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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai beaucoup aimé les deux premiers thrillers d'Antoine Renand. J'étais donc certaine d'aimer son dernier, « S'adapter ou mourir », et j'avais hâte de le lire. Dès les premières lignes j'ai ressenti un malaise qui ne m'a pas quitté de toute ma lecture. du coup, bien que bien écrit, je n'ai eu qu'une hâte : le terminer au plus vite pour me sortir de cette histoire lourde psychologiquement et assez cruelle. Pourquoi l'avoir lu jusqu'au bout ? Par respect pour l'auteur dont j'avais beaucoup aimé l'écriture pour ses deux premiers romans et dont je suis certaine d'aimer lire à l'avenir. Mais je vous avoue être tout de même heureuse d'en avoir terminé. Ceci dit, ne vous fiez pas seulement à mon ressenti car les notes et critiques sur Babélio sont très bonnes. Il faut de tout pour faire un monde. Je suis passée à côté pour cette fois-ci. L'auteur nous raconte deux histoires qui finiront par se rejoindre, assez brutalement je dois dire. D'un côté, on suit une toute jeune fille de 17 ans, Ambre, qui décide de partir de chez elle car elle ne s'entend plus avec sa maman et son actuel beau-père. Elle s'enfuit avec son petit ami Adrien. Elle l'a convaincu de faire une première halte sur le chemin de leur nouvelle vie, chez Baptiste, un ami, un confident, connu quelques mois plus tôt sur internet. Baptiste les accueille chaleureusement. Il fait même ami-ami avec Adrien, calcule moins Ambre qui se sent très mal à l'aise et ressent un drôle de pressentiment. Après une soirée bien arrosée, Adrien et Ambre s'endorment rapidement pour se réveiller le lendemain matin prisonniers de Baptiste. Ambre devient son esclave sexuelle. Si elle n'obéit pas, Baptiste roue de coups Adrien avec brutalité sous ses yeux. Ce n'est que le début du calvaire pour Ambre et son malheureux compagnon. de l'autre côté, l'auteur nous narre l'histoire d'Arthur, un quadragénaire, cinéaste malheureux dont le couple bat de l'aile. Son épouse Alexandra qui paie beaucoup les factures, a une aventure et lui demande de quitter le domicile conjugal. Ne sachant où dormir dans un premier temps, il demande de l'aide à son frère dont il n'est pas proche. Ce dernier accepte de l'héberger quelques jours mais pas plus. C'est par son frère qu'Arthur va trouver un job alimentaire chez Ménidas comme modérateur pour la plate-forme Lifebook (toute ressemblance avec Facebook est tout à fait voulue !). C'est là qu'il va rencontrer une bande de jeunes modérateurs (Yuna, Nico et Romain) avec qui il va se lier d'amitié, voire plus, et vivre avec eux en colocation dans la maison bleue. Sa vie va changer complètement et basculer dans un autre monde. Les images, violentes et révoltantes, sur internet sont la trame principale de ce thriller. Ces images auront un impact profond sur Arthur et ses amis et les pousseront à réagir de manière assez violente. Quant à Ambre et son tortionnaire, leur destin va lui aussi basculer grâce ou à cause d'internet. Violence psychologique et violence physique sont présentes tout au long du thriller. Ce que j'ai tout de même apprécié dans ce livre, c'est la dénonciation d'une certaine utilisation d'internet qui me parle beaucoup. Pour le reste, je vous laisse seul juge.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Bof bof ...

Jai beaucoup aimé le début... On comprend vite que nos personnages vont basculer dans un puit sans fond de souffrance et j'aurais tellement aimé que cette chute soit suivie de quelque chose.... Mais hélas la fin m'a laissé dubitative...

A cela s'ajoute la censure que l'auteur s'impose par moment. Écrire un roman aussi sombre nécessite de l'assumer pleinement et de faire plonger le lecteur avec les personnages, mais la ce n'est pas le cas, l'auteur nous preseves...

En bref, du potentiel mais pas assez exploré à mon goût.
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Alors soyons clairs, parce que c'est mieux pour la suite des événements. Même si je l'ai déjà dit, je préfère l'écrire à nouveau. Les livres, dans neuf cas sur une dizaine, je les achète avec mes sous personnels. Ça veut dire que j'écris ce que je veux.
Globalement.
Ce roman, j'étais pas parti pour. Dans le sens où je fouillais le rayon livres en attendant que mon automobile ait terminé son check-up. L'antre de la Kulture était en face du garage, dont acte.
Comment écrire sept lignes sans rien dire du bouquin, j'ai le don pour ça.
Pas parti pour, donc, parce que je cherchais à racheter « L'obscure clarté de l'air » de David Van, et que bien sûr, ils ne l'avaient pas. En même temps, le contraire m'aurait étonné. Des piles considérables du dernier Musso, voire du dernier truc à la mode de chez nous, mais pas celui que je cherchais.
Ma tête, passablement irritée, a dû attirer le regard de la responsable du rayon.
« Je peux vous aider ? »
« Non, je t'ai pas sonnée », répondait Helmut, dans ses grandes heures.
Mais comme je suis poli et bienveillant, j'ai dit oui. On a donc fouillé le rayon tous les deux, mais de David Van, point.
« Je peux vous conseiller un roman si vous voulez »
Alors Antoine Renand, et un autre. Dont auquel je te parlerai quand je l'aurai lu.
J'ai un peu regardé sur le ouaibe, tu me connais.
Que des dithyrambes.
Nom de Dieu, disait mon grand-père quand il trouvait un nouveau coin à champignons.
Surtout des cèpes, pour tout te dire.
Je l'ai terminé hier, le roman dont auquel il est question. Terminé parce que j'en ai assez de balancer mon pognon pour des arbres coupés qui auraient préféré rester debout pour nous faire de l'ombre.
Qu'est-ce donc qu'il y a dedans, vas-tu me demander le regard gourmand ?
La suite sur le blog :
Lien : https://leslivresdelie.net/s..
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Antoine, Antoine, ton histoire est géniale mais alors les tics de langage à répétition (du coup), c'est vraiment insupportable.

Désolée de vous le rappeler chers auteurs et lecteurs mais dire du coup dans toutes les phrases pour tout et n'importe quoi, cela n'est pas français et ça commence vraiment à me taper sur le système donc dorénavant ce sera des points en moins pour ce genre d'écriture.

Pas le choix pour avoir l'espoir que cela change surtout que les francophones n'arrivent déjà plus à écrire et à parler correctement en français alors si les auteurs se mettent à écrire n'importe comment, on ne s'en sort plus, sans compter les éditeurs qui laissent tout passer.
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C'est la première fois que je lis cet auteur et comme j'adore les thrillers et qu'il reçoit beaucoup d'éloges, j'ai sauté le pas.
Je suis très mitigée.
J'ai aimé le style de l'auteur. Écriture nerveuse qui donne du rythme au roman. Un tempo assez lent et qui s'accélère au fur et à mesure.
Pourtant les 2 premiers tiers m'ont à moitié ennuyée. Je m'explique.
Il s'agit d'un récit à deux voix. L'une d'elles est celle d'une jeune fille de 17 ans qui a fugué avec son petit ami. Comme elle avait sympathisé avec un inconnu de 25 ans, elle lui avait confié ses difficultés à faire accepter son copain à ses parents. Aussi accepte t elle son invitation à ce qu'ils passent une nuit chez lui lors de leur fuite. Sauf que le gentil correspondant est un psychopathe qui va l'emprisonner et abuser d'elle, quand il ne la bat pas. Ses pages m'ont paru très très longues car elles ressemblent trop à d'autres thrillers lus. Au fond ce n'est pas la faute de l'auteur. Juste déjà lu ce type de récits.
En revanche, les pages consacrées à Arthur m'ont beaucoup plu. Quadragénaire, qui a oerdu toute crédibilité dans le monde des scénaristes, largué par sa femme, il se retrouve contraint d'accepter un boulot assez épouvantable pour qui veut bien le faire : modérateur sur le réseau social Lifebook et on voit bien se dessiner à quel RS il fait référence.
J'ai apprécié les moments de sa formation et nul doute qu'on comprend mieux les consignes ahurissantes que les modos reçoivent !
J'ai adoré sa décision de "passer à l'action" avec ses colocataires. Et ce dernier tiers m'a beaucoup plu.
Bref ça reste un bon thriller, même s'il n'est pas du tout un coup de coeur !
J'en tenterai un autre.
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