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3,98

sur 2121 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier roman et quel roman !

Glaçant, éprouvant, dérangeant. On dévore les pages l'angoisse au coeur.
L'histoire tourne autour d' « Alpha » , prédateur très dangereux qui s'introduit chez les gens en pleine nuit et des policiers en charge de sa capture. Un jeu du chat et de la souris où les protagonistes ont tous de terribles secrets…

Ce livre n'épargne personne et surtout pas son lecteur. A travers une psychologie des personnages fouillée et qui les rend tous crédibles, Antoine Renand leur donne une vie propre. Tant du côté des bons, que des méchants. Même si la frontière entre les deux est parfois très mince …

Né alors une lecture terriblement inquiétante et qu'on ne peut lâcher tant on va de découvertes en découvertes. L'auteur fouille et farfouille au fond de ces héros afin que nous puissions « comprendre » chacun d'entre eux.

L'EMPATHIE fait partie de ses romans qui vous prend à la gorge dès les premières pages et ne vous lâche qu'à la fin, complètement vidé. Epuisé et pour ma part, pas vraiment conquis au final …

En effet, si j'ai littéralement dévoré les deux premiers tiers de l'ouvrage, ma lecture a fini par devenir un petit peu laborieuse et me laisser un peu sur le bord du chemin tout le dernier tiers du livre. Je l'ai refermé sans empathie pour ces personnages pourtant terriblement croqués. Soulagé d'en finir avec une histoire qui pour moi s'était déjà terminé au milieu du livre, me donnant une sensation de remplissage sur la dernière ligne droite.

Un trop qui, pour ma part, m'a peu à peu laissé sur le bord du chemin.
Nul doute que ce thriller glaçant rencontrera de nombreux adeptes et il le mérite, ne nous méprenons pas. Il ne m'a juste pas embarqué jusqu'au bout… C'était pourtant vraiment bien parti.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Que dire ?

Si on mettait bout à bout les séquences reliées au prétexte de ce "thriller angoissant et extraordinaire", nous aurions une nouvelle d'une centaine de pages au maximum.

Dans ce que j'ai l'habitude de lire (et ce sont mes choix), il y a normalement un paragraphe, un entrefilet, ou quelque fois une simple phrase, pour nous expliqué que le personnage a eu une enfance difficile.

Mais ici, l'auteur a voulu faire le portrait EXHAUSTIF des personnages, de TOUS les personnages, de leur enfance à aujourd'hui. de plus, il décrit la perspective de personnages sur l'enfance des autres.

À moins que l'auteur ait décidé d'en faire une trilogie, ou une série d'une vingtaine de livres, cette description aussi détaillée des personnages n'en valait pas la peine.

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J'aime quand les bandeaux-titres disent la vérité et ne vantent pas ce qui n'est pas.

En effet, on a beau avoir un système velux, on a tout de même peur de les laisser ouvert la nuit, même en position sécurité.

Oui, cette histoire fout la trouille et le lecteur n'en sort pas tout à fait indemne. Oui, ce roman est un page-turner assez addictif.

Oui j'ai aimé découvrir le passé des différents protagonistes au fur et à mesure, à attendre pour savoir. C'est le genre de procédé qui vous scotche les mains sur le livre.

Mais… Oui, vous l'aviez vu venir, ce "mais"… Comme on dit chez nous "Trop is te veel" ou, pour traduire en bon français « Trop c'est trop ».

Trop de violence annihile la violence, on ne la ressent plus, elle ne nous fait plus rien et bardaf, l'embardée, j'ai pris des distances avec le roman et, de ce fait, avec les victimes et les différents protagonistes.

La violence dans un roman ou un film ne me dérange pas lorsqu'elle est justifiée (si tant on peut justifier de la violence, mais on se comprend), ici, j'avais plus l'impression qu'elle était là pour donner un côté voyeurisme au viol sordide qui se déroulait sous mes yeux.

Oui, il se déroulait sous mes yeux car l'écriture de l'auteur est très cinématographique, ce qu'il écrit, on le voit. Mon cerveau a fermé ses portes et mis la clé sous le paillasson devant tant d'horreur.

Au niveau des personnages, j'ai éprouvé peu de sympathie aussi car trop caricaturaux, trop torturés, une fois de plus. Je leur donnerai tous leurs points pour leur prise en charge des victimes de viols, car ils étaient humains (des tas de victimes rêveraient de flics tels que ceux du livre).

Pour le reste, on est dans la caricature entre un flic gras, avec un secret, riche comme Crésus à la mère avocate castratrice et sa collègue qui a, elle aussi, un passé très lourd.

En ce qui concerne le méchant, le fameux Alpha, il a tout d'un super-héros, genre Spiderman (le balancement entre les immeubles en moins), invincible et ça ne le rend pas crédible du tout. Tiens, bardaf, lui aussi a souffert dans sa petite enfance (mais moins que sa frangine). Décidément…

Bref, j'en étais à me demander s'il y avait, dans ce roman, un personnage qui n'avait pas vécu un viol dans sa petite enfance (ouf, il y en avait). Désolée, mais autant de pauvres gosses violés au mètre carré, ça frôle l'exagération. Une concentration pareille, c'est lourd dans un roman (et dans la vraie vie, ce serait atroce).

Une fois de plus, je suis passée à côté d'un thriller que toute la blogo a saluée, que tous mes copinautes de Babelio ou de blogs ont encensés, parlant de la maîtrise de l'auteur, alors que c'est son premier roman et moi, ben non…

C'est ennuyeux, à la fin, de passer à côté de ce que les autres apprécient et mettent en avant. Ça m'arrive aussi avec des films dont la planète entière a hurlé au génie, au film magnifique (Lalaland, par exemple) et quand je suis devant, je me demande pourquoi ça bloque, qu'est-ce que les autres ont ressenti et que je ne ressens pas, qu'est-ce que je ne vois pas et qu'eux ont vu ?

Tant pis pour moi, tant mieux pour les autres. Ce ne devait pas être le bon jour pour lire ce roman, ou alors, il n'était pas fait pour moi. Je ne vais pas en faire une maladie et passer à une autre lecture, ce n'est pas ce qui manque chez moi.

Comme quoi, je suis de temps à contre-courant des chroniques et des ressentis de la blogo. Cherchez pas docteur.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il y a eu une belle grosse vague de belles étoiles à l'égard de ce roman.

Ici, vous allez faire la connaissance d'Alpha dixit "le lézard". Un homme qui se faufile sur les façades pour rentrer chez les habitants. Surtout des habitantes.
Il est question de viol et de torture. L'auteur ne pèse pas sa plume pour vous raconter les faits.
Nous passons aussi du temps auprès des deux flics déterminés de la brigade du viol, Rauch et Marion.

Le récit alterne des moments de l'enquête avec des flash-back sur l'histoire de ces principaux protagonistes.
Même si tout s'explique, tout ne se justifie pas. Mais rien n'empêche de ressentir de l'empathie.

Malgré la petite banderole de couverture "Le meilleur roman français 2020", j'ai un avis plutôt mitigé sur ce roman. Je n'ai malheureusement pas accroché aux personnages et j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire... sans vraiment être à fond. le deuxième tome ne sera donc pas pour moi.

Lisez-le pour faire votre propre avis.
Il semble que la majorité ait adoré.

Un conseil, âmes sensibles s'abstenir, l'atmosphère y est suffocante.
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Voici une lecture pour laquelle il m'est difficile de donner une côte.
Je n'ai rien à reprocher au livre, il est bien écrit, très bien documenté, tiens en haleine et, comme le petit texte sur la couverture l'indique, il pourrait presque pousser les gens à y réfléchir à deux fois avant de laisser la fenêtre ouverte, même au 34e étage.
Bref, pour la forme, rien à redire.
Mais pour le reste, bon sang, que je n'ai pas apprécié cette lecture...heureusement peut-être. Les scènes de pédophilies, très descriptives, m'ont mise terriblement mal à l'aise de même que les scènes de viol et de domination.
Je n'ai pas du tout accroché aux personnages du roman que j'ai trouvé terriblement malsains pour la plupart.
Mais tel est le but de l'auteur, c'est évident.
Alors, je ne peux donner qu'une bonne note, car son but est atteint.
Mais moi, le malaise ne me quitte pas
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Un avis un peu mitigé sur ce thriller.
Anthony Rausch et sa collègue Marion Mesny sont deux collègues policiers qui travaillent auprès des victimes de viol. C'est dans ce contexte qu'ils ont affaire à un violeur redoutable surnommé le lézard car il s'introduit dans les appartements de grands immeubles par les fenêtres, en escaladant les façades. Cet homme, qui s'appelle Alpha, est très très fort physiquement et la police a du mal à l'appréhender. On assiste ensuite à un tête à tête entre le policier Anthony Rausch et Alpha.
La première partie est très réussie je trouve, avec beaucoup de suspense. Les personnages sont très fouillés, voire un peu trop.
L'enquête est parfois elliptique avec des invraisemblances et des longueurs qui concernent le passé des personnages.
Un univers qui met assez mal à l'aise. Un peu déçue mais c'est un premier roman.
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Anthony, dit La Poire, et Marion sont deux enquêteurs de la Brigade des Viols au 36. En plus d'être collègues, ils sont amis bien qu'Anthony maintienne volontairement une distance entre eux. Alors qu'ils viennent juste d'arrêter un violeur en série, ils doivent repartir sur une enquête loin de ce qu'ils ont connu précédemment: un homme s'introduit dans les appartements occupés par des couples auxquels il fait subir les pires atrocités. Mais le criminel dont ils doivent s'occuper est d'une autre trempe que les autres, et les vieux secrets que les deux enquêteurs s'évertuent à cacher deviennent bientôt des obstacles et qu'ils deviennent eux-mêmes des cibles du criminel.
L'histoire est vraiment atroce et ultra violente, s'immergeât complètement dans le mouvement actuel qui vise la surenchère. Néanmoins l'enquête n'en est pas pour autant bâclée. Je donnerai un bon point à l'auteur relativement à la profondeur des personnages et leur complexité.
J'aurai cependant des réserves sur le style, qui peut sembler immature de temps à autres - il y a des raccourcis un peu terribles à certains endroits. Par ailleurs, le découpage des chapitres m'a un peu désorientée mais bon on s'y retrouve quand même.
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"On ne naît pas tueur ou violeur en série, on le devient, j'en suis persuadé. Et il faut compter quinze à vingt ans pour construire la personnalité de ce type de criminels. Une fois devenus actifs, effectivement ils ne développent plus de remords vis-à-vis de leurs victimes. Elles ne sont à leurs yeux que des objets destinés à assouvir leurs fantasmes. Leur seule véritable crainte est de se faire attraper."
L'empathie est la capacité de ressentir les émotions, les sentiments, les expériences d'une autre personne ou de se mettre à sa place...et j'avoue que j'ai eu beaucoup d'empathie avec les personnes qui croisèrent Alpha...un type qui prend plaisir à torturer et à faire souffrir ceux qu'il croise...
Alpha est un jeune homme qui aime grimper sur les immeubles et pratiquer l'escalade en solo..il les gravit à mains nues et éprouve une fascination pour les fenêtres ouvertes...pas de chance pour les habitants dormant du sommeil des justes....un jeune homme pratiquant le Keysi , technique de combat à main nues, sans armes ni accessoires, adaptée à des situations de combats rapprochés, voire très rapprochés
Alpha prend plaisir à tabasser violemment les hommes... et à violer les femmes. Bref le genre de type avec lequel il est bien difficile d'avoir une quelconque empathie, d'autant plus que les exploits de ce sur-homme sont parfois assez peu crédibles, selon moi.  
La Poire, pour ses collègues ou Anthony Rauch, pour l'état-civil est le flic chargé de coincer cet homme, un flic au passé trouble..un ancien malade pour en neutraliser un autre...peut-être que lui seul pourra comprendre le cerveau détraqué d'Alpha...Malgré tout ce qu'on apprend sur lui au fil des pages on parvient à apprécier Anthony, qui par ailleurs est fils d'une avocate renommée. C'est sans doute cette forme de proximité, cette forme d'empathie avec Alpha qui lui permettra d'avancer.. et  de rencontrer quelques problèmes du fait de ses antécédents.
La violence est souvent présente, trop souvent à mon gré.. C'est dommage car le livre surprend par sa construction, par son scénario, par les personnages, dont l'auteur a travaillé leurs fonctionnement psychologique...et surtout leurs failles nées de leur passé .
Je reconnais sans aucune difficulté ce travail d'écriture, le scénario présenté, la description et le passé des personnages principaux et secondaires, mais cette violence a en partie gâché mon plaisir...mais cette violence est malgré tout nécessaire au scénario et à l'action. On n'est pas  dans le monde des bisounours!
Bref...un sentiment mitigé à la suite de cette lecture. Je suis peut-être passé à coté....ou peut-être faudrait-il que je le relise un jour où mon esprit sera plus disponible...mais j'en ai tant d'autres à lire
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Des viols en série sont constatés.

Une brigade de police spécialisée est sur le coup. Ses enquêteurs trouvent des liens entres les affaires lorsqu'il en existe ; ils savent aussi écouter les victimes, pour exploiter le moindre indice et tenter d'aider ces femmes dont la vie est en partie détruite.

Rien de nouveau dans le monde du polar, avec ce titre ?
Ce qui fait l'originalité et l'intérêt de ce roman réside dans les questionnements de l'auteur sur les questions de culpabilité, dans la recherche d'explications voire de solutions aux comportements violents. Ces questionnements alternent avec des scènes d'action.

Le tout se lit aisément, malgré quelques longueurs lorsque l'enfance d'un policier est présentée.
Je suis cependant resté sur ma faim, avec une présentation de certains personnages qui m'a semblé caricaturale, les uns assumant explicitement leurs pulsions tandis que d'autres tenteraient de les maîtriser.
Même si l'auteur essaie de comprendre des comportements de psychopathes, il n'échappe pas à la dichotomie - habituelle dans ce genre littéraire - entre « bien » et « mal », les faisant s'affronter dans de violentes scènes d'action.

Je ne regrette pas cette lecture, mais je pense en rester là avec cet auteur.
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Aie, alors que le titre est l'empathie....moi, je n'en ai eu quasi aucune...
Un peu à contre courant de l'avis général, je me suis sentie un peu seule.
Est-ce que le titre préconisait à ce qu'on ressente de l'empathie pour les principaux protagonnistes ? Ou est-ce le ressenti de l'un des personnages ? Déjà cet élément m'a perturbée : j'ai, tout au long de ma lecture, tenté de comprendre le titre !
Quant à l'intrigue, des adultes tourmentés par des traumatismes de l'enfance.... D'un côté "méchant" et de l'autre "gentil".
Alpha est monstrueux : se glisse chez les gens pour leur faire subir des tortures atroces... Anthony Rauch, grand solitaire, gère la "brigade du viol" et tente de trouver des indices pour remonter jusqu'à l'auteur de ces crimes insoutenables...
Voilà le pitch....
Il y a bien une scène qui m'a un peu coupé le souffle et m'a fait dire "oh non !!!!'.... Quant au reste, de la maltraitance, des familles pathologiques.... Alternance de présent & de passé pour chacun des personnages importants...
Toujours est-il que cela n'a pas du tout fonctionné sur moi, alors que je suis pourtant fan de ce type de lecture...
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