L'Empathie

Alpha. Un violeur rempli de haine. Chassé par Anthony, flic qui lui même cache un passé... Avec sa collègue, la poursuite commence... Pas sûr qu'ils s'en sortent indemnes..
Pour un premier romand, pas mal du tout ;-).

Dans Paris terrorisé un "monte en l'air" (pas un cambrioleur) psychopathe s'introduit dans les foyers et viole et torture des femmes parfois sous les yeux de leurs hommes. Alpha chasse l'Omega, tomberons-nous en empathie avec son passé douloureux ?, une mère disparue trot tôt, un père ferrailleur réduisant sa soeur, Julie, en une esclave sexuelle. Anthony Rauch et Marion Mesny capitaines au sein de la "brigade du viol" second district de la police judiciaire vont le traquer. Alpha "steve bouchard" dit le lézard boule de haine à l'intelligence acérée, de retour dans son pays après avoir bourlingué et déjà sévit à l'étranger, va tenter de piéger nos deux autres personnages, eux-mêmes bien cabossés, ressentant de l'empathie???? Marion Mesny ex Sophie Mesny enlevée toute jeune par Loic Pazanne qui voulait en faire sa chose, ne doit qu'à une pneumonie d'avoir échappé à son bourreau. Marion a du mal en comprendre Anthony son collègue dont elle se sent proche et amoureuse mais lui aussi lutte contre son passé en s'imposant une castration chimique le rendant gynoïde d'ou son surnom "la poire".Son père vient de décéder, chef d'entreprise il laisse à son fils une bonne fortune, sa mère Louisa Rauch est une avocate pénaliste médiatisée, virtuose des assises, narcissique, égoïste, cynique, guère aimée dans la police. Hongroise d'origine dont la mère travaillait au service de la famille Rauch ,Louisa est en manque d'empathie avec son fils, elle qui ne sut voir la pédérastie de son second compagnon le célèbre cinéaste Pierre Yves Sully envers son fils. Elle sera notre quatrième personnage d'empathie. L'enquête va vite tourner vers sa résolution et transformer ce roman policier en thriller avec une structure "gigogne" pour une grande moitié. C'est dans cette seconde partie que l'auteur accouche de la vie passée de ses personnages. Recruté par le ministre de l'intérieur Gabriel Gluck et Gilbert Poupon l'animateur,pour définir le profil d'Alpha sur les ondes, Anthony ne pourra éviter la mort de Marion . Alpha dénonçant le côté gynoïde d'Anthony, piègera Marion qui préférera se défenestrer. Anthony démissionera , arrêtera son traitement et préparera sa vengeance, avec l'aide de Théo, ancien collègue.Il retrouvera la soeur d'Alpha qui entrant dans son jeu, attirera son frère.L'affrontement tournera mal pour les deux . Sans une aide mystérieuse, Alpha s'échappait les laissant mourants. Echappé de sa prison après avoir estourbi nombre de congénères, Alpha tentera de se venger d'Anthony , Deborah ,l'ancienne infirmière de son père, violée aussi, labattera Alpha. Il est tombé dans ses bras après avoir recouvré forme masculine sportive. Un ami de sa mère intervient pour les réconcilier , lui et sa mère ,et révéler son rôle de protection ces derniers temps. Des personnages hors-normes ,un peu trop nombreux dans le petit espace du roman, et surtout la" non-suspension d'incrédulité" pour oublier qu'on ne monte pas de nombreux étages à mains nus si facilement sans être vu et cette scène de prison surréaliste. C'est un premier roman, aux descriptions hard par moment, de qualité, malgré son incohérence principale (l'escalade).

Premier ouvrage d'un jeune auteur français. Livre qui peut parfois etre derangeant pour une femme.

Avant de vous plonger dans « L'empathie », fermez vos fenêtres et portes à double tour, si vous ne voulez pas que vos prochaines nuits riment avec insomnie.

Dans ce roman, attendez-vous à croiser un psychopathe de la pire espèce, qui vous épie, vous suit, observe vos habitudes, pénètre chez vous pour vous faire subir des atrocités sans commune mesure.

Heureusement (entre guillemets), Anthony Rauch, éminent capitaine spécialisé dans les affaires de viol, est affecté à sa traque. Mais celle-ci va s'avérer des plus complexes, au risque de laisser des traces indélébiles au sein de sa brigade.

Après avoir lu « Fermer les yeux », un roman coup de coeur de mon côté, j'avais hâte de retrouver la plume précise et angoissante d'Antoine Renand.

Une fois de plus, la force de l'écriture de l'auteur réside dans les détails et la justesse de ses descriptions. Il n'a pas son pareil pour relater l'horreur des actes perpétrés par certains de ses personnages. Par ailleurs, tous les portraits dressés sont fouillés et provoquent attachement ou répulsion. L'indifférence n'est pas de mise.

L'intrigue est bien menée. Personne n'est épargné, pas même le héros du roman.

En revanche, j'ai été, pour ma part, mal à l'aise, vis-à-vis de certaines séquences, trop crues, trop détaillées. Même si ce genre de scènes sont aussi présentes dans « Fermer les yeux », elles sont plus mesurées, moins nombreuses. Et au vu de ma sensibilité, le dernier roman d'Antoine Renand me correspond davantage.

En bref, un roman qui marque, qui choque, qui fait frémir d'horreur ! Pour un public averti !