai pensé que la maîtrise de la narration était hésitante, quand une narration omnisciente s'infiltrait dans la narration « point de vue du personnage ». Malgré tout je passais outre, car l'histoire très prenante même si elle reste classique.

Plusieurs centaines de pages palpitantes, l'intrigue principale est élucidée ou presque, puis… une déception sur les vingt dernières pages. Car pour définitivement résoudre une ultime interrogation en suspens, l'auteur met en scène un retournement de situation où un des protagonistes raconte un événement qu'il avait caché à tout le monde, même au lecteur. Alors que nous l'avions suivi en narration « point de vue du personnage » pendant plusieurs chapitres. le personnage revient sur une scène où nous l'avions vu agir tout du long, mais oh ! non, il nous avait dissimulé une partie de la séquence. Ce type de révélation pourrait sans doute passer à l'écran, en mode flash-back, car la distinction entre narration omnisciente et point de vue du personnage est floue. Mais dans un texte écrit, c'est suffisamment détonnant pour ne pas être crédible. Dommage.

L'auteur précise à la fin du livre qu'il s'agissait à l'origine du scénario d'un film jamais tourné, ce qui explique cette fin peu adaptée à la lecture.

Cependant, je garde un bon souvenir de ce polar, mais j'aurais attribué une note plus élevée sans les dernières pages.

Je remercie NetGalley et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre.
Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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